Santé : les prémières dames africaines résolues d' intensifier la lutte contre le sida et le cancer du col de l’utérus

Mercredi 28 Janvier 2015 - 15:15

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En marge de l’assemblée générale des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine (UA) qui se tient à Addis Abeba en Ethiopie, les conseillers techniques, membres de l’Organisation des premières dames d’Afrique contre le sida (OPDAS) se sont réunis, le 27 janvier dernier pour faire le point des actions menées et intensifier la lutte contre le VIH/Sida et le cancer du col de l’utérus sur le continent.

La délégation congolaise est conduite par Michel Mongo, secrétaire général de la Fondation Congo assistance que dirige l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso.

Au cours de leurs échanges, les conseillers ont jugé satisfaisant les avancées obtenues en matière de lutte contre ces maladies en Afrique, tout en soulignant que les efforts restent encore à faire.

En outre, ils ont réaffirmé l’engagement des premières dames d’Afrique à s’impliquer davantage  dans la mise en œuvre des différentes actions de l’OPDAS pour lui permettre d’obtenir plus de résultats dans la lutte contre la pandémie du sida en Afrique.

Le partenaire stratégique de l’OPDAS étant l’Onusida, le secrétaire exécutif de cet organisme onusien, Michel Sidibé, a salué  les actions menées par les premières dames d’Afrique en la matière.

Identifié comme étant la première cause de mortalité chez la femme, le cancer du col de l'utérus est responsable de 250 mille décès par an, dont 80% se retrouvent dans les pays en développement. En l’absence d’intervention rapide, la mortalité associée au cancer du col pourrait augmenter de 25% au cours des dix prochaines années selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour l’OMS, la lutte contre le cancer du col utérin est une grande priorité de santé publique. En 2005, la Résolution 5822 de l’Assemblée mondiale de la santé sur la prévention et la lutte contre le cancer a, une fois de plus, rappelé l’importance de l’enjeu que constitue cette maladie, en soulignant que seule une action élargie et intégrée pourra stopper cette pandémie mondiale.

Le cancer du col de l'utérus peut être évité grâce au dépistage précoce et à l'adminstration d'un vaccin. Raison pour laquelle l’OMS préconise qu’on agisse vite en rendant l’accès aux services de prévention abordable et efficace. D’autre part, il faut préconiser une action de vaccination de toutes les femmes pour les protéger contre l’infection au virus de papillon humain (HPV).

Signalons que le Congo a déjà expérimenté ce vaccin à travers des actions menées par l’épouse du chef de l’Etat, présidente de la Fondation Congo assistance. Déjà, l’an dernier, lors des célébrations de la Journée internationale de la femme et de la fête de l’indépendance à Sibiti, dans le département de la Lékoumou, Antoinette Sassou N’Guesso a procédé au lancement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus humains, à l’origine du cancer du col de l’utérus.

A cette occasion, de nombreuses jeunes filles dont l’âge varie entre 8 et 11 ans ont été vaccinées. Il faut dire que le vaccin anti HPV est destiné aussi à toutes les femmes qui n’ont pas encore eu des relations sexuelles.

Yvette Reine Nzaba