Santé : le R.Panabec prône l’utilisation d’un matériel personnel dans les salons de coiffure

C’est à l’occasion de la célébration en différé de la Journée mondiale de lutte contre le sida, que le R.Panabec a réuni un large public afin d’échanger sur cette maladie qui avait pour thème cette année au Congo « Zéro contamination de la mère à l’enfant ». Bienvenu Nzita et Guy Nzaba, les personnes ressources du R.Panabec, ont tour à tour entretenu l’auditoire sur la pandémie. Le premier orateur a développé le thème « Mon coiffeur ou ma coiffeuse, sauve moi » tandis que le deuxième est revenu sur le mode d’emploi des préservatifs masculins et féminins.

Après avoir énuméré les différents modes de contamination comme les rapports sexuels non protégés, la voie sanguine ou la transmission de la maladie de la mère à l’enfant, Bienvenu Nzita a exhorté les participants à observer les différents moyens de prévention que sont la fidélité, l’abstinence, le port du préservatif, sans oublier la stérilisation du matériel de coiffure. « Pour éviter la contamination à travers le matériel souillé chez le coiffeur ou la coiffeuse, le bon reflexe est que chacun amène ses propres objets de coiffure et se fasse coiffer avec. La même attitude devrait être adoptée dans les salons de manucure ou de pédicure très prisés par les femmes », a déclaré Bienvenu Nzita.

Le deuxième conférencier, Guy Nzaba, a fait la démonstration de l’utilisation du préservatif masculin puis féminin avant de demander à l’assistance d'en faire autant. Plusieurs questions et interrogations ont été émises telles les difficultés dans le port du préservatif, la composition du liquide lubrifiant, les risques après des rapports sexuels non protégés, pour ne citer que celles-là. Utilisant la manière pédagogique, les conférenciers ont éclairé la lanterne des participants par des réponses simples, étayées d’exemples illustratifs.

Clôturant l’activité, Julien Mbemba, le président national de R.Panabec, a exhorté le public mais aussi les membres du Réseau à mettre à profit les enseignements reçus. En effet, a t-il indiqué, avec les différents partenariats signés avec les ONG et sociétés de la place, les membres du Réseau sont appelés à intervenir dans les différentes sessions de formation et d’informations organisées dans la ville sur le VIH/sida. C'est pourquoi, ils doivent être à la hauteur pour honorer le réseau.

Créé en 2011, le Réseau panafricain pour le bien-être communautaire est une organisation non gouvernementale qui apporte l’aide, l’éducation et l’assistance multiforme aux personnes vulnérables, malades et aux sinistrés sans discrimination de race, de religion, d’appartenance politique ou ethnique. Le Réseau mène la lutte contre le VIH/sida, le paludisme, la drépanocytose, le diabète, la tension artérielle, les hépatites, les épidémies… Il fait aussi la promotion du don de sang bénévole et régulier, tout en luttant contre la pauvreté.