Tennis: Daniel Chausse veut faire de Brazzaville une terre de la discipline

Samedi 26 Juin 2021 - 12:15

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L’échange avec le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education Civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi a permis à Daniel Chausse, président de l’Association de tennis des pays francophones de  vendre, le 24 juin,  son important  projet de faire de Brazzaville et le Congo une terre de tennis.  

Pour y arriver, Daniel Chausse a beaucoup insisté sur deux piliers essentiels, à savoir:  l’organisation et la formation.  « Il faut que nous organisions les activités de tennis. Il n’y a aucune raison que cette discipline ne soit pas portée par l’ensemble du  Congo et que Brazzaville ne soit pas une terre de tennis.  Brazzaville doit devenir une terre de tennis, qui prend sa place  dans le tennis mondial et notamment dans le tennis francophone », a expliqué celui qui représente l’ensemble des fédérations francophones de tennis, notamment trente-cinq fédérations, dont le Congo.  

Dans sa mission de rassembler toutes  les fédérations francophones, non pas pour être en opposition avec le monde anglophone, l’Association de tennis des pays francophones  s’inscrit dans la vision de proposer et d’assurer une organisation dans l’espace francophone du tennis. Sans le soutien des autorités le projet ne prendra pas corps.  « L’association est là pour essayer de  faire en sorte que dans cet espace, on joue davantage au tennis. Elle  a besoin d’avoir des interlocuteurs politiques ou du monde économique. Elle réunit et fédère, en même temps, elle  permet d’être l’ambassadeur de cet  ensemble à l’égard du monde politique et économique », a-t-il souligné.       

Le projet de faire de Brazzaville une terre de tennis consiste dans un premier temps à refaire complètement le pôle tennis, à le  réorganiser pour  qu’il ait du personnel pour l’entretien. Ce n’est pas tout. L’Association  va multiplier des stratégies pour attirer les jeunes à l’école de tennis grâce à ses différents formateurs.  Pour ce faire, elle  créera les conditions  pour favoriser sa pratique pour tous. 

« Les gens de Brazzaville ou d’ailleurs peuvent jouer au tennis en commençant par le  tennis loisirs, car on n’est  pas tous les champions. Mais pour que le projet  fonctionne, il faut aussi sortir des champions. Il faut aussi avoir une politique de formation de très haut niveau. Pour devenir un champion de  très haut niveau, il faut jouer non seulement à Brazzaville, non seulement au Congo et en Afrique, il faut jouer dans le monde entier, parce que c’est dans le monde entier que les tournois sont organisés », a expliqué Daniel Chausse. 

A l’aboutissement du projet, le président de cette association réfléchirait  à l’idée de lui donner un label Roland Garros Pôle Congo-Brazzaville, par exemple. « Cela pourrait être le pôle Roland Garros Congo-Brazzaville,  car  Roland Garros signifie plein de choses, de la terre battue. Il y a de la terre battue ici ; Et  le projet consiste  également à conserver de la terre battue en s’appuyant sur l’organisation d’un club avec une gouvernance. Il ne faut non plus oublier que bien organiser signifie une école de tennis », a-t-il insisté.

 

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Daniel Chausse échangeant avec Charles Makaya/Adiac

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