Musique : Doudou Copa annonce « Jérusalem » pour la fin de l’année

Vendredi 4 Novembre 2022 - 11:00

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L’artiste Doudou Copa de Mi-amor est en studio à Brazzaville pour finaliser l’album « Jérusalem », dont l’enregistrement a débuté en France avec les titres « Kabela nga bolingo » et la « Lettre A ». Dans le souci de prouver qu’il a toujours le contrôle de la rumba congolaise, cet artiste réserve des surprises à ses fans dans cet opus qui comptera dix titres.

L’enregistrement des deux premiers titres en France s’explique par la convalescence prolongée après une maladie qui avait secoué l'artiste musicien. Une situation qui a causé l’absence de Doudou Copa de Mi-amor sur la scène musicale après « Bolos», le dernier album qui n’a pas connu assez de promotion.   

Le musicien n’a pas révélé les titres des huit autres chansons mais a souligné qu’il a fait des featurings avec Ondama, Master Benz, Mussi Kongo qui est un Reggae-man, tous du Congo Brazzaville. « L’album sera disponible sur le marché et les plateformes d’ici à la fin de l’année », a-t-il confié, ajoutant: « Tout le monde va aimer et se retrouvera dans cet opus. Je le fais avec tout mon cœur ».

Avec « Jérusalem» , il apporte la nouveauté ; un style de musique qui n’a jamais existé dans les deux Congo. Dans cette chanson, Doudou Copa et Mussi Kongo ont mélangé la rumba avec le reggae. A en croire de Mi-amor, Jérusalem  c’est la terre du bonheur. « Ce titre a été donné pour que tout le monde se retrouve à travers les titres que compte l’album axé sur plusieurs styles musicaux », s’est-il expliqué.

Seulement, dans cet opus en cours de préparation, beaucoup d’artistes du groupe la Team Doudou Copa ne participent pas. « ce n’est pas nouveau. Dans tous les groupes, il arrive aussi que des musiciens sortent pour telle ou telle autre raison, pendant que d’autres reviennent. Je n’ai chassé personne. Quand ils ont appris que j’étais malade, ils se sont mis à l’écart d’eux-mêmes. Ce n’est pas Doudou Copa », s’est défendu le patron de la Team Doudou Copa.       

Par ailleurs, l’homme ne se dit pas influencer par les nouveaux styles musicaux qui gagnent la planète, notamment la musique urbaine. Il reste confiant car tous ces styles sont sur les traces de la rumba congolaise qui demeure inamovible de ce qu’elle est la base et que « ces nouveaux styles sont des branches et la rumba en est l’arbre ».

Il salue le travail des DJ des Snack bars qui jouent la musique, arguant que leur présence dans ces milieux de l’ambiance s’impose dans la mesure où ils font la promotion non seulement de la musique du pays, mais aussi de celle de l’étranger. 

Doudou Copa, la pierre rejetée autrefois devenue la pierre angulaire aujourd’hui, est confiant dans sa poursuite de la marche vers des lendemains meilleurs. Malgré la maladie qui l’a longtemps terrassé, il garde foi en Dieu.

S’agissant de la chanson « Pondou ya limbondo», une rumba monumentale de l’album « Menu» , il a rendu hommage à son ami Charly Salaka, aujourd’hui décédé. « Quand j’avais fait cette chanson, il était à mes côtés en studio. Après l’avoir écoutée, il me dit de la chanter pour lui. J’ai dit qu’il n’y a pas de problème. Je l’ai fait », se souvient-il avec un air triste, avant de renchérir: « Quand je suis quelque part où cette chanson est jouée, tout le monde se met à pleurer. Moi-même aussi, elle me rend triste toutes fois que je l’écoute ».

La vidéo de l’artiste, « Fruit du chantage», devenue virale sur les réseaux sociaux pendant un laps de temps, avait attristé bon nombre de ses mélomanes. Pour pallier cette situation, Doudou Copa réitère son pardon autrefois demandé à ces derniers sur une chaîne locale. Notons qu'il n’est pas le seul à être pris au piège dans cette situation. Des pasteurs et autorités sont tombés sous le coup de ces fantasmes partout dans le monde. Les cas sont légion.

Achille Tchikabaka

Légendes et crédits photo : 

Doudou Copa/DR

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