"Opération Mbata ya bakolo" : des étudiants répondent à Amnesty international

 Le président du Relauc Fréderic Menga s'est indigné du fait que l'ONG Amnesty international a "ridiculisé et accusé gratuitement les autorités congolaises, notamment la police nationale sur cette opération". Pourtant, a - t - il déclaré, "une commission-mixte a été mise en place pour évaluer  et répertorier les dommages causés, en determiner les responsabilités et chercher la conduite à tenir", a renchéri Fréderic Menga. 

Pour le Relauc, cette opération de police n'est qu'une réponse aux revendications du peuple contre la criminalité en milieu urbain, d'une part et  d’autre part, elle consiste à encourager les étrangers en situation irrégulière au Congo à normaliser leurs situations et à rapatrier ceux qui « durant les années ont refusé de se conformer aux lois et règlements de leur pays d’accueil ».

Selon une enquête menée par le Relauc, « beaucoup de temps avait été accordé aux étrangers pour se procurer  les documents de séjour, ce qui se fait très difficilement sous d’autres cieux » et d’ajouter « la jeunesse congolaise exhorte la police nationale à continuer, comme le désir la population, à faire son travail conformément aux lois et règlements de la République ».

Le Relauc a reconnu que lors du déroulement de l’opération « Mbata ya bakolo » plusieurs policiers avaient été radiés des effectifs et d’autres sanctionnés par la plus haute hiérarchie policière pour cause de dérapages.

En outre, ladite opération concernait non seulement les originaires de la RDC vivant au Congo mais également tous les étrangers en situation irrégulière, souligne le Relauc.

Notons que le réseau des leaders et  associations des universitaires du Congo (Relauc) est une plateforme d’associations estudiantines composée entre autres de : l’Association des jeunes pour la paix, l’environnement, la démocratie et le développement (Ajped), le Collectif d’étudiants au secours des étudiants congolais (Cesec),  la Coordination des organes des jeunes de la société civile du Congo (Cojesco), le Mouvement des élèves et étudiants du Congo (Meec), et  l’Union libre des élèves et étudiants du Congo (Uleco).