Santé : François Ibovi décline la feuille de route de l’année en cours

Pour cette année qui vient de commencer, le ministère entend renforcer la législation et la réglementation dans le domaine de la santé ; augmenter ses capacités institutionnelles de gestion, ainsi que recenser les personnels de santé actifs en non actifs et opérer leur meilleure répartition sur l’ensemble du territoire national. Il devrait également mettre en place et appliquer le système d’évaluation du personnel de santé basé sur les performances ; appliquer les normes et procédures standards relatives à l’accueil des usagers dans les formations sanitaires.

« Les malades méritent respect et considération dans toutes les formations sanitaires du pays de la part de tout le monde : les médecins, les paramédicaux et l’administration sanitaire. Dans cette chaîne de solidarité, chacun joue sa partition avec abnégation et amour, conformément aux lois de l’honneur et de la probité », a invité le ministre François Ibovi.

Le ministère a également retenu cette année, la mise en place d’un programme d’assurance qualité des soins et de sécurité des patients dans les hôpitaux ; l’humanisation et la professionnalisation des services d’urgences. Cette feuille de route prévoit aussi la rationalisation et la sécurisation de la chaine de stockage, de distribution et de dispensation des médicaments ; la promotion des médicaments génériques.

Les autres priorités consistent à la mise en place des plans d’ouverture des hôpitaux généraux en construction dans les douze départements du pays ; l’élaboration et la mise en œuvre des normes et procédures standards opérationnels dans les laboratoires des hôpitaux. A cela, s’ajoutent l’élaboration et la mise en œuvre des textes réglementaires relatifs à l’application des normes standards des infrastructures, des équipements et dispositifs médicaux ainsi que l’opérationnalisation de l’équipe d’intervention rapide en cas d’épidémie dans chaque département.

Autres tâches assignées en 2016

Outre ces axes considérés comme prioritaires, l’attention du ministère de la Santé sera également retenue sur l’élaboration et la mise en œuvre des normes et procédures relatives à l’offre des soins et services de santé de la mère et de l’enfant dans les districts sanitaires. La tutelle devrait ensuite veiller à la mise en application du plan de repositionnement de la planification familiale ainsi qu’à l’atteinte des cibles fixées dans le cadre du programme élargi de vaccination. Ceci afin de garantir une plus grande immunisation de la population congolaise. Mettre en place les stratégies nationales de promotion de la santé des adolescents et des services de santé scolaires et universitaires ; mettre en place le programme d’assurance qualité des produits sanguins au centre national de transfusion sanguine, tels sont les autres axes.

Au regard de la recrudescence des épidémies dans certains pays de la sous-région, le gouvernement envisage de renforcer la surveillance épidémiologique et la riposte contre les épidémies, puis doter le pays d’un laboratoire national de contrôle des médicaments, des produits de santé, des aliments et des eaux. « Les différentes missions prescrites au ministère de la Santé et de la population sont à la fois exaltantes, ambitieuses et nobles. Elles ne doivent pas rester lettre morte, mais plutôt connaitre une exécution avec zèle et patriotisme, car de leur accomplissement dépendent l’amélioration et le renforcement de notre système de santé que le gouvernement veut coûte-que-coûte résilient », a instruit le ministre François Ibovi.