Politique

Réagissant au discours du chef de l’État devant le congrès, le secrétaire général du Rassemblement des Congolais démocrates et nationalistes (RCDN), une figure de l’opposition congolaise, estime que Joseph Kabila n’a pas rencontré les attentes des Congolais. Dans cet entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville, il estime que la situation du pays est contraire à la conception du chef de l’État.
Les Dépêches de Brazzaville : Quelle lecture faites-vous du discours du chef de l’État devant le congrès ?
Moïse Moni Della Idi : C’est un discours indigeste et insipide. C’est un rendez-vous manqué de M. Kabila avec le peuple congolais, parce que lorsque des milliers de gens meurent par jour parce qu’ils manquent de quoi manger et de quoi se soigner, parce qu’ils sont tués par des forces négatives, et il y a en face un gouvernement incapable de ... Lire la suite
Mis en place en 2011 en vue de résoudre les faiblesses constatées, au lendemain des législatives de 2007 et de la présidentielle de 2009, le Projet de renforcement des capacités des acteurs étatiques et non étatiques, s’est achevé le 16 décembre à Brazzaville à travers sa troisième phase.
Selon le coordonnateur du Programme démocratie, gouvernance et processus politique à l’institut Goré, Mamadou Seck, « On peut retenir que pas moins de 400 acteurs de la société civile, des médias, des organes de gestion des élections, des instances en charge du litige électoral, les organes de régulation au Congo ont pu renforcer leurs capacités pour pouvoir désormais accompagner le processus électoral congolais, et au-delà, tous les processus politiques ultérieurs à venir dans le pays ». Ce projet a été mis en œuvre par le gouvernement en partenariat avec ... Lire la suite

Organe consultatif, le CES a pour mission d'émettre des avis techniques sur les questions économiques et sociales que le président de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat et le gouvernement lui ont soumises.
Journée mémorable que ce 16 décembre pour les membres du Conseil économique et social (CES) entrés officiellement de plain-pied dans l’exercice de leurs fonctions. La cérémonie inaugurale, qui consacre le lancement des activités de ce nouvel organe venu enrichir l’architecture institutionnelle du pays a eu lieu à la cité de l’Union africaine en présence du président de la République, Joseph Kabila Kabange. Une cérémonie sobre dans son agencement à la laquelle ont rehaussé de leur présence sénateurs, députés, ministres, ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques et d’autres personnalités. Après le rappel des circonstances ... Lire la suite

Décidément, on n'est pas encore sorti de l'auberge au Mouvement de libération du Congo (MLC) depuis la nomination de trois de ses cadres au sein du gouvernement de cohésion nationale.
Le remplacement du secrétaire général Thomas Luhaka promu vice-Premier ministre en charge des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication par la députée Eve Bazaïba est venu, comme qui dirait, rajouter à la confusion au sein de ce parti. Le collège des fondateurs est vite monté au créneau pour récuser cette nomination non conforme, d’après lui, aux statuts et règlement d’ordre intérieur régissant le fonctionnement du parti. Cette décision rendue publique le 14 décembre par l’inspecteur général du MLC, Jacques Djoli, aurait été prise par le président du parti Jean-Pierre Bemba depuis sa cellule de la Haye.
Bien que présentée comme telle, la ... Lire la suite
Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le 15 décembre à Brazzaville, le collectif des partis de l’opposition congolaise, signataire de la déclaration du 17 août 2012, a une fois de plus invité le pouvoir à aller au dialogue.
Abordant pèle-mêle les questions d’actualité, ce groupement de partis a abordé plusieurs points notamment les « atteintes aux droits et libertés démocratiques », « les menaces et autres intimidations », le changement de la constitution du 20 janvier 2002, le dernier sommet de la Francophonie de Dakar et enfin le dialogue national.
S’agissant par exemple des « atteintes aux droits et libertés démocratiques », ces partis ont souligné que celles-ci sont matérialisées par les obstructions aux réunions des partis politiques de l’opposition ainsi qu’aux mesures liberticides à l’encontre des ... Lire la suite
Pierre Ngolo l'a fait savoir dans son allocution prononcée le 14 décembre à l’ouverture de la première session ordinaire du conseil fédéral de la ville de Brazzaville. C'est en abordant l’actualité nationale dominée par le débat sur la Constitution du 20 janvier 2002 que le secrétaire général du Parti congolais du travail a rappelé à l'assistance composée de membres du parti que la deuxième réunion extraordinaire du bureau politique avait engagé le parti dans ce débat.
Il a rappelé qu'une commission du Bureau politique a été mise en place et que celle-ci travaille continuellement sur le sujet. Pour lui, le débat sur la constitution est un débat démocratique face auquel la foi des acteurs politiques congolais est soumise à l’épreuve. « Se parler sans relâche en sachant reconnaître au peuple la prérogative qui lui revient dans toute société ... Lire la suite

Le chef de l’État s’est plié, le 15 décembre, à l’exigence constitutionnelle qui l’astreint à prononcer devant la représentation nationale, à la faveur de la clôture de la session de septembre, un discours sur l’état de la Nation.
C’est dans un hémicycle du Palais du peuple pris d’assaut par les députés et sénateurs que Joseph Kabila a fait le tour d’horizon de la situation sociopolitique du pays en mettant un point d’honneur sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale en fédérant toutes les forces autour de l’idéal de la reconstruction et du développement. Consolider la paix, rendre effective l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, appliquer les recommandations des concertations nationales, accélérer le processus de la décentralisation, appuyer le processus électoral et améliorer les conditions ... Lire la suite
Les parlementaires ont clos, le samedi 13 décembre au palais des congrès à Brazzaville, la session ordinaire consacrée à l’examen du projet du budget de l’État exercice 2015 sans que celui-ci ne soit examiné ni adopté. Les raisons de ce report n’ont pas été données au public.
Selon quelques informations glanées dans les couloirs du Palais des congrès, il semblerait que le gouvernement serait en train de revoir sa copie du projet de budget à cause de la baisse considérable du prix du baril du pétrole car le budget de l’État congolais reste essentiellement dépendant des recettes du pétrole en dépit de l’ambition du gouvernement de diversifier l’économie congolaise. En 2015, il convient de le rappeler, les recettes pétrolières intégrées dans le budget sont estimées à 2202 milliards de FCFA.
Dans leurs discours de clôture de la session ... Lire la suite

« Bien que des étapes importantes aient été franchies, l’exécution des recommandations contenues dans les déclarations de Nairobi reste lente », ont constaté les émissaires des Nations unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne et des États-Unis dans un récent communiqué.
Le 12 décembre, l’accord de paix signé à Nairobi entre l’ex-mouvement rebelle M23 et le gouvernement venait de totaliser une année. Une année de stagnation qui dénote du peu de progrès accomplis dans l’exécution des recommandations contenues dans cet accord de paix. Dans un communiqué publié le week-end, les envoyés spéciaux de la communauté internationale ont stigmatisé la lenteur de la mise en œuvre de cet accord conformément aux engagements pris par les deux parties concernées. L’on rappelle qu’au terme de cet accord, le M23 s’engageait à mettre fin à sa ... Lire la suite

La publication du calendrier global des élections reste toujours tributaire du budget triennal attendu du gouvernement et de la levée par l’Assemblée nationale des options fondamentales en rapport avec la suite du processus électoral.
Lentement mais surement, l’année 2014 s’apprête à tirer sa révérence sans que le pays ne soit doté d’une loi électorale susceptible de baliser la voie pour la tenue des scrutins électoraux crédibles et transparents. Ce déficit constitue un motif d’inquiétude lorsqu’on sait que l’année 2015 sera essentiellement électorale. Ce qui requiert la mise à la disposition de la Céni des outils nécessaires dont elle a besoin pour mener à bien sa mission. À ce jour, cette institution électorale se bute à deux questions majeures qui entravent son bon fonctionnement. Il s’agit, d’abord, du budget triennal du processus ... Lire la suite