Santé sexuelle et numérique : un atelier pour renforcer les connaissances et l’action des jeunesMardi 19 Août 2025 - 18:22 Experts en santé, institutions publiques, partenaires internationaux, influenceurs, journalistes et jeunes leaders participent du 19 au 22 août à Brazzaville à un atelier de formation consacré à la communication responsable et à la co-création de contenus en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) et de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Dans son mot d’ouverture, le Dr Urbain Lembemoko, directeur des populations vulnérables, représentant le directeur de la Population, a rappelé que « la santé des jeunes et leurs droits en matière de SSR constituent un enjeu stratégique pour le développement durable de notre pays ». Il a insisté sur la nécessité d’unir les efforts pour réduire les grossesses précoces, lutter contre le VIH et protéger les adolescentes des violences basées sur le genre.
Une approche inclusive et éducative pour un avenir sain Pour l’Unesco, co-organisatrice de l’atelier, il est essentiel d’aller au-delà des outils pour bâtir un cadre éducatif solide et inclusif. Brice Olivier Kamwa Ndjatang, représentant adjoint de l’institution onusienne au Congo, a souligné que « derrière les statistiques se cachent des vies bouleversées. Trop de jeunes filles deviennent mères avant 18 ans, trop de garçons et filles sont exposés au VIH. L’information fiable et adaptée est la première barrière de protection. Investir dans la communication responsable, c’est protéger les droits, l’avenir et le bien-être de notre jeunesse ».
Durant quatre jours, les participants exploreront de nouvelles approches pédagogiques, travailleront en groupes pour développer des contenus adaptés aux réalités locales et réfléchiront à des campagnes inclusives. Au-delà de la formation, c’est une vision commune qui se dessine : une jeunesse congolaise mieux informée, protégée et actrice de son développement, grâce à la synergie entre institutions, technologies et engagement communautaire. Une vision qui cadre avec les cinq axes de la phase 2 du programme O3, à savoir encourager un environnement institutionnel favorable, améliorer la qualité de l’éducation, autonomiser les jeunes par le numérique, créer des espaces scolaires et communautaires sûrs et renforcer le suivi-évaluation basé sur des données fiables. Merveille Jessica Atipo Légendes et crédits photo :1- Présentation de l'application Hello Ado par Lamine Diop et Juliette Emmanuel/Adiac ;
2- Le Dr Urbain Lembemoko, directeur des populations vulnérables, en compagnie du représentant adjoint de l'Unesco, ouvrant les travaux de l'atelier/Adiac;
3- Photo des organisateurs et participants à l'ouverture de l'atelier consacré à la communication responsable et à la co-création de contenus en matière de SSR et VBG/Adiac Notification:Non |