Politique

Depuis avril dernier, l’institution onusienne se dit disposée à apporter ses bons offices pour un dialogue dans le cadre du processus électoral en RDC.
Les consultations politiques amorcées par le chef de l‘État afin de baliser la voie à la tenue d’un dialogue nationale poursuivent leur bonhomme de chemin. Si pour les confessions religieuses et d’autres catégories sociales, le problème ne s’est véritablement pas posé au regard de l’affluence de leurs représentants observée au Palais de la Nation, il n’en est pas le cas avec les partis politiques et, particulièrement, avec ceux de l’opposition. Une frange importante de cette opposition continue d’évoluer en dehors du processus. Elle n’est visiblement pas prête à adhérer à la dynamique enclenchée pour laquelle elle n’y perçoit aucun intérêt. L’Union pour la démocratie et le progrès ... Lire la suite

Pour cette ONG, la protection légale des communautés est la condition sine qua non de l’exploitation des ressources naturelles du pays.
L’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho) a présenté, le 5 juin, au Centre Carter, à Kinshasa, son rapport d’enquête relevant les impacts des activités de la société minière Ruashi Mining sur la vie des communautés locales de Luano, Kalukula et Kawama, dans le Katanga. Ce document, qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de loi type dans le domaine des mines, est le fruit de six mois de travail sur le terrain mené par les enquêteurs de cette ONG.
Cette étude, à la suite des autres travaux menés dans ce secteur à travers le pays par cette ONG et d’autres acteurs aussi, a, en effet, révélé que la population s’est plus appauvrie qu’elle tire profit de ces projets miniers. Cette ... Lire la suite
Il y a exactement dix-huit ans qu’avait commencé la guerre civile au Congo dite du "5 juin 1997" avec son lot de pertes en matériel et en vies humaines.
Pour commémorer ce triste évènement, l’Eglise catholique du Congo a organisé le vendredi 5 juin dernier, une messe pour la paix en présence du couple présidentiel, à la place Mariale de la Cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville, pour implorer la miséricorde de Dieu qui doit empêcher le pays de se replonger dans le cycle de violence aveugle.
L’atmosphère politique délétère qui caractérise actuellement le pays entretenue par le débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002, est entre autres, éléments justificatifs de cette messe pour la paix.
Dans son homélie, l’archevêque de Brazzaville, Mgr Anatole Milandou a tenu à préciser aux responsables politiques, administratifs, ... Lire la suite
Prélude à sa sortie officielle qui a eu lieu ce 06 juin, le mouvement national pour la nouvelle République (M2NR), a animé le 03 juin à Brazzaville, un point de presse au cours duquel cette plateforme a défini les contours de la nouvelle République en perspective. Il s'agit entre autres de la conscientisation des citoyens.
Dans sa déclaration de principes rendue publique à cette occasion, ce mouvement se propose de faire la promotion et le développement de l’esprit de solidarité, de partage et d’espérance parce que, a expliqué son porte-parole, Léon Juste Ibombo, c’est le ciment nécessaire pour maintenir le lien entre les personnes ayant une communauté d’intérêts pour le bien de tous.
Dans sa vision, le M2NR se dit être une association libre pour une société civile responsable et entend fédérer ... Lire la suite
Après avoir violé l’interdiction de participer aux consultations politiques initiées par le président de la République, Armand Mpourou, président de la Dynamique pour le développement du Congo (DDC) ; Patrick Ngoma représentant l’association « La chaîne » et Joseph Kignoumbi Kia Mboungou ont été suspendus du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad).
L’acte de suspension a été rendu public le 4 juin à Brazzaville par le Frocad qui, dans une déclaration sur les consultations avait refusé, avec toutes ses composantes, de prendre part à ces assises. Dans un communiqué datant du 30 mai dernier, le Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel, plateforme politique, avait également adhéré à la position de l’ensemble de l’opposition réunie au sein du Frocad. À cet effet, le ... Lire la suite
Cette déclaration de la Dynamique pour le développement du Congo (DDC), un parti d'opposition, a été recueillie par la presse le 4 juin, dans le cadre des consultations politiques initiées par le chef de l'État.
Pour comprendre l’esprit de cette déclaration, il faut préciser que la DDC est membre du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel (Frocad). Or ce dernier avait rejeter l’initiative du président de la République alors que la DDC a répondu favorablement après décision de son bureau politique. C'est ainsi qu'elle a réaffirmé sa position au chef de l’État sur la Constitution du 20 janvier 2002, du dialogue national et du référendum.
Se prêtant aux questions de la presse, relatives à d’éventuelles sanctions que pourrait prendre le Frocad, le premier secrétaire de ce parti d’opposition, Armel Lounou, a affirmé qu’aucun statut ... Lire la suite
L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a suspendu, à titre conservatoire, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Bilong Mboungou et Clément Mouamba. Motif : avoir participé, contre l’avis du parti, aux consultations politiques initiées par le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso.
Les sanctions contre ces trois personnalités ont été prononcées par le Bureau politique de l’Upads. Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Bilong Mboungou et Clément Mouamba font partie des cadres de premier plan de l'Upads, parti de l’opposition congolaise.
Le parti leur reproche la violation des textes de base et le non-respect des décisions internes. En effet, « …Conformément aux articles 90, 93, 99 des statuts et 183, 184, 187 et 192 du règlement intérieur du parti pour motif grave suivant : participation aux consultations sur la vie de la nation et de l’État, initiées ... Lire la suite
À la faveur d’un point de presse tenu le 03 juin à Brazzaville, le Parti pour la nouvelle démocratie au Congo (PNDC), du président Paulinsky Martin Bouenissa a proposé la création d’un nouvel espace politique au Congo dénommé « espace politique des indépendants ».
Cet espace, a expliqué l’orateur, tient du fait que l’arène politique est caractérisée aujourd’hui par une bipolarisation dangereuse sans vision idéologique claire et dont la volonté se résume uniquement au désir de conquérir le pouvoir et de s'y maintenir par tous les moyens. Aucune force intermédiaire pouvant jouer à l’équilibre n’est présente actuellement.
En effet pour ce parti, les forces du centre actuelles sont cataloguées comme faisant la volonté du pouvoir, de même que l’opposition dite modérée. Devant cette impasse, le PNDC, s’inscrivant dans le ... Lire la suite

Faisant référence à la résolution 2211 adoptée en mars par le Conseil de sécurité de l'ONU, l'UDPS d’Étienne Tshisekedi déclare qu’il participera au dialogue si celui-ci est piloté par la communauté internationale.
Alors que se poursuivent au Palais du peuple les consultations avec les partis politiques conformément à l’agenda établi à cet effet, des voix d’élèvent au niveau de l’opposition pour décrier, pour la énième fois, la démarche du chef de l’État. Curieusement, l’on assiste à un revirement à 90 degrés de certains partis politiques qui, hier encore, étaient plutôt favorables au dialogue. Le cas de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui s’est démarqué du groupe de Fatima pour appuyer l’idée du dialogue est patent. Ce parti historique, une des principales forces politiques de l’opposition, n’est plus ... Lire la suite

Le nouveau promu remplace à ce poste son collègue Muhindo Akili « Mundos » relevé de ses fonctions pour inefficacité dans la lutte contre les groupes armés dont principalement les rebelles ougandais de l’ADF.
En proie depuis plusieurs mois à un cycle de violence hors du commun, la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu est loin de conjurer le démon de l’instabilité et de l’insécurité. Préoccupé par la situation sécuritaire qui y prévaut sur fond des massacres récurrents des civils (plus de quatre cents morts ont été enregistrés depuis le mois d'octobre), le gouvernement vient de passer à l’acte en décidant d’apporter un changement à la tête de l’opération Sokola1. Cette dernière n’ayant pas atteint les objectifs qui lui sont assignés, notamment la neutralisation des rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées ... Lire la suite