Test du VIH-Sida : plus de personnes convergent sur l'unité mobile de dépistage

Samedi 19 Septembre 2015 - 15:00

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Le Docteur Daniel Yokolo, a affirmé le 18 septembre à Brazzaville, que le taux de personnes volontaires à se faire dépister est bien supérieur au niveau des unités mobiles que dans les centres fixes.

Le constat de l’agent de santé est fait au terme d’une séance de dépistage, au rond-point de l’Institut français du Congo (Ifc), qu’a effectuée l’Unité mobile de dépistage du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls).

« Au niveau des unités de dépistage mobile et volontaire il y a plus de monde notamment plus d’hommes que de femmes. Ils viennent parce qu’ils se disent ne pas être connus du monde qui les entoure. Par contre dans les Centres de dépistage anonyme et volontaire où c’est un peu caché, les femmes préfèrent y venir en masse par rapport à leur nature honteuse », a expliqué le Dr Daniel Yokolo.

Du 14 au 25 septembre, les séances de dépistage qu’organise le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) donnent d'emblée de meilleures statistiques.

Selon ce docteur précité, 100 personnes sont dépistées en trois heures au niveau des  unités mobiles. Par contre au niveau des centres fixes on compte seulement 30 à 40 personnes en six heures et, en terme de séropositivité le pourcentage demeure à 3,1 %.

Le dépistage volontaire du VIH/Sida fait souvent peur à plusieurs personnes dans les centres de santé et lors des campagnes de dépistage volontaire de masse. Néanmoins, il présente plusieurs avantages, entre autres l’obtention des conseils de médecins spécialistes et bénéficier par la suite de la prévention ou de la prise en charge afin d’avoir les possibilités de surmonter le stress. Les malades peuvent également bénéficier d’un suivi social, nutritionnel, médical, biologique et pharmaceutique.

De nombreuses personnes ignorent être porteuses de l’infection à VIH/sida. La réalisation d’un test VIH volontaire en routine améliore la survie chez les patients infectés et réduit les infections secondaires.

A l’issue de cette campagne de dépistage, l’enseignant Marcel Akouala s’est découvert négatif et suggère aux jeunes de se dépister tous les trois mois. Par contre, Leticia Ndzouzi, une jeune demoiselle d’une trentaine d’années, réaffirme que : "se dépister très tôt serait une manière de prendre sa sexualité avec beaucoup de responsabilité". Par ailleurs, il suggère au CNLS de rendre permanent le dépistage mobile jusque dans les quartiers  périphériques de Brazzaville et dans nos villages de l'hinterland.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Séance de dépistage volontaire effectué par l'unité mobile du CNLS en collaboration avec l'UFPA

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