Santé publique : quatre cliniques médicales fermées à titre conservatoire

Samedi 17 Septembre 2022 - 14:45

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L’équipe de l’inspection générale de la santé a arrêté, le 15 septembre, l’exercice illégal des cliniques médicales dans les arrondissements de Brazzaville.

Les cliniques concernées sont la Fondation Matete, située au quartier château d’eau dans le premier arrondissement Makélékélé; la clinique internationale dans le troisième arrondissement Poto-Poto; la clinique Ngalipomi à Moungali, dans le quatrième arrondissement et la clinique Nouvelle vie médicité à Poto-Poto dont les travaux de construction ont été arrêtés. 

L’arrêt des activités de ces cliniques privées fait suite à la décision de fermeture à titre conservatoire signée par l’inspecteur général de la santé, le Pr Richard Roger Bileckot. En effet, l’inspection générale de la santé reproche à ces dernières l’exercice illégal de leur profession, mettant en danger la santé de la population.

La descente effectuée par les équipes des inspecteurs de la santé et de la police administrative chargée de l'exécution de cette décision a été mal accueillie par la Fondation Matete. Ses services de sécurité ont bloqué pendant plus d’une heure cette équipe avant une concertation à huis clos avec le responsable.

Les motifs reprochés à ces cliniques sont notamment l’absence d’autorisation d’implantation et d’ouverture, l’absence du médecin-responsable, l’absence d’autorisation d’exercice d’un médecin de nationalité étrangère ainsi que la récidive de mise en danger de la santé d’autrui.

Quant à la clinique internationale, où l’un des représentants s’en est pris à la presse sous le regard des inspecteurs, les motifs sont l’absence d’autorisation d’exercice de trois médecins et deux paramédicaux de nationalité étrangère, l’exercice illégal de la profession de la santé.  

La notification de la décision de fermeture invite les commissaires de police, chefs de division de la police administrative des arrondissements concernés à veiller à l’exécution de la note.    

Notons que l’inspecteur général de la santé, Richard Roger Bileckot, a rappelé avant la descente de sa direction la procédure de demande d’autorisation d’exercer au Congo.

« En 2016, le secteur avait insufflé une bonne dynamique. Actuellement, le constat a montré un relâchement. Le ministère de la Santé et de la Population a pris des arrêtés et décrets pour règlementer l’organisation, le fonctionnement et les normes de pratique qui nous permettent d'effectuer le contrôle », a-t-il déclaré

Lydie Gisèle Oko

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