Musique : le groupe Ndima sur scène à Fontenay-sous-Bois

En résonance des voix de la forêt du Bassin du Congo, le 12 novembre, le public de l’Île-de-France a découvert au Festival nomade francilien le fruit d’une rencontre surprenante entre l’univers musical des Aka, appelé également “ chants des peuples autochtones ”, de la vocaliste virtuose Leïla Martial et du body-percussionniste Rémi Leclerc.

Pour une telle création musicale, Leïla Martial et Rémi Leclerc sont partis l’année dernière rencontrer les Äkä pour comprendre d’où émergeait le pouvoir de leurs chants avec une dose de polyrythmie. Ensemble, ils ont partagé leurs héritages et ont fait naître de nouvelles histoires de sons.

À l’arrivée, une création musicale concoctée depuis le cœur de la forêt, dans les terres congolaises où les peuples autochtones cultivent la tradition de marcher en chantant, comme le faisaient leurs ancêtres, et les ancêtres de leurs ancêtres.

C’est cette rencontre de deux mondes, un jeu de corps et de voix, une expression orale joyeuse pour célébrer le dialogue avec l’autre, que les chanteurs du Ndima de Sorel Eta et les artistes réunis autour de Leïla Martial et Rémi Leclerc ont proposé cette scène pour la première fois en France.

En ce temps de crise sanitaire, ce spectacle a donné à voir et à entendre le monde qui nous entoure, qu’il soit sous nos yeux ou dans des pays lointains, avec ses inégalités, ses souffrances mais aussi sa beauté, son rayonnement, sa pulsation, son puissant désir de vie et de partage.