Procès assassinat du général Delphin Kahimbi : la FBCP se réjouit de la libération des civils accusés

Mardi 8 Juin 2021 - 17:00

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L'ONG de défense des droits de l'homme pense que la justice congolaise a dit le bon droit, dans le cadre de cette affaire.

 

La Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) a confirmé l’acquittement et la libération de tous les civils accusés dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien  chef de la sécurité militaire de la République démocratique du Congo (RDC), le général Delphin Kahimbi. A en croire cette ONG de défense des droits de l’Homme, le tribunal a relevé le manque de preuves de leur implication à l’assassinat du défunt général. Dans son verdict, le Tribunal de grande instance dit n’avoir retenu aucune charge contre eux.

La FBCP, qui a affirmé avoir suivi le dossier depuis le commencement jusqu’à la fin, a estimé que la justice congolaise a bien fait son travail. « Elle n’a dit que le droit, rien que le droit. Et cela est à encourager », a souligné cette ONG dans un communiqué du 7 juin, après le verdict prononcé par le Tribunal de grande instance de Gombe siégeant à la prison centrale de Makala. Le ministère public, lui, avait requis des peines allant de 15 à 20 ans de prison et à la peine capitale.

Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des Fardc chargé de renseignements militaires, est décédé le 28 février 2020 à Kinshasa. Il avait été suspendu deux jours avant sa mort, après avoir été interpellé le 20 février 2020 par la Direction général de migration (DGM), alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour l’Afrique du Sud. Selon des sources, le Conseil national de sécurité reproché à l’ancien chef de la sécurité militaire d’avoir dissimulé des armes et de tentative de déstabilisation du régime, pour avoir « mis l’actuel gouvernement sous surveillance ».

Il est rappelé qu’après sa mort mystérieuse, le 28 février 2021, sa famille réclamait que soit faite la lumière sur ce décès. Et parmi les personnes accusées et arrêtées préventivement, il y a eu la veuve, sa belle-mère ainsi que d’autres proches de sa femme. Après ce verdict, le flou continue à planer sur le décès du général Delphin Kahimbi. Débuté le 3 mai, ce procès se clôture sans que la justice n’ait élucidé les circonstances réelles de cette mort.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le général Delphin Kahimbi /DR

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