Art-Culture-Média
L’album « Ligne rouge » du groupe Patrouille des stars est fin prêt. Le patron de ce groupe, Kévin Mbouandé le Métatron Lifouramba, a annoncé aux Dépêches de Brazzaville la sortie de cet opus de « haut calibre », le 22 août, soit une semaine après la célébration de la fête de l’indépendance nationale, le 15 août.
L’album « Ligne rouge » est le septième du groupe depuis sa création en 1998. Il contient quatorze titres dont Ngoundzou- Ngoundzou, Donne donne, Lembola, Maman d’amour, Kaka yo, Guichet fermé, Mokoueté, Chantier d’amour, Sans égal, Tia na lia, Moundelo, Affection, Yaka, et Elelo. Le message phare de cet album a deux génériques dont Ngoundzou Ngoundzou et Moundelo, c’est « l’Amour ».
Expliquant le titre de l’album, Kévin Mbouandé le Métatron a fait savoir que « Ligne rouge » est simplement pour conseiller chacun à garder ... Lire la suite
Depuis le 15 août 1960, le Congo s’affirme comme une terre de talents et d’inspiration. De la rumba des Bantous de la capitale à l’école de peinture de Poto-Poto, en passant par le théâtre corrosif de Sony Labou Tansi et la jeune création numérique, la culture congolaise a traversé les époques en conjuguant identité, audace et ouverture.
Le 15 août 1960, au moment où le drapeau tricolore vert-jaune-rouge remplace l’étendard français, la création congolaise s’apprête à vivre une ère d’effervescence. Le climat politique et social nourrit une fierté retrouvée qui irrigue toutes les formes d’expression tant économique, politique, sociale, religieuse et même artistique. Et s’agissant de cette dernière, le Congo se verra impacté de plusieurs manières.
En musique, par exemple, la rumba congolaise, déjà populaire avant l’indépendance, prend un ... Lire la suite
Le Congo célèbre ses 65 ans d’indépendance ce 15 août. Plus qu’une date politique, c’est une célébration artistique. Musique, danse, théâtre, mode, arts visuels et festivals racontent l’histoire et l’avenir d’un pays qui se réinvente.
Musique : un héritage vivant
La musique est une mémoire vivante. La rumba et le soukous continuent de résonner à travers le pays. Des orchestres emblématiques comme Les Bantous de la capitale ou Extra-Musica revisitent les rythmes traditionnels pour la nouvelle génération.
Les festivals donnent corps à cette énergie. Le Festival panafricain de musique (Fespam), biennal panafricain de musique; Mantsina sur scène, festival de théâtre et d’arts vivants; TuSeo, festival d’humour; ou encore Les feux de Brazza valorisent les musiques et danses traditionnelles. Ces rendez-vous témoignent d’une vitalité ... Lire la suite

Me Kalala Muena Mpala, avocat émérite et défenseur infatigable des valeurs panafricaines, ne rate aucune occasion de promouvoir les relations séculaires entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde. Véritable chantre de la paix et de la concorde entre les peuples des deux rives du fleuve Congo, il a tenu à marquer à sa manière la célébration de l’indépendance du Congo, ce15 août, en rendant hommage aux trois journées historiques qui ont façonné le destin politique du pays : les fameuses Trois glorieuses journées.
Dans une récente lettre empreinte de reconnaissance et d’estime adressée au président Denis Sassou N'Guesso, le président médiateur-général de l'Afric'ambiance, des Bantous de la capitale et de SOS Salsa salue l’engagement constant de ce dernier en faveur de la paix en Afrique centrale. Il y évoque, avec une pointe ... Lire la suite
Le groupe musical dénommé Orchestre symphonique des enfants de Brazzaville (Oseb) a organisé, le 13 août, dans la grande salle de la préfecture, un concert public de musique classique. Les enfants qui en font partie ont mis en exergue leur savoir-faire pour galvaniser la foule.
Avec un répertoire ultra séduisant composé des morceaux des grands artistes du monde, les jeunes musiciens ont tenu le public en haleine. Ils ont été accompagnés par certains experts allemands, venus pour la circonstance.
Dans la grande salle de la préfecture pleine à craquer, la symbiose des instruments, notamment des violons; le professionnalisme et la concordance des accords musicaux ont emporté le public dans un univers onirique. « Sincèrement, je sors très mûri et enrichi. C'était de la musique des grands jouée par des jeunes. Félicitations à l'Orchestre symphonique des enfants de ... Lire la suite
La capitale s’apprête à vibrer au rythme des sonorités et des saveurs d’un autre genre grâce au lancement ce 14 août de la première édition du festival Brazzaville acoustique.
Alors que la capitale congolaise est dans l’effervescence des festivités du 65e anniversaire de l’indépendance du Congo avec entre autres la tenue d’un événement sportif d'envergure et le défilé civil et militaire ; la culture, elle, ne reste pas en marge. Et c’est dans ce sillage que s’inscrit la première édition de Brazzaville acoustique festival, une soirée mémorable alliant culture et tourisme qui entend mettre en lumière, chaque année à la même période, les artistes congolais et aussi faire redécouvrir les paysages congolais et biens d’autres richesses.
Au programme de cette édition inaugurale, un show musical inédit à savourer en version acoustique de diverses ... Lire la suite
Chanson communément appelée générique, "Zala na taille" est le douzième single du DJ Chris Wayne. Tonitruante, cette chanson disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement, à peine mis sur le marché, a déjà conquis le public. Il précède l’album « Laweka » dont la sortie est prévue dans les prochains mois.
DJ d’État comme il aime se faire appeler, Chris Wayne de son identité Chris Junior Fidèle Mouzabakani, est un artiste polyvalent originaire de la République du Congo, qui se distingue en tant que chanteur, compositeur et DJ. Il vient de mettre sur le marché le single "Zala na taille" qui veut dire en français "Avoir la taille". A travers cette chanson, DJ Chris Wayne fait ressortir l’étude qu’il a menée sur la préférence des femmes vis-à-vis des hommes. Les femmes pour la plupart, révèle t-il selon son étude, ont ... Lire la suite
Présenté le 8 août à Brazzaville, le livre du Dr Dominique Candide Fabrice Koumou Boulas, « Impact du secteur des transports et de logistique sur le développement économique et social pour l'intégration régionale de la République du Congo », met en lumière le rôle stratégique des infrastructures et de la logistique dans la diversification économique, la création d’emplois et l’intégration régionale à l’ère de la Zone de libre-échange continentale (Zlécaf). Publié aux éditions L’Harmattan (Dakar) en juin 2025, l’ouvrage de 265 pages est préfacé par le Pr Yassine Helmi.
La cérémonie de dédicace a réuni universitaires, praticiens du secteur logistique et acteurs politiques autour d’un ouvrage qui se veut à la fois diagnostic et feuille de route. Après la présentation du livre, une critique littéraire approfondie a été offerte par le Pr ... Lire la suite
Le 8 août, le Cercle culturel Sony Labou Tansi a vibré au rythme du souffle épique de Chaka, héros du Zulu, porté par le Théâtre national congolais et soutenu par le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.
Porté sur les planches par l’énergie des comédiens du Théâtre national congolais et l’aura intemporelle de son auteur, Le Zulu de Tchicaya U Tam’si a signé, vendredi soir, un retour triomphal sur les planches brazzavilloises de cette compagnie de théâtre après des années d’absence. Mis en scène par Alphonse Mafoua, le spectacle a conquis un public venu en nombre, confirmant la pertinence de ce texte créé en 1976 au Festival d’Avignon et toujours brûlant d’actualité.
Dans cette fresque dramatique, Chaka, guerrier investi par le dieu Umzikulu, rêve d’unir son royaume sous un nouvel ordre. Mais sa quête, ... Lire la suite
Au cœur d’une soirée-ciné le 8 août au centre culturel Zola, trois œuvres documentaires de la réalisatrice congolaise Lela Razia Houmi ont plongé le public dans des récits de courage, de résilience et de mémoire, avant d’ouvrir un débat passionné sur le rôle du réalisateur congolais aujourd’hui.
Premier film présenté, Bika. Ce court-métrage de moins de 30 min plonge dans l’univers des femmes combattantes qui, malgré les violences domestiques ou sociales, refusent de céder au découragement. Il donne aussi la parole à des jeunes filles sorties de la rue et réorientées vers une vie plus stable. « Elles ne se taisent pas, elles travaillent et se tiennent debout. Ce film leur donne l’espoir de revivre une bonne vie », a expliqué Lela Razia Houmi, de son nom à l'état civil Lelahel Razia Mahoumi.
Le second film, Modèle (3 min), réalisé dans le ... Lire la suite