Afrique-Monde
Lors du sommet africain de l’énergie tenu le 28 janvier, en Tanzanie, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a présenté les potentialités dont regorge le bassin du Congo, tant en matière d’hydroélectricité que d’énergie solaire.
« Les pays du bassin du Congo ont déjà identifié un ensemble de projets en eau et en électricité. Je dis 200 mille mégawatts. En le disant, je fais allusion à l’extraordinaire site d’Inga et d’autres. Au niveau du bassin du Congo, avec le projet que nous lançons aujourd’hui, nous sommes en mesure de fournir l’électricité à l’Afrique », a indiqué le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.
La transition énergétique tant souhaitée participerait à l’atténuation, d’où l’accent mis sur les énergies renouvelables qui réduisent la dépendance aux combustibles polluants tels le ... Lire la suite
La Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont organisé, le 28 janvier à Dares Salaam, en Tanzanie, un sommet africain de l’énergie pour faire avancer un plan visant à fournir de l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030. L’initiative a réuni plusieurs chefs d’Etat africains dont le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso.
Douze pays, à savoir la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Libéria, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie ont présenté des pactes énergétiques nationaux détaillés qui fixent des cibles pour renforcer l’accès à l’électricité, accroître la part des énergies renouvelables et attirer des capitaux privés supplémentaires.
Ces plans d’action nationaux assortis de ... Lire la suite
L'Union européenne (UE) a annoncé une aide humanitaire d’urgence de 60 millions d’euros en faveur de la population déplacée dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
La RDC est le théâtre de violents combats entre les Forces armées congolaises et le groupe armé rebelle M23. À la suite des derniers développements intervenus dans l’Est du pays, l’UE se dit prête à renforcer son aide d’urgence, en faveur de la population déplacée de Goma et des environs. Cette aide humanitaire, qui finance notamment des abris, des livraisons de nourriture ou encore des équipements permettant un meilleur accès à l’eau potable, « porte le montant total de l’aide humanitaire de l’UE à la RDC à plus de 272 millions d’euros depuis le début de l’année 2023 », note le communiqué.
Le M23 mène un assaut contre la ville de Goma, chef-lieu de la ... Lire la suite
Lors de grands rassemblements populaires au Burkina Faso, au Niger et au Mali, des milliers de personnes ont manifesté, le 28 janvier, pour célébrer la sortie officielle de ces trois pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Une cérémonie officielle de montée des couleurs dans les pays de l’AES a été organisée. Le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, a rappelé que la création de l’AES est une réponse qui est en phase avec les aspirations profondes de la population. "Une réponse qui veut aller vers un espace réel des peuples, vers un espace réel d’intégration économique, de solidarité et de fraternité. En prenant cette mesure, nos trois chefs d’État ont pris la mesure juste », a déclaré le chef de la diplomatie burkinabè. Plusieurs orateurs ont pris la parole au cours du meeting.
"À ... Lire la suite
Le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya, la France, le Congo ont vu leurs chancelleries à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), subir, le 28 janvier, diverses dégradations, l’œuvre de manifestants qui semblaient faire un lien avec les événements à l’Est du pays.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux dans la journée montraient des personnes prenant d’assaut une des résidences de la mission diplomatique de la République du Congo à Kinshasa. Un drapeau flottant dans la cour a été arraché et emporté tandis qu’une voix, sans doute l’homme qui filmait la scène, témoignait de ces violences. « On est en train de casser la résidence de l’ambassadeur du Congo Brazzaville, incroyable, incroyable ! » répétait-t-il. Après vérification, il s’est agi non pas de la résidence de l’ambassadeur mais d’une bâtisse ... Lire la suite
Viols, pillage, pénurie alimentaire mais aussi risque de dissémination du virus Ebola..., l'Organisation des Nations unies (ONU) et le Comité international de la Croix-Roug (CICR) ont alerté, le 28 ja,vier, sur l'impact dévastateur des violents affrontements à Goma, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), demandant des "pauses et des couloirs humanitaires".
Le CICR "est très préoccupé par la situation au sein du laboratoire de l'Institut national de recherche biomédicales qui fait face à un risque de coupure d'électricité", a déclaré le directeur régional du CICR, Patrick Youssef, lors d'un point de presse à Genève.
L'organisation appelle à préserver les échantillons qui peuvent être touchés par les affrontements, alertant sur les "conséquences inimaginables si les souches bactériologiques, dont le virus Ebola que le laboratoire abrite ... Lire la suite
Plusieurs ambassades ont été attaquées, le 28 janvier, dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) par des manifestants dénonçant le conflit dans l'Est de ce pays.
Les ambassades concernées sont celles du Rwanda, de l’Ouganda, de France, de Belgique et des Etats-Unis. Dans la matinée, elles ont été la cible de manifestants qui ont provoqué des incendies et endommagé des postes de garde. Ces manifestations ont éclaté pour protester contre les violences dans l’Est de la RDC. Les manifestants reprochent aux ambassades occidentales leur passivité dans les événements en cours à Goma.
Le mouvement rebelle M23, soutenu par l’armée rwandaise, a, en effet, réussi à s’emparer de vastes territoires dans la province du Nord-Kivu, riche en minerais. Ces dernières semaines, les rebelles ont progressé à une vitesse fulgurante vers la ville ... Lire la suite
Pour la XVIIe législature de la cinquième République française, près de deux mois auront été nécessaires aux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale pour s’accorder sur la répartition des présidences des groupes d’amitié avec des pays étrangers. Celui relatif à la France-République du Congo revient à la France insoumise.
Le 28 janvier, c’est à la députée du groupe La France insoumise - Nouveau Front populaire, Nadège Abomangoli de la Seine-Saint-Denis 10e circonscription, qu’est revenue la présidence du groupe d’amitié France-République du Congo. « Honorée de présider à nouveau le groupe d'amitié France - République du Congo. J'ai à coeur d'oeuvrer à une relation respectueuse et harmonieuse entre nos peuples », a-t-elle posté via une de ses pages des réseaux sociaux.
Cette entité est composée de députés qui ont ... Lire la suite
Un nouvel acteur clé de la transformation digitale vient de s’installer en République du Congo. Entretien avec Charles Matoumoueni, directeur général de Laz Global Corporation (LGC SARL).
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Comment décririez-vous le profil de Laz Global Corporation ?
Charles Matoumoueni (C.M.) : C’est une entreprise spécialisée dans les services du numérique (ESN). Depuis sa récente création à la suite de mon retour en République du Congo après avoir vécu en France, sa mission est d’aider les entreprises à moderniser leurs processus métiers en leur proposant des solutions technologiques adaptées et sur mesure. L’objectif est de la faire devenir un partenaire stratégique pour accompagner les clients dans leur croissance grâce à la digitalisation. La digitalisation est aujourd’hui un enjeu majeur.
L.D.B.: Comment accompagnez-vous vos ... Lire la suite
Le Premier ministre français, François Bayrou, s’est dit opposé à une restriction du droit du sol en métropole. Par contre, il est favorable à la mise en place d’une telle mesure à Mayotte où la problématique migratoire est différente.
« Il va y avoir tout le débat au Parlement sur ce sujet-là. Je pense qu'il faut faire attention, ce sont de très grands sujets, d'abord c'est la Constitution. Beaucoup de ceux qui sont Français nés à l'étranger s'intègrent harmonieusement », a plaidé François Bayrou à cet effet.
Et d’ajouter : « La proposition de loi qui sera examinée au Sénat dit une chose très simple: vous ne pouvez pas venir en France pour accoucher pour que l'enfant soit Français ». Le chef du gouvernement rappelle, par ailleurs, qu’on « ne peut pas détourner notre droit fondamental et ancestral (...) pour faire de l'immigration forcée et ... Lire la suite