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Mercredi 9 Décembre 2015 - 15:00

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Il suffit de tendre l'oreille partout où se pressent les Congolais jeunes et moins jeunes pour se rendre compte à quel point la chose publique devient chez nous un objet de curiosité, d’interrogation, de réflexion même. Avec, au cœur de ce débat informel, les évènements à venir qui verront le pays se doter de nouvelles institutions et sans doute émerger simultanément une nouvelle génération de responsables politiques.

L’entrée en vigueur de la Constitution adoptée par référendum le 25 octobre et promulguée par le président de la République après l'approbation par le Conseil Constitutionnel le 6 novembre soulève, en effet, de nombreuses questions parmi lesquelles figurent en bonne place le calendrier des élections qui en découlera, la personnalité de celui ou de celle qui assumera le poste de Premier ministre, la formation du gouvernement de transition, les objectifs assignés aux nouveaux responsables, la recomposition éventuelle de la majorité, le regroupement de l’opposition dans un ensemble crédible, etc. etc.

Alors que la classe politique ne parait s’intéresser qu’aux personnalités qui sortiront vainqueurs ou vaincues de la vaste partie de cartes ouverte par la nouvelle République la rue, elle, s’interroge sur les avancées économiques, sociales, culturelles et autres qui surgiront de la recomposition qui s’amorce sous ses yeux. Elle se demande si le changement des institutions qu’elle a approuvé massivement il y a un mois et demi provoquera l’évolution de la gouvernance publique qu’elle attend et espère, si elle tirera donc un réel profit du changement en préparation dans les différentes sphères de l’Etat.

Il est impossible, bien sûr, de répondre aujourd’hui à ces questions. Mais ce que l’on peut tenir pour certain est le fait qu’au plus haut niveau de l’Etat, les attentes de la rue sont prises en compte et que le calendrier des échéances à venir sera fortement influencé par l’impatience que manifestent les citoyens de façon informelle. D’où cette idée que les trois ou quatre mois à venir pourraient voir se concrétiser les changements institutionnels prévus dans la nouvelle Constitution.

Comme l’a dit le président de la République à son retour du Sommet Afrique-Chine,  nous ne devrions pas tarder à être fixés sur ce point et c’est très bien ainsi.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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