Vie associative : Culpac célèbre ses 40 ans d’existence dans la recherche de la paix

Lundi 2 Mars 2020 - 14:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Conseil universel pour la paix des nations et des continents (Culpac) a totalisé cette année quarante ans d’existence. A cet effet, la célébration de cet événement s’est déroulée, le jeudi 27 février, à Kinshasa au siège de cette structure internationale baptisé Citée de la paix. On a noté la présence de quelques personnalités.

Dans son mot de circonstance, le secrétaire général du Culpac, Daniel Santu Biko a d’emblée relevé que le monde aujourd’hui n’a pas de paix avec la menace d’une épidémie incontrôlable, le Coronavirus, qui entraine des morts, la déficience économique, la peur est presque partout dans le monde. Il a annoncé que le Culpac, créé en 1979, organisera une triennale pour ses activités sur la paix, les Droits de l’Homme et le développement pour marquer le parcours de son existence qui a été faite par la collaboration des institutions nationales et internationales, telles que le gouvernement de la République démocratique du Congo à travers les ministres de la Jeunesse, Sports et Loisirs, des Affaires sociales et les institutions de l’ONU, l’Unesco en particulier. Ainsi, le 13 juin 2020 se tiendra à Kinshasa la deuxième édition de la Journée internationale de la paix, avec les appuis, interventions et participations de tous pour la consolider, promouvoir, renforcer et célébrer la paix dans le monde.

Fondateur du Culpac, il a rappelé son initiative en décembre 1990 du Grand projet mobilisateur « Amitié culturelle internationale pour la paix, les Droits de l’Homme et le développement » dont les résolutions faites ont orienté le Culpac dans sa trajectoire durant les trente dernières années. Ledit programme vise « d’unir, de rapprocher et de rassembler des hommes de tous horizons, sans aucune discrimination, pour favoriser le respect mutuel et l’amitié internationale en vue de promouvoir la paix la compréhension, la solidarité et la communication par la culture générale des principes des Droits de l’Homme ; de promouvoir la paix, la vulgarisation des Droits de l’Homme ; et le développement intégral ».

Daniel Santu Biko a appelé à soutenir la gratuité de l’éducation de basée décrétée par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi, car la paix, a-t-il dit, c’est la jeunesse qui est l’avenir du Congo. Déplorant les phénomènes shegue (enfants de rue), Kuluna (jeunes bandits) à Kinshasa, il a rappelé que le colonisateur belge a commencé par l’éducation de la jeunesse, on venait chercher les enfants pour les amener à l’école. Tout enfant a droit à l’instruction, à l’éducation. Dans sa brève intervention, le ministre universel de la paix du Culpac, Dominique Khonde, a appelé les forces nationales et internationales à mettre des efforts ensemble pour le développement de la République démocratique du Congo dans la paix. Aussi a-t-il lancé un appel pour la grande fête de la paix le 13 juin prochain à Kinshasa.

Député nationale et présidente de la commission Droits de l’Homme à l’Assemblée nationale, Christelle Vuanga a, dans son allocution, commencé par paraphraser feu le président ivoirien Houphouët Boigny qui disait « la paix n’est pas un vain mot, mais un comportement ». Et d’ajouter que on parle de paix lorsque la République est bâtie sur les valeurs. La paix est diversement appréhendée selon les catégories sociales. « La formule qui veut la paix prépare la guerre n’existe plus, il y a la paix lorsque les Droits de l’Homme sont respectés », a conclu Christelle Vuanga.

Invité à la cérémonie, le ministre près le président de la République André Kabanda Kana, empêché a délégué son représentant avec son message. L’on retient de ses propos que la paix n’est pas toujours synonyme d’absence de la guerre, elle implique aussi le bien-être social, l’épanouissement de chacun, la justice équitable. Quant au représentant du ministre de la Culture Jean-Marie Lukunji Kikuni également empêché, il a signifié : « Si la culture fait la spécificité d’un peuple, le fait culturel unit les hommes ». Il a ajouté que la culture est un outil, un vecteur de paix, et la culture congolaise est une culture de paix, de solidarité, de dialogue et de pourparlers. Pour lui, la paix est facteur de développement, la production culturelle ne peut se faire que dans un environnement de paix.

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Les responsables du Culpac et les intervenants à la cérémonie

Notification: 

Non