Quibdo Africa films festival : la troisième édition clôturée samedi

Samedi 18 Septembre 2021 - 13:15

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Ouverte le 13 septembre,  la troisième édition du Quibdo Africa films festival (Qaff) a pris fin le 18 septembre.  L’événement qui s'est déroulé sur trois sites, a été marqué, le 17 septembre, par une soirée gala de remise des prix.

Les prix ont concerné différentes catégories retenues : meilleur long métrage fiction, meilleur réalisateur de documentaire, meilleur réalisateur de fiction, meilleur film d’expérimental, meilleur acteur, meilleure actrice, meilleur film d’animation, meilleure vidéo musicale, prix SUDU du meilleur court métrage,  prix du jury du meilleur documentaire. La soirée de remise de ces prix a eu lieu au Club pétrolier Eni, à la Côte sauvage.

Organisé par la Fondation Basango, le QAFF, qui ambitionne de devenir le rendez-vous incontournable du cinéma africain de la rentrée, combine cinémas d’Afrique et de sa diaspora. Pendat six jours, le festival a proposé des projections de longs et courts métrages, documentaires, films d’animation à la Fondation Basango, au Musée du Cercle africain et au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard (le plus grand des sites où se déroule un nombre important d’activités et qui bat le record en affluence). Cela, en présence des réalisateurs qui ont assisté et participé de manière virtuelle et présentielle.

Ecrans bien placés, son impeccable…les conditions ont été, en général, réunies pour faire vivre aux spectateurs de bons moments de découverte et d’émotions diverses.  Les spectateurs qui ont renoué avec le cinéma ont manifesté leur satisfaction des efforts fournis par certaines structures de la place, comme la Fondation Basango, qui contribuent à ramener le cinéma vers les Ponténégrins et à emmener les Congolais vers leur cinéma en général et vers le cinéma africain en particulier.

Sur les trois sites où s'est tenu le festival, l'on a remarqué aussi le stand du Groupe Adiac-Les Dépêches de Brazzaville, un des partenaires du QAFF, présent depuis le lancement de l’événement. Ce groupe s’implique et s’investit toujours dans la promotion des arts et de la culture au Congo et ailleurs.

Le 17 septembre, les enfants ont été à l’honneur au Musée Cercle africain avec la projection des films d’animation, notamment «Mofiola» de Kpadenou Boris (Togo),   «Scalp deep» de Naseeba Bagalaaliwo (Ouganda),  «Awa» de Débora Basa  de la République démocratique du Congo (RDC) et «Light strands» de Somtochukwu Onubogu (Nigeria). A cela s’ajoutent les courts-métrages «Le diner»  de Jean Claude Muaka (France) et « Star de Kevin Mavakala » de la RDC.

A l’espace culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, ce sont les documentaires « Murder » d’Enver Samuel (Afrique du Sud), « BABA Ghor » de Selim Harbi Germany, et les courts-métrages « Overcome beloved » de Nthabiseng Masieanne (Afrique du sud) et « Al-sit » de Suzannah Mirghani (Soudan) qui ont été projetés.

Le QAFF a été clôturé par la restitution de l’atelier cinéma Moké, le théâtre à la carte ainsi qu’un concert de musique avec Gypsie Mbani et Mariusca, la slameuse. Une conférence-débat sur le thème «Cinéma, vidéo, media…les enjeux pour bien distribuer des contenus au Congo et à l’international» ainsi que des projections de films ont été également prévues.

Signalons que la journée du 16 septembre a été marquée par la projection de deux films et une conférence–débat. Il y a eu le long métrage "La ligne blanche" de Désirée Kahikopo-Meiffret de Namibie, et "Marcher sur l’eau", un documentaire d’Aissa Maiga de France.

La conférence-débat « Produire et vendre ses œuvres audiovisuelles au Congo et à l’international », animée par Elvie  Gotiene, comédienne-scénariste, et Ethel Ngombé, promoteur de la chaîne Maboké Tv, sous la modération de Franck Tchicaya, scénariste, a édifié le public sur de nombreux problèmes qui minent le cinéma au Congo. Le manque de soutien des pouvoirs publics, l’absence des écoles spécialisées dans les métiers du cinéma et le peu d’intérêt du public pour les productions locales sont les principaux écueils épinglés par les orateurs. L’organisation du secteur du cinéma, l’amélioration du contenu proposé, la professionnalisation des acteurs, cinéastes et des autres intervenants dans la chaîne sont les différentes pistes de solutions suggérées pour un véritable envol du cinéma congolais.  

 

 

 

 

Hervé Brice Mampouya et Lucie Prisca Condhet

Légendes et crédits photo : 

1- La conférence-débat sur la production et la vente / Adiac 2 - Le pblic au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard /Adiac

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