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Où allons-nous ?

Samedi 26 Mars 2022 - 16:00

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Cette question, où que nous vivions en ce début de millénaire, nous nous la posons tous sans avoir la moindre réponse crédible à lui apporter étant donné la gravité des problèmes auxquels l’humanité se trouve confrontée : expansion planétaire du coronavirus et de ses multiples variants, accélération du dérèglement climatique, dégradation continue de la nature qui en résulte, montée de la famine et de la misère dans de nombreux pays du grand Sud,  affrontements croissants entre les grandes puissances de l’hémisphère nord dont la guerre en Ukraine donne la juste mesure. Autant de crises, de troubles planétaires qui sont d’autant moins compréhensibles et supportables que les nouvelles technologies dont l’homme moderne s’est doté devraient lui permettre de franchir pacifiquement les multiples obstacles qui se dressent sur sa route.

Dans le moment où l’espèce humaine approche à grands pas des dix milliards d’individus alors qu’elle ne dépassait pas quelques centaines de millions il y a à peine deux cents ans, la question de savoir où nous allons tous devient primordiale. Car de la réponse ou des réponses que les générations à venir lui apporteront à brève échéance, dépendra sans le moindre doute la survie de notre espèce qui s’est imposée non sans mal sur toute l’étendue de la planète au cours des dizaines, des centaines de millénaires précédents. Enoncée de plus en plus clairement par les scientifiques des cinq continents qui multiplient ces derniers temps les signaux d’alarme, cette vérité fondamentale va inévitablement s’imposer à tous les peuples dans les décennies à venir.

Mieux vaut donc en prendre conscience sans plus attendre et explorer les voies qui nous permettront d’échapper au pire avant qu’il soit trop tard. En sachant que les réponses vitales aux défis que nous devons relever ne viendront pas seulement de la science, du progrès technologique, de la coordination des Etats et des gouvernements, du développement des institutions mondiales mais résulteront d’abord et avant tout de la mobilisation des sociétés humaines sur les valeurs morales, éthiques, spirituelles que celles-ci ont su créer puis développer tout au long des derniers millénaires.

Faire en sorte que l’esprit prenne le pas sur la matière, le collectif sur l’individualisme, le moral sur la science est sans le moindre doute, la seule réponse que l’homme moderne puisse apporter désormais aux problèmes qu’il lui faut résoudre. S’il ne le fait pas rapidement, l’on peut être certain qu’il ira droit à sa perte beaucoup plus vite qu’on ne le croit.

A celles et ceux qui en doutent, nous ne saurions trop conseiller de remonter le temps et de tirer de l’Histoire, de la grande Histoire, les terribles leçons qu’elle nous a enseignées, dans le siècle précédent tout particulièrement.

Jean-Paul Pigasse

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