Sécurité publique de Pointe-Noire : les autorités policières se soulèvent contre le phénomène Kuluna

Lundi 3 Mars 2014 - 22:44

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le phénomène « Kuluna » qu’utilisent des bandits et consiste à ravir des biens à une tierce personne par la force, a été au centre du point de presse animé ce lundi 3 mars à la direction départementale de la police au Kouilou et à Pointe-Noire par le colonel de police jules Moukala Tchoumou, directeur central de la sécurité publique et porte-parole de la police nationale

Cette communication est faite en rapport avec l’augmentation du taux des actes criminels perpétrés par des bandes organisées dans la capitale économique depuis le 28 février dernier. « Il s’agit du phénomène Kuluna qui provient de la République démocratique du Congo. Ainsi, 90 personnes composées d'étrangers et de Congolais ont été interpellées par les services de police des deux départements en trois jours seulement. Le directeur général de la police congolaise, le général de brigade Jean François Ndenguet, a instruit aux policiers des départements de Pointe-Noire et du Kouilou, que les populations de ces départements doivent continuer à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes, car il n’existe pas dans la capitale des quartiers ou des zones de non droit. Les étrangers ne doivent pas profiter de l’hospitalité des autorités congolaises pour semer des actes criminels », a déclaré le colonel jules Moukala Tsoumou.

Ainsi, il saisit l’occasion pour demander aux populations de collaborer davantage avec les services de police de la ville, en dénonçant tous les fauteurs de trouble et bandits qui peuvent exister dans certains quartiers de la capitale. À cet effet, quelques numéros de téléphone des responsables de police des deux départements ont été communiqués au public notamment les numéros suivants : 05-582-81-64 ; 06-668-23-42 ; 06-668-57-35 ; 05- 551- 17 -20 ; 05 -551 -31- 64. 

Notons que ces bandits ont été arrêtés en possession d'armes blanches qui leur facilitent l’accès dans des domiciles, et de fausses pièces d’état-civil. Certains quartiers de la capitale comme Sangolo, Tsali, Raffinerie, Siafoumou sont réputés pour être le théâtre d'actes criminels par la police. C’est grâce à l’opération « Kumu » (signifie en dialecte vili « panthère ») que ces nombreux malfrats ont été arrêtés.

 

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Photo Adiac: Le colonel de police Jules Moukala Tchoumou (au fond) présidant la réunion.