WhatsApp : le partage des fausses nouvelles devient pathologique

Quand en 2009 Jan Koum et Brian Action créaient le WhatsApp, qui voudrait tout simplement s’interroger en français « Comment ça va ? », ils souhaitaient avoir un service de messagerie qui fonctionnerait de façon rapide et fiable plus que le SMS. Tout ceci pour rendre des grands services à l’humanité tout entière, surtout que le monde est devenu aujourd’hui un village planétaire. Mais les utilisateurs de cette application ont petit à petit donné une direction déviante et mensongère à celle-ci.

Oui, le whatsApp permet des échanges de messages, images, vidéos ou messages audio via Internet. A dire vrai, trop d’informations voire même erronées ont envahi cette application pourtant salutaire à ses débuts. Ces derniers temps, tout le monde est piqué par on ne sait quel moustique pour « partager » des informations de façon brutale et brute avant qu’elles ne soient certifiées comme vraies.

A travers la célébrité de cette application, des gens peuvent soit partager une discussion, soit une photo, une vidéo ou encore un fichier ou un message vocal avec d'autres. Mais le vrai problème qui se pose actuellement, c’est la certitude ou bien le contenu de ce qui est partagé. Et comme, l’usage de cette application devient incontournable vu des différents services qu’il rend, ne serait-il pas souhaitable que son utilisation soit beaucoup plus responsable et raisonnable ?

Aucun pays ou aucune personne aujourd’hui ne peut s’en passer de cette application. Malheureusement, le quota des informations reçues par jour et de qualité douteuse est plus important que celui des informations fiables. Le WhatsApp est trop entré dans la vie privée des gens et nombreux en paient le lourd tribut. Avec des imaginations de toute sorte, des autorités sont salies, diffamées et dénigrées de la façon la plus impitoyable. En trois ou cinq minutes seulement, des informations mensongères peuvent faire le tour du monde, à travers des partages et transferts inouïs.

Avec cette allure, et même des informations réelles risquent de tomber dans la banalité, alors qu’il n’en est pas question. Encore que le plus souvent, l’expéditeur demande toujours à son destinataire de les partager au moins à plus d’une vingtaine de personnes. Et au plan social, ces informations erronées tendent à infantiliser des masses, car de nombreuses personnes les « avalent » comme des comprimés sans même un esprit critique. C’est grave ! Alors où allons-nous avec toute cette cacophonie ?

En clair, soyons prudents quand nous recevons des messages, vidéos et autres qui font planer dans notre esprit le doute. Tâchons de ne pas les partager ou les transférer aussi car nombreuses parmi elles sont pour des fins de diffamation et de diabolisation. Ce n’est que de cette façon-là que nous pourrons sortir de ces « sottisiers ». Affaire à suivre !