Présidentielle 2016 : les opposants déterminés à contrer le glissement

Dimanche 10 Janvier 2016 - 13:36

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La Dynamique de l’opposition regroupant l’UNC, le MLC, l’Ecidé, le CDR et d’autres partis politiques d’obédience reste convaincue que rien ne peut empêcher le peuple congolais de vivre l’alternance démocratique à la fin de l’année 2016.     

Elles étaient là, toutes ou presque, les têtes couronnées de la Dynamique de l’opposition, le 8 janvier à la paroisse Notre-Dame-de-Fatima pour livrer à l’opinion leur perception des enjeux politiques de l’heure. La déclaration ayant sanctionné cette rencontre est on ne peut plus musclée et traduit la détermination de ce regroupement politique d’aller jusqu’au bout dans son combat pour l’alternance en RDC d’ici décembre 2016. La Dynamique est, pour ainsi dire, restée constante dans ses prises de position par rapport à l’actualité politique du moment. C’est à Eve Bazaïba, modératrice de la plate-forme, qu’a été confiée la charge de lire la déclaration politique en présence de ses pairs Vital Kamerhe, Albert Moleka, Jean Lucien Bussa, Martin Fayulu et tant d’autres.

Dans sa déclaration, la Dynamique de l’opposition a réitéré son refus de participer au dialogue qu’elle considère comme une trouvaille du régime sortant pour conserver le pouvoir. Ce regroupement politique déclare, en effet, s’opposer à tout détournement d’une quelconque disposition de la Constitution qu’il entend défendre avec la dernière énergie, envers et contre tout. « Nous condamnons toutes les initiatives menées pour tenter de changer la Constitution ou de la contourner », peut-on lire dans cette déclaration dans laquelle la dynamique réitère, par ailleurs, son appel à l’alternance politique et à la tenue de la présidentielle et des législatives en novembre 2016.

Signataires de la déclaration, le MLC, Ecidé, CDR, l’UNC et d’autres partis politiques membres annoncent une série d’activités qui débutent le 16 février avec la commémoration des martyrs de la démocratie tombés en 1992 pour se poursuivre  le 18 février avec l’anniversaire de la promulgation de l’actuelle Constitution. Les opposants fixent, par ailleurs, l’échéance du 31 janvier prochain comme la date butoir pour l’élaboration d’un calendrier électoral consensuel et le 10 février comme la ligne rouge devant consacrer le démarrage effectif de la mise à jour du fichier électoral. D’où leur vibrant appel patriotique au peuple congolais pour qu’il redouble de vigilance,  s’approprie ces différentes dates et intériorise le fait qu’un groupe d’individus veut exercer le pouvoir en violation de la Constitution. Par conséquent, arguent-ils, « le peuple congolais doit se tenir prêt à se prendre en charge conformément à l’article 64 de la Constitution ».

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Des opposants congolais à Dakar

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