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Prise de conscienceMardi 15 Février 2022 - 17:58 Un vœu qui pourrait bien se concrétiser. Réunies en France dans un congrès mondial, plus de 100 nations dont les Etats-Unis représentés par John Kerry, ont affirmé il y a quelques jours leur détermination à protéger les océans indispensables à la régulation du climat. Les pays étaient attendus sur une vision et pas seulement des propositions. Et de fait, plusieurs actes posés semblent aller dans cette direction même si le chemin ne manquera pas d’obstacles. Au cours des débats, 43 pays signataires, dont le Congo, se sont engagés à œuvrer pour que soit conclu cette année un accord mondial destiné à protéger la haute mer. Ces pourparlers menés depuis quatre ans mais bloqués par la pandémie sont enfin sur la bonne voie. Le traité est d’autant plus ambitieux qu’il porte sur la préservation de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales. Parmi les avancées significatives, on retiendra l’annonce du soutien par les Etats-Unis des négociations menées par quelques 80 pays pour arriver à un accord international de lutte contre la pollution générée par les plastiques charriés en masse par les fleuves et déversés le long du littoral côtier. L’initiative internationale qui sera lancée au Kenya fin février, sous l’égide des Nations unies, a reçu le soutien des Etats-Unis et de l’Inde ainsi que des institutions financières. Autres sujets abordés, l’extension de certaines aires maritimes protégées et la probable entrée en application des normes de sécurité pour les navires de pêche. Sans oublier bien sûr des vœux : réduire la pollution des ports, protéger les récifs coraliens ou encore supprimer les subventions publiques qui encouragent la pêche illicite et la surpêche, notamment dans le golfe de Guinée. Avec un point focal mis sur la préservation des estuaires, marais et autres mangroves, ces fameux écosystèmes à forte capacité de stockage. Les nombreux rendez-vous internationaux dans les prochains mois devront confirmer la tendance de ce qui semble être enfin une prise de conscience mondiale. Les projets ont été définis, une volonté commune affirmée et les objectifs tracés mais il faut maintenant que les déclarations politiques se concrétisent vraiment en actes, a lancé la ministre Soudan-Nonault à Brest. Juste rappel !
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