RCA : la Cééac débloque 25 milliards FCFA pour améliorer les conditions sécuritaires

Lundi 19 Août 2013 - 14:16

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L’information émane d’un communiqué de presse publié le 17 août par le secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cééac)

« Considérant l’urgente nécessité de l’amélioration des conditions sécuritaires en vue de faire face aux défis humanitaires, politiques et sociaux, les États membres de la Cééac ont débloqué 25 milliards FCFA  et s’activent pour augmenter incessamment à 2 000 hommes l’effectif de la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) déployé en République centrafricaine, conformément à la décision de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement du 18 avril 2013 », a indiqué Nassour Guelengdouksia Ouaido. En outre, il se félicite de l’appréciation, par  le conseil de sécurité de l’ONU, des efforts déployés par la Cééac et son médiateur pour remédier à la situation.

Après analyse du rapport de sa représentation à Bangui, le secrétariat général de la Cééac se déclare optimiste quant à l’avenir sociopolitique de la République centrafricaine. Il a tenu à souligner que la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (Micopax 2) contrôle autant que possible la situation sécuritaire et que pour améliorer ses performances, celle-ci attend de l’Afrique et de la communauté internationale son renforcement en hommes et en moyens logistiques et financiers dans la perspective de sa transformation en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) dans le respect de la souveraineté de la République centrafricaine. À cet effet, le secrétariat général attend la venue d’une délégation de la Commission de l’Union africaine afin de poursuivre les consultations sur le renforcement et la transformation de la Micopax 2 qui avaient été interrompues en juillet.

Le secrétariat général de la Cééac prend bonne note de la déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies en date du 15 août 2013 sur la situation en République centrafricaine. Rappelons que dans cette déclaration, l’ONU recommande des sanctions contre les coupables d’exactions.

Yvette-Reine Nzaba