Musique : Figaro revient avec l’album " Le principal et la subordonnée"

Vendredi 8 Mars 2019 - 15:20

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Neuf ans après son opus "Il faut aller à l’école" » qui a remporté le prix Tam-Tam d’or 2010,  l'artiste musicien congolais réapparait sur le marché  du disque avec "Le principal et la subordonnée", dont le contenu appelle à la protection de la veuve et de l’orphelin.

"Le principal et la subordonnée", "Garçon d’aujourd’hui", "Bonne fête des mères", "Vater Unser" (Notre Père), "Mbongela mwana", et "I will never leave you" (Je ne vous abandonnerai pas) sont les six titres contenus dans le nouvel album de Figaro.

L'artiste a indiqué que tous ses albums comprendront toujours chacun six chansons car c'est le nombre des lettres du nom Figaro, qui commence en plus par la sixième lettre de l’alphabet. L'autre particularité, a-t-il ajouté, c'est qu'il a passé six ans hors du pays, notamment en Allemagne où il réside.

A propos du titre "Le principal et la subordonnée" qu'il a donné à son nouvel opus, Figaro a expliqué qu'à l'école, il lui avait été enseigné que dans une phrase introduite par la conjonction circonstancielle de condition « Si », lorsque la principale est au conditionnel présent, la subordonnée se met à l’imparfait; et lorsque la principale est au futur simple, la subordonnée se met au présent de l’indicatif.

Transposant cet enseignement dans la vie sociale, il a fait savoir que le principal ici est l'homme, le maître du foyer, et la subordonnée, la femme, qui perd tous ses droits après la disparition de son époux à cause de l'ingratitude de la belle famille. « Dans nos sociétés, quand l’homme vient à mourir, la famille accapare souvent tous ses biens, mettant hors du toit la mère et l’enfant, alors que la femme a passé tout le long de sa vie auprès de cet homme. C’est une façon pour moi d’interpeller les consciences africaines, parce que c’est notre coutume en Afrique. Bref, c’est pour protéger la veuve et l’orphelin que j’ai écrit cette chanson », a souligné l’artiste.

Quant à ses projets, il s’apprête à installer au Congo sa fondation dénommée « Il faut aller à l’école pour un Congo sans analphabétisme », parce qu’il pense que le pays a besoin de toutes ses forces vives. Une manière pour lui d'apporter sa pierre à l’édifice pour que l’analphabétisme n’ait jamais sa place au Congo.

Notons que dans l’album "Il faut aller à l’école", Figaro interpelle aussi bien les enfants que les adultes, estimant que l'orsqu'une personne n'est pas instruite, c'est son avenir qui s’assombrit. Cette chanson a été, d'ailleurs, rendue disponible auprès des institutions comme l’Unicef et l’Unesco pour qu’elles puissent la vulgariser pendant les campagnes liées à la lutte contre l’analphabétisme.

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

L’artiste musicien Figaro

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