Art-Culture-Média
De 1960 à 1963, l’orchestre Bantous enregistrera des départs et des arrivées. Dans la foulée, retenons la défection de Nganga Edo et Daniel Loubelo de la lune qui réintégrèrent l’Ok Jazz à Léopoldville, le départ de Dicky Baroza et Mambo Jacques (dit Dinos) pour le Cercul Jazz, et le retour de papa Noël et Bukasa Jojo à Léopoldville.
Suite aux différents départs, Essous Jean Serge, animé d’un sentiment d’amertume et de déception, fustigea le comportement de ses anciens compagnons qui venaient de quitter l'orchestre. Dans sa chanson intitulée ‘’Lolaka lua boso’’, il évoque ce départ avec des mots pleins de sens : « Baninga balandi nde bomengo, ngaï se molema ! Baninga ba kimi na Lipopo (Lipopo diminutif de Léopoldville), ngaï se na Béa ! (Béa diminutif de Brazzaville). En Français, "les amis nous ont faussé compagnie et sont allés à la ... Lire la suite
Roxy Tshimpaka a largement influencé la musique congolaise des années 1970-1980. Soliste incroyable, mélodiste à sensation, il continue encore d'inspirer aujourd’hui des grands noms et guitaristes en herbe. Il est auteur de plusieurs chansons dont « Po nini eza pasi ».
Paru en 1987 sous les auspices du label « Eprodis » qui avait son siège au no1 de l’avenue Masimanimba, dans la commune de Kasa Vubu à Kinshasa, le disque 33 tours référencé BBT. 07-619 avait fini par séduire les mélomanes congolais par rapport au mérite des quatre titres qui le constituaient, à savoir « Po nini eza pasi » de Roxy Tshimpaka, « Abengi ngai dépassé » de Djo Mali sur la face A et « Mauvais souvenir » de Carlito Lassa, « Zikondo » de Debaba sur la face B. Sur la pochette du disque, de couleur rose, Roxy Tshimpaka et Ben Nyambo sont représentés en tête ... Lire la suite
Ecrivain en herbe, Alvie Mouzita a été finaliste du Prix Tsemou 2021 avec son manuscrit "Chants pour une fleur" qui lui a permis d'être lauréat du prix Pabloemma du Congo Brazzaville. Il en parle amplement dans cet entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Vous êtes cette année le récipiendaire du prix littéraire Paloemma, quelles sont vos impressions ?
Alvie Mouzita (A.M.) : C’était une vive émotion lorsque j’ai appris cette nouvelle. De nos jours, être lauréat d’un prix littéraire est devenu, sans doute, une clé pour ouvrir le château dont les convives sont les lecteurs. Ainsi, recevoir un tel prix qui favorise une publication de surcroit m’a paru une véritable aubaine.
L.D.B.C. : Pouvez-vous nous parler de ce prix ?
A.M. : Le prix Pabloemma est un prix littéraire, organisé par l’écrivain camerounais Emmanuel Ngon, qui se déroule ... Lire la suite
L’artiste peintre Roger Ikouba a révélé, récemment à Pointe-Noire, sa volonté de marquer d’une empreinte la vie artistique congolaise par la créativité et l’innovation.
Roger Ikouba a fait sa déclaration au cours d’une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville. A cette occasion, il a fait savoir qu’il existait un lien étroit entre l’art et la vie. Selon lui, il est impossible de se passer de l’art dans notre existence. « La vie, c’est l’art », a-t-il argumenté.
« Je ne peux pas comprendre que l'art congolais ne soit apprécié que par les expatriés. Je me demande si une idée précise le nombre de tableaux qui sort de notre pays par année. Je souhaite que tous essayent d'aimer le Congo », a-t-il déploré.
Exprimant ses sentiments, Roger Ikouba s’estime heureux du fait que la ville océane dispose de quelques infrastructures ... Lire la suite
Le 25 septembre 1884, dans une lettre de véritable géomètre scrutateur à un membre de sa famille, à Rome (Italie), Jacques de Brazza, frère cadet de l’explorateur franco-italien Pierre Savorgan de Brazza, membre de l’équipe des pionniers explorateurs dont le polytechnicien Albert Dolisie, l’architecte Albert Westroffer, l’ingénieur Lanegrie, récemment débarqués au Congo, dépeint d’une plume enlevée et emphatique la splendeur de Brazzaville.
« Je vais maintenant te parler un peu de Brazzaville, la grande ville qui porte notre nom. Brazzaville est placée sur une belle colline au bord du Stanley-Pool, à environ trente mètres du niveau de l’eau. La position est magnifique et le Congo se présente non pas comme un fleuve, mais comme la nue vue de l’intérieur d’un estuaire. Le ciel se confond avec les eaux en une seule teinte d’un bleu céleste et ... Lire la suite
La France accueille à nouveau les musiciens du groupe de chants et danses réunissant les artistes autochtones Aka, sous la direction de l’ethnologue congolais Sorel Eta.
Après les restrictions dictées par les contraintes sanitaires, l'époque est à la résurrection de ce qui, musicalement, avait contraint le groupe de musique autochtone Ndima à ne pas sortir du village Kombola, dans la Likouala, à l'extrême nord du Congo.
Pour sa première tournée, une programmation permettra à Angélique Manongo, Émile Koule, Nadège Ndzabole, Gaston Motambo, Michel Kossi et à leur manager, Sorel Eta, de contribuer à la valorisation de leur culture avec des thèmes en filigrane, les notions de survie dans la forêt, la navigation forestière, les grandes techniques de chasse, la pharmacopée, ou l’ethnobotanique.
À travers un répertoire diversifié, lors de cette rencontre entre ... Lire la suite

La « Légende » ne fera pas l’exception, tout comme cela a été le cas pour Werrason le mois dernier à peine. Elle voit son show prévu dans un mois, le 27 novembre, finalement annulé alors qu’il avait été reporté de février à novembre. Pour cette fois, c’est cuit, la salle a annoncé le remboursement des billets à partir de ce 22 octobre.
La raison invoquée par Défense Arena pour l'annulation du concert de Grand Mopao n’est pas de nature à apaiser les Koffiphiles et les Koffiettes, ses fans inconditionnels. Dire que « toutes les conditions ne sont pas réunies pour accueillir les plus grandes stars de la musique africaine et internationale et offrir un show à la hauteur des attentes de Koffi Olomide pour son public » ne réjouit juste pas. Le communiqué diffusé le 20 octobre sur le site de la salle cause émoi et colère. Pour plusieurs, en dépit de son ... Lire la suite

A dater du vernissage de ce 21 octobre, l’événement organisé en deux temps sur « L’entrepreneuriat créatif » se tiendra jusqu'au 31 octobre et va s’articuler autour de deux expositions, les Kindeswe tala tala organisées à l’Académie des Beaux-arts, puis à la Halle de la Gombe, mais aussi de diverses autres rencontres : discussions entre professionnels ainsi qu’un séminaire d’enseignants et designers.
Vingt-trois créateurs, designers locaux et étrangers vont exposer pour l’ensemble du Kinshasa Design Week, le Kindeswe. Premier salon international dédié à la pratique du design, l’événement a en vue d’œuvrer à structurer le marché local. Cette perspective est nourrie par une ambition plus grande, celle d’apporter sa pierre à la promotion de l’industrie du design mobilier et textile made in Africa. Il entend y parvenir par le biais de ... Lire la suite
"De la planche à la toile" est le thème de l’exposition du bédéiste, caricaturiste, illustrateur et peintre Pathis Talansi qui a lieu, du 5 au 24 octobre, au musée Cercle africain de Pointe-Noire.
A travers son exposition inédite, l’artiste Pathis Talansi étend son registre pictural et allonge son champ culturel par ce passage sans faille des dessins sur papier à la toile. Avec humour et ironie, il peint dans ses toiles les faits, les mondanités et les travers de la vie courante. Les scènes de femmes presque dévêtues juchées sur les taxis et bus lors des carnavals des noces, l’exhibitionnisme vestimentaire ou sapologie lors des funérailles, le combat quotidien des hommes utilisant tous les moyens possibles pour aspirer vers le bonheur que font miroiter les espèces sonnantes et trébuchantes, la vendetta des agents des services publics d’eau ou ... Lire la suite
Appel à candidatures : Netflix et l’Unesco lancent un concours destiné aux jeunes conteurs africains
Le concours des courts-métrages est ouvert aux cinéastes émergents d'Afrique subsaharienne sur le thème « Contes populaires africains réinventés ». Il est organisé par Netflix et l’Unesco. Les inscriptions ont débuté le 14 octobre et prendront fin le 14 novembre 2021.
Les candidats ou candidates doivent être originaires d'un pays d'Afrique subsaharienne et y résider. Ils doivent être âgés de 18 à 35 ans au moment de la présentation de leur candidature, avoir déjà réalisé un à deux longs métrages pour le cinéma (fictions télévisées, documentaires, etc.) ou deux à trois courts métrages et/ou des publicités. Les candidats doivent avoir un minimum de deux ans et un maximum de cinq ans d'expérience professionnelle démontrable dans l'industrie audiovisuelle. Six jeunes seront récompensés.
Pour y participer, les candidats sont invités à soumettre un ... Lire la suite