Art-Culture-Média
Après sa prestation à la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), le mythique groupe de coupé-décalé annonce un retour dans les bacs avec un maxi single de quatre titres dont le nom et la date de sortie restent encore top secret.
Le titre du prochain single que le Clan Nuit-à-Nuit mettra bientôt sur le marché reste encore un secret de polichinelle pour la simple raison qu’il y a des tricheurs dans le monde musical. Connu pour des rythmes convainquants, le public sera une fois de plus ravi de déguster cet opus avec des surprises en rapport avec l’évolution de la musique à travers le monde.
A propos de leur récente participation au Fespam, Lionel Bass, le Big manager du groupe, pense qu’il n’y a pas eu trop d’effort. Parce que, selon ce dernier, le commissariat général est bel et bien conscient du savoir-faire de ce groupe avec des jeunes ... Lire la suite
Le coordonnateur du label « la république 242 », Prince Mourchid Tidjani, organise le 5 août à Brazzaville la première édition de Kongo Vibes Festival, en vue de réunir la jeunesse congolaise autour des activités culturelles, écologiques et sportives. Entretien.
Les Dépêches du bassin du Congo (LDBC) : Qu’est-ce que Kongo Vibes Festival ?
Prince Mourchid Tidjani (PMT) : Kongo Vibes Festival est une plateforme permettant aux amoureux de la culture congolaise et aux visiteurs venus d'ailleurs de célébrer le patrimoine culturel commun et de créer des liens durables. En plus, c’est un espace permettant de rassembler les communautés, mettre en valeur le talent congolais et favoriser les échanges culturels, la découverte et l'inspiration.
LDBC : Quel est son but ?
PMT : Kongo Vibes Festival, à l’instar des événements organisés par la république 242, vise ... Lire la suite
Sorti en 2010, « Soul boy » c’est l’histoire d’un père perdu, d’un fils dévoué, le tout à travers un voyage magique.
Nairobi, Kenya. Abila a 14 ans et vit avec ses parents à Kibera, l’un des plus grands bidonvilles situés à l’Est de l’Afrique. Un matin, son père est dans un délire et dit qu’on lui aurait volé son âme. Malgré son jeune âge, Abila décide de ne pas croiser les bras et s’en va à la recherche d’une solution. Avec l’aide de son amie Shiku, il apprend que son père a livré son âme à une femme spirituelle lors d’un jeu. Quand Abila trouve cette femme dans un coin sombre du bidonville, elle lui donne sept devoirs à résoudre pour regagner l’âme de son père.
Récompensé dans bon nombre de festivals à travers le monde, « Soul boy » se présente sous la forme d’un conte de fées moderne, faisant écho à l'ancrage fort des ... Lire la suite
Dénommé au départ les Orphelins, le groupe opta plus tard pour la dénomination « Les Grands Orphelins » à la suite de sa brillante et passionnante épopée dans l’arène musicale congolaise.
Créé en 1967 et constitué au départ essentiellement par des jeunes élèves dont l’âge varie entre 18 et 20 ans, le groupe vocal se dénomme Les Orphelins à cause d’un manque d’encadrement et de soutien. Sous la férule d’Okemba Jean François Nelly (fondateur) et Elangui Aimé (co- fondateur), le groupe a comme ossature : Okemba Jean François Nelly, Elenga Joseph, alias Elington, Elangui Aimé (guitaristes), Ondon Henry Kalins, Afoumboule Jupiter, Ossindza Roger Marie Chantal, Yima Noël, dit Fuscos, Maboueta Tembe Edouard Edo, Akouala Féli, Goma Jean Damacène, alias Santa Marconi, (chanteurs), à noter également la présence des chanteuses Ibata Marie Hélène et ... Lire la suite
Avec "Le cadavre du fleuve", l’écrivaine congolaise signe un nouveau polar captivant paru aux Éditions Lettres Mouchetées. À la fois piquant, cru et inventif, il est écrit dans un ton invitant le lecteur à suivre sur le terrain l'enquête du commandant Magali Foundou et ses lieutenants.
Dès l’entame du roman, l’endroit est tout désigné sur la carte : le bord du fleuve Congo. C’est là où est retrouvé le corps d’un homme gisant dans la boue. La victime s’appelle Ngatsi Batélé Kundu, dit Dangereux Mobali, un ancien voyou reconverti avec succès dans les affaires et qui règne sur l’empire du jeu.
S’ensuit dans un récit haletant l’entrée en scène du commandant Magali Foundou, pugnace, qui mène l’enquête tambour battant avec ses lieutenants.
De péripéties en péripéties, l’agent fouineur chargé de l’instruction de l’affaire se retrouve aux ... Lire la suite
Les artistes, les photographes et les peintres de la République du Congo, conduits par Lebon Chansard Ziavoula aux neuvièmes Jeux de la Francophonie, qui se déroulent à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), sont entrés en compétition. Le jury va délibérer en ce qui concerne la photographie et la peinture ce 3 août.
Après le vernissage à l’exposition collective, le photographe Lhyliann Ralff Therance et le peintre Jacques Quentien Mayala ont fait face au jury. Chaque discipline avait un jury. Et chacun a présenté au jury le travail pour lequel il a été sélectionné pour participer aux neuvièmes Jeux de la Francophonie tout en recevant quelques orientations. Après ils sont allés en atelier pour réaliser le travail à présenter aux membres du jury. Un vernissage de ce travail (des œuvres produites sur place) aura lieu le 3 août ... Lire la suite
La liste des évènements culturels de Pointe-Noire et du Kouilou s’est allongée avec la tenue récente de la première édition du Festival des arts modernes et traditionnels «Fu Mwanz». Dans un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville le 2 août, Duchel Poati-Poati et Ronnie Makosso, respectivement directeur et responsable relations et partenariat de l’évènement, ont donné les raisons de cette initiative.
Organisée par l’agence culturelle Fly Record Entertainment en partenariat avec la mairie de Pointe-Noire, la première édition du Festival Fu Mwanz s’est tenue du 13 au 22 juillet à Pointe-Noire et dans le département du Kouilou au Musée Mâ Loango de Diosso et à l’esplanade du siège de la communauté urbaine de Madingo Kayes sur le thème «Retour aux valeurs traditionnelles pour un développement durable». Duchel Poati-Poati, initiateur du projet, et ... Lire la suite
Chronique musicale de Clément Ossinondé : 64e anniversaire de l’orchestre Les Bantous de la Capitale
15 août 1959 – 15 août 2023 : 64 ans au compteur de l’existence de l’orchestre Les Bantous de la Capitale, rappelle le chroniqueur musical congolais, Clément Ossinondé, dans sa nouvelle publication périodique.
Dans le cadre mémoriel de la culture congolaise, Clément Ossinondé constate que depuis sa fondation un an avant l’indépendance du Congo, de par sa puissance créatrice, l'orchestre Les Bantous de la capitale a su, au fil des années, impacter son inspiration sur les événements de la vie quotidienne au Congo en ce qui concerne la musique et la danse.
Il explique qu’en la matière leur musique, vecteur de cohésion sociale incarné par sa rumba, se présente particulièrement sous deux aspects et revêt deux caractères différents : une musique folklorique ou ancestrale, et une autre dite moderne parce qu’elle s’est adaptée aux exigences de la ... Lire la suite
Basil Balembo âgé de 20 ans milite pour le vivre-ensemble entre bantu et autochtones, une mission qu'il assure sur la scène de façon constante et décomplexée lui a valu le surnom de Dj Anti-Complexe. Son vœu aujourd'hui est de conquérir les mélomanes congolais et de trouver une place de choix au niveau des ondes nationales.
« Par mon art, je défends le peuple autochtone et je prône aussi le vivre-ensemble », a lancé d’emblée Dj Anti-complexe dont le nom provoque indubitablement des fous-rires vu qu'il est automatiquement assimilé au téléphone « anti-complexe ».
Très connu dans sa contrée, il chante en Lingala ou en Baka sa langue maternelle. « Je chante pour le plaisir, même si des fois je suis incompris, les gens se laissent en général emporter par le rythme et la cadence », a assuré le DJ dont la musique est devenue un moyen de faire découvrir sa ... Lire la suite
Stavic Nam-Hinguina Kato est artiste peintre et dessinateur. Sur nos écrans défilent ses petites images qui témoignent d’un grand talent à peine éclos. Pas besoin d’en faire des tonnes, une image vaut mille mots, disait le philosophe chinois Confucius.
Stavic Nam-Hinguina Kato. 29 ans. Brazzavillois. Nom d’artiste : Bignam. A ce profil express de cet artiste peintre et dessinateur, ajoutons talentueux. Le qualificatif n’est pas usurpé. Quoi d’autre ? Un vrai coup de patte dès l’école primaire. Des études en électricité et on se demande pourquoi. Parce que pour sa mère, « être artiste au Congo n’est pas un métier ». Et on comprend sa mère. Sans doute a-t-elle un peu raison, hélas. Mais Stavic s’obstine. La fin de ses études en électricité n’est que le début d’autres études. Il entre aux beaux arts, en sort avec un diplôme ... Lire la suite
