Économie

Devant l’effritement des recettes publiques, le gouvernement s’apprête à soumettre un collectif budgétaire à la sanction du Parlement.
« Tenant compte de la situation économique internationale, et de ses effets sur les économies en développement, dont celle de la RDC, mais aussi de la dominance budgétaire dans la politique économique actuelle, il a été résolu, à l’instruction du président de la République, de préparer un collectif budgétaire pour arrimer les prévisions tant en recettes qu’en dépenses sur des paramètres réalistes ». Ces termes contenus dans le communiqué ayant sanctionné la réunion de la Troïka stratégique du lundi 21 mars traduit l’embarras du gouvernement face aux effets pervers de la chute des matières premières dont l’impact négatif sur les recettes publiques est à redouter.
Aujourd’hui plus qu’hier, l’Exécutif ... Lire la suite

Ce mardi 22 mars, les syndicats de la Société commerciale des postes et télécommunications (SCPT) ont mobilisé les travailleurs sur l'esplanade de la maison de la Poste pour manifester contre la volonté de l'autorité de tutelle de céder la gestion de la fibre optique à une autre société au détriment de l'ex-OCPT qui reste le réseau de référence auquel se connectent les opérateurs du secteur.
Interrogé par la rédaction, un syndicaliste a accusé ouvertement le vice-premier et ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de la Communication (PT & NTIC), Thomas Luhaka, de confier la gestion de la fibre optique à une autre société au détriment de la SCPT. En effet, l'autorité de tutelle a montré un attachement au projet de création d'un grand réseau urbain pour déployer la fibre optique dans la ville. Le motif ... Lire la suite

La Banque mondiale (BM) estime à 1,3 milliard les individus qui vivent ou survivent directement grâce aux forêts par leur travail, leurs moyens de subsistance et leurs revenus. Au total, le secteur du bois génère 54,2 millions d'emplois, soit 13,2 millions d'individus dans l'économie formelle et 41 millions dans l'informel. L'institution de Breton Wood a réaffirmé sa détermination à continuer à conduire les différentes initiatives pour renforcer leur rôle dans le développement de l'environnement.
Le 21 mars est une journée dédiée aux forêts et donc l'occasion propice de réfléchir sur leur place centrale dans l'écologie et le changement climatique. C'est également l'occasion de procéder à une évaluation des retombées au niveau économique, social et sanitaire. En effet, il est établi que les bassins versants et les zones humides boisés fournissent environ ... Lire la suite

Sur plus de 230 pages, le Premier ministre de la RDC a présenté son chemin du développement en dépit des embûches. D'emblée, il n'y a pas de recette miracle que les réformes structurelles et l'engagement commun de l'élite politique et intellectuelle pour réaliser le rêve d'un Congo émergent.
"Pour un Congo émergent" , le livre entretien d'Augustin Matata Ponyo Mapon coécrit avec le journaliste Kibambi Shintwa et vendu à un prix très faible (à peine 9 000 FC) fournit à la fois un bilan de l'action gouvernementale et des perspectives d'avenir pour un Congo dont l'économie a connu une véritable mutation ces dernières décennies. Il définit déjà les piliers indispensables pour encadrer le développement du pays, en l'occurrence les réformes structurelles et l'engagement commun de l'élité politique et intellectuelle.
Mais il va plus loin bien entendu en ... Lire la suite

D'ici à 2030, les pays producteurs de pétrole devront mettre fin à la technique du brûlage de gaz à la torche. Il s'agit d'une Intiative lancée en avril 2015 par la Banque mondiale (BM) et les Nations unies. Avec le temps, d'autres entités dont les pays et les compagnies pétrolières ont adhéré à cette action de grande envergure pour éliminer une source potentielle de pollution dans le monde.
À ce jour, la liste des partisans de l'Intiative s'est allongée considérablement : 18 gouvernements de pays producteurs, 20 compagnies pétrolières et 11 organismes d'aide au développement. Sur cette liste des entités participantes, il y a trois pays africains représentés, en l'occurrence l'Angola, la République du Congo et le Gabon. Les autres grands producteurs de la région dont le Nigéria, la Guinée Équatoriale, l'Algérie, la Lybie, le Cap Vert et le Tchad n'ont ... Lire la suite
Dans le but d’alimenter de façon pérenne en électricité 60 localités du pays, le gouvernement congolais en partenariat avec la Banque africaine de développement, cofinancent un projet dénommé: "électrification rurale du Congo".
Pour l’exercice en cours dont les bénéficiaires sont : Cinq localités dans les départements de Pointe-Noire (Ngoyo) et du Kouilou (Nzassi), dix-huit dans la Bouenza (Madingou et Mabombo), seize dans les plateaux (Djambala et Mbon), vingt et un dans la Cuvette(Boundji) et Cuvette-Ouest (Okoyo), le comité a adopté un budget qui s’élève à 6 milliards 478 millions 929.221 FCFA.
Interrogé sur les critères de sélection de ces différentes localités, le chef de ce projet, Geoffroi Ngangoué Dzon, a souligné que ces potentielles bénéficiaires n’ont pas été prises en compte, lors du précédent projet de même nature, qui avait été ... Lire la suite
«Comment l’innovation et la technologie peuvent-elles favoriser le développement de l’économie verte en Afrique subsaharienne ? », c’est le thème qui sera développé à la 7ème édition du Forum international green business (FIGB), qui se tiendra à Pointe-Noire du 17 au 19 mai prochains.
Evoquant les raisons de ce thème : Didier Sylvestre Mavouenzela, président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de la ville, structure organisatice de ce forum en partenariat avec la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), a expliqué que l’innovation et la technologie sont les clés de développement de l' Afrique . « La technologie permet de partir du niveau artisanal au niveau industriel. Si on veut sortir l’économie verte de l’artisanat, il faut regarder les techniques disponibles et surtout ... Lire la suite

Selon les données Global Findex, plus de 40 % des femmes dans le monde n’ont pas accès aux services financiers formels. En Afrique subsaharienne, elles sont seulement 30 % à posséder un compte bancaire, moins de 10 % au Moyen-Orient. Quant aux autres régions du monde, elles représentent 67 % pour l’Asie de l’Est et Pacifique, 49 % pour l’Amérique et les Caraïbes, 47 % pour l’Europe et l’Asie Centrale et enfin 37 % pour l’Asie du Sud. La région subsaharienne est donc l'avant-dernière de la liste.
Une analyse plus approfondie des données Global Findex permet de constater qu’une femme a moins de chance qu’un homme de posséder un compte bancaire et d’avoir recours à une forme d’emprunt formelle dans les pays en développement. Actuellement, a-t-on appris, le Groupe de la Banque mondiale a initié des projets dans une vingtaine de pays dont la ... Lire la suite
L’économie centrafricaine recouvre la santé, d’après un dernier rapport de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Au premier trimestre 2016, le pays a retrouvé son niveau d’avant 2010, avec un PIB de 5,2%.
Le vice-gouverneur de la BEAC, Mahamat Taïr Nguilid, qui s'exprimait lundi à Bangui lors d'une réunion d'évaluation de la situation économique de la RCA, a indiqué que cette embellie économique marquée par la relance de certains secteurs d’activités, lui donnait du baume au cœur. Cette relance des activités, d’après ce dernier, est due au retour au vivre ensemble dans le pays depuis un certain moment. Il y a surtout, a-t-il ajouté, le retour des opérateurs économiques qui avaient fui le pays et la reprise des activités agricoles délaissées, pendant les violences communautaires par les agriculteurs et les éleveurs.
Il a, par ailleurs, ... Lire la suite
Depuis un moment, acheter du poisson fumé ou d’eau douce sur le marché, donne du fil à retordre à bon nombre de ménage qui désire consommer frais. Actuellement, la mallette de 35000 est vendue à 70.000FCFA. Les tas dont les prix oscillent entre 1000FCFA et 2500FCFA ont considérablement diminué de volume. A quoi est réellement due la spéculation autour de ce produit tant prisé et nécessaire pour une alimentation équilibrée ?
D’emblée, une vendeuse de poisson au marché de Ouenzé a réagi en ces termes : «je suis obligée de diminuer le nombre de poissons qui forment un tas, parce qu’il me faut quand même avoir du bénéfice. Il y a deux semaines j’ai acheté la mallette à 40.000 FCFA et actuellement elle revient à 65.000 FCFA, voire 70.000 FCFA. Voyez-vous ? ».
Fethy, une consommatrice de poisson exprime sa désolation face à la montée vertigineuse ... Lire la suite