Salon international de l’agriculture de Paris : conférence de presse d’Edmond Coulibaly sur le palmier à huile

Organisée en marge de la cinquante-septième édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2020), la conférence de presse du vendredi 28 février sur le stand de la Côte d’Ivoire a permis au directeur général, pour sa première participation à un salon international, de marquer le coup par une participation qualitative.

Une telle participation passe par la défense de l’huile de palme ivoirienne à Paris, explique-t-il. Et de s’appuyer sur les réponses de son ministre à la presse la veille. « Notre meilleur défenseur en la matière est le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani », a précisé d’emblée le directeur général.

En substance, l’argumentation du ministre consistait à dire la veille que les allégations tendant à faire croire que l’huile de palme a des “vertus douteuses” sur la santé humaine sont fausses et que les auteurs de celles-ci doivent cesser leurs manœuvres de déstabilisation. Car, estime-t-il : “L’huile de palme, c’est la meilleure huile et vous devez en faire la promotion”.

De ce fait, pour Edmond Coulibaly, le Conseil hévéa-palmier à huile (CHPH), avec sa nouvelle réforme, est désormais l’organe sur lequel il faut désormais compter pour créer les conditions d’une nouvelle dynamique de croissance et de développement des filières hévéa et palmier à huile en Côte d’Ivoire.

Le jury des gourmets du SIA a désigné Lucie Gbakayoro, de la Coopérative Mougnan, lauréate de la meilleure huile de l’année. Cette huile rouge a été jugée naturelle et nutritive dans les règles de l’art culinaire depuis les us et coutumes de la Côte d’Ivoire à en croire la plaidoirie de la lauréate. « Outre la production et la transformation du manioc en farine, grâce à la récolte de noix de palme, près de deux cents membres de la Coopérative participent à l’exploitation des palmiers à huile et subviennent au quotidien aux besoins de leurs familles », confie Lucie Gbakayoro, venue recevoir son Prix à Paris.

Répondant à une question de la presse congolaise, le directeur général a réaffirmé que la déforestation supposée être engendrée par les plantations de palmier à huile de palme est infondée. Pour meilleur témoin : l’écosystème ivoirien dans sa verdure que l’on peut contempler, vu du ciel, en le survolant.