Opinion

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Quand la qualité de service compte pour la clientèle !

Dimanche 28 Novembre 2021 - 12:17

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Il n’est pas question d’indexer telle ou telle structure privée ou étatique dans ce billet, mais de faire ressortir tout haut ce que les gens murmurent. En effet, il ne s’agit pas ici de nommer ces structures mais plutôt de constater l’impact du mauvais service au niveau des ménages qui vivent cette triste réalité. Pour s’en convaincre, il suffit de sillonner dans ces structures pour constater parfois les lamentations faites. Car la clientèle ne cherche que la meilleure qualité de service tout en bannissant certaines injustices.

L'un des termes entendus ça et là pour exprimer cette injustice, c’est la « pénalité ». La charge sémantique de ce vocable renvoie sans nul doute à une sanction que subit la clientèle vis-à-vis de la structure X ou Y, en rapport avec des engagements pris mais qui ne sont pas du tout exécutés dans un intervalle de temps précis. Disons-le clairement, trop d’abus dans ces pénalités, car un seul jour suffit pour que la clientèle grince ses dents. Quelle épreuve !

Le deuxième, c’est la « qualité de service ». Cette qualité de service est jugée par la clientèle insuffisante, c’est-à-dire en deçà de la normale. Et les conséquences sont, entre autres, la décomposition de la provision dans des ménages; l’obscurité occasionnant l’arrêt de nombreux services ménagers en commençant par la révision nocturne des leçons par des enfants, l’arrêt des ordinateurs et des postes téléviseurs, l’endommagement des appareils électroménagers et autres, la liste des conséquences est longue.

Le troisième, c’est le « manque de dédommagement » ou de l’ « indemnisation » de la clientèle, car de la même manière que les pénalités s’abattent sur la clientèle, le dédommagement allait intervenir au profit des structures concernées, ce que les spécialistes des mathématiques appellent par la symétrie-réciproque. Elle n’existe pas, il y a donc de l’antisymétrie dans cette affaire.

Le quatrième terme qui revient souvent aussi, c’est l’ « inertie notoire » des défenseurs des consommateurs. La clientèle la constate et le dit à voix basse. L’observateur averti de cette réalité constate ici et là comme deux poids deux mesures. Ces défenseurs, dit la clientèle, crient sur tous les toîts quand il s’agit d’une problématique autre que celle-ci, alors où sont-ils sur cette question ? Ce mutisme est quelque peu dérangeant.

Enfin, le cinquième terme qui est la phrase phare de ces murmures, c’est l’ « effacement pur et simple de certaines pénalités surtout celles jugées abusives », car comment comprendre que dans cette entente commerciale existant entre la structure X ou Y et sa clientèle, seule la pénalité fait profiter alors que l’impact causé par l’insuffisance de service qui cause des endommagements ne fait pas profiter à la clientèle à travers des compensations que l’on sait ?

Affaire à suivre !

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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