Pointe-Noire : la majorité présidentielle mobilise ses militants et sympathisants pour clamer la souveraineté congolaise

Lundi 23 Septembre 2013 - 16:00

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Un meeting organisé sous le thème « Touche pas à mon président » a réuni le 21 septembre sur la place de la République de la ville océane, une foule immense autour de la majorité présidentielle venue affirmer son attachement inébranlable à Denis Sassou N'Guesso, président de la République et dire non à l’acharnement médiatique de certains détracteurs du Congo qui prennent pour prétexte l’affaire dite des Disparus du Beach 

En présence de Pierre Ngolo, président par intérim de la majorité présidentielle, ainsi que des membres des partis de la majorité présidentielle, les jeunes, les femmes et les partis de la majorité présidentielle ont dit « non à toute forme de manipulation et d’ingérence dans les affaires propres du Congo, pays souverain qui a acquis son indépendance le 15 août 1960, après proclamation de la République du Congo le 28 novembre 1958 ».

Junior Pabou Mbaky, intervenant au nom des jeunes de la majorité présidentielle a clamé : « En disant non à la manipulation de l’opinion internationale, non à l’esprit de suffisance de certains donneurs de leçons et non aux tentatives de déstabilisation de nos institutions, nous disons que le Congo est pays souverain et que notre justice est bel et bien compétente pour juger nos affaires propres. »

Par la voix d’Angélique Ignanga, les femmes de la majorité présidentielle ont également dit « Touche pas à mon président ». Le chef de l’État s'évertue de jour en jour à consolider le dialogue permanent entre Congolais et par ses nombreux efforts consentis dans le domaine de la santé, du social et de l’économie. « Des avancées qui rendent les Congolais fiers de leur président », a-t-elle renchéri.

Au nom des partis de la majorité présidentielle, Joseph Mana Fouafoua a déclaré que le procès des disparus du Beach avait non seulement permis d’établir les responsabilités et l’indemnisation des victimes, mais aussi de purger les frustrations et les douleurs du peuple congolais. « Il ne fait aucun doute que l’intérêt de la justice française dans nos affaires, l’acharnement médiatique de certaines ONG au but obscur contre notre pays et notre président, cachent mal la volonté de certains milieux mal intentionnés de vouloir nous materner et nous maintenir dans un pré carré auquel ils ont du mal à renoncer. » Et d’ajouter : « Nous témoignons notre reconnaissance et renouvelons davantage notre confiance au président de la République. Nous sommes fiers de l’avoir comme chef, en tant que grand homme d’État aux qualités exceptionnelles et dont l’action est toujours intervenue à des moments critiques de notre histoire, pour apporter paix, construction, reconstruction et assurance. »

Afin de mieux faire passer son message, Pierre Ngolo a fait son adresse à l’auditoire en trois langues : le lingala, le kituba et le français. « Les jeunes, les femmes, les partis de la majorité présidentielle, vous tous avez dit « Touche pas à mon président » en réaffirmant que vous serez toujours derrière le président Denis Sassou N'Guesso parce que nous sommes en joie de la façon dont le pays est dirigé. La paix existe dans notre pays qui se construit petit à petit, la démocratie également s’incruste grâce à un homme : Denis Sassou N'Guesso. Nos adversaires jaloux commencent à s’agiter et à s’ingérer dans nos affaires. Hier, c’était les biens mal acquis, aujourd’hui c’est l’affaire des disparus du Beach, demain ça sera peut-être autre chose. Tout ceci, pour semer la division, la discorde, pour que nous ne construisions plus notre pays. Vous l’avez tous dit « Trop c’est trop », on ne peut plus l’accepter. Nous disons « Touche pas à mon président », c’est-à-dire attention, nous demandons comme dernier avertissement à nos adversaires de ne plus recommencer. »

En remerciant l’assistance pour la mobilisation réussie, Pierre Ngolo a ajouté : « Le Congo est une République. Il est un État souverain. Aucune puissance ne peut se donner le loisir de remettre en cause sa souveraineté. Ni aucun citoyen de quelque État que ce soit n’a le droit de remettre en cause l’autorité du Congo et les décisions de sa justice. »

Le président par intérim de la majorité présidentielle a terminé son adresse en exhortant le peuple congolais, toutes obédiences confondues, à participer aux opérations relatives au recensement administratif spécial, qui vont donner au Congo un fichier électoral sûr et crédible. « Nous sommes en train d’œuvrer pour que le recensement administratif spécial se déroule sans problème, sans contestation. Nous demandons à tout citoyen congolais de se faire recenser pour que demain, lors du vote, il n’y ait aucune contestation. Accueillez à bras ouverts les agents recenseurs », a conclu Pierre Ngolo.    

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Pierre Ngolo s'exprime Place de la République.