Société civile : les organisations plaident pour la continuation des activités du PCPA-Congo

Mercredi 13 Avril 2022 - 12:25

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Le Programme concerté pluri-acteurs (PCPA)-Congo a tenu, du 12 au 13 avril à Brazzaville, son assemblée plénière locale de clôture sur fond de plaidoyer pour la continuation des activités avec les mêmes acteurs. 

Les délégués des cinquante-deux organisations de la société civile participant à l'assemblée plénière ont dressé le bilan des activités réalisées et relevé les difficultés rencontrées. Ils ont témoigné sur les formations interdépartementales et les projets de renforcement des capacités ainsi que sur la méthode de l’approche par les droits. 

La restitution en plénière et les débats ont également concerné le bilan dans les territoires ainsi que le bilan du dialogue avec les collectivités locales et les plans d’actions des dynamiques collectives.

« Nous étions alors convaincus du rôle capital de ce programme et son effet d'entraînement pour une société civile congolaise forte et capable de faire entendre sa voix. Avec plus de cent vingt membres aujourd’hui et associant les pouvoirs publics congolais, ce programme est plus qu’un succès », a indiqué Blanchard Ngouala, co-président du comité de pilotage.

La France, l’Agence française de développement, l’Union européenne et le Comité français pour la solidarité internationale ont travaillé avec le PCPA-Congo qui est engagé, depuis plus de douze ans, à lutter contre la pauvreté et les inégalités.

« Nous sommes très convaincus du rôle du PCPA pour une société civile forte et capable de faire entendre sa voix. Ce programme est plus qu’une réussite que nous félicitons. Aujourd’hui, il est important de capitaliser cette réussite », s’est exprimé Léa Tardieu, chargé de mission société civile à l’ambassade de France au Congo.

Dans sa phase pilote (2008-2010) et dans les villes comme Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso, le PCPA a renforcé l’expertise des organisations de la société civile et ouvert des espaces de dialogues avec les pouvoirs publics. Par ailleurs,sa phase II a connu une situation financière critique à cause du non-versement de la contrepartie de l’Etat congolais. Son budget a accusé un déficit de trois centq millions de francs CFA.

Alors que le programme est en phase de clôture, ses membres souhaitent capitaliser ses acquis et trouver la forme que prendra la structure d’après afin de favoriser leur autonomisation.

« Ces projets réalisés dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, du développement rural et agricole, de la résilience face à la vulnérabilité de nos concitoyens, des droits humains, de l’éducation, de la formation de l’insertion socio-professionnelle et de la santé ont permis sans aucun doute de créer une dynamique collective d’agir ensemble pour sortir de la précarité une frange de la population congolaise », a reconnu Aimé Blaise Nitoumbi, directeur général, ordonnateur national suppléant du Fonds européen de développement. Il a plaidé également pour la capitalisation des acquis de ce programme.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-Les membres du PCPA-Congo/Adiac 2-Aimé Blaise Nitoumbi, Léa Tardieu et Blanchard Ngouala/Adiac

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