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Le grand festival jusqu’ici tenu à l’ex-Place de la gare, au bout du Boulevard du 30 juin, indexé d’être trop sélect pour plusieurs, se popularise en se tenant cette année à l’esplanade du siège du Parlement, du 30 juin au 2 juillet.
L’esplanade du Palais du peuple a jusqu’ici accueilli divers événements d’envergure. Le cadre se prête bien à cette célébration populaire de la rumba qui s’annonce pour la fin de ce mois. Dans ce lieu, Rumba Mokili Mobimba devrait drainer plus de monde que la dernière édition. Du reste, rappelons-le, les trois journées festives organisées l’an dernier à la Place du 30 juin avaient la visée légitime de valoriser et pérenniser la rumba inscrite comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité quelques six mois plus tôt. Cette édition devrait, plus que la dernière, mieux remplir cet office, eu égard à la ... Lire la suite
A l’occasion de la célébration du 35e anniversaire de la mort de l’écrivain congolais, Tchicaya U Tam’si, l’atelier Senghor a remis, le 9 juin, dans la salle des mariages de la mairie centrale de Pointe-Noire, des prix littéraires et culturels Tchicaya U tam’si aux poètes et hommes de culture honorés pour leur mérite. L’activité a eu lieu en présence d’Evelyne Tchichelle, maire de la ville.
Le poète et écrivain congolais, Tchicaya U Tam’si, a quitté la terre des hommes depuis trente-cinq ans déjà. Pour lui rendre hommage et perpétuer sa mémoire, l’atelier Senghor a initié le prix portant son nom pour qu'il vive à jamais, lui le poète qui a marqué son temps. « Il fait partout dans le monde la fierté du Congo. C’est un poète né dans la terre historique du Royaume Loango. Il est grand poète devant la conscience historique que nous ... Lire la suite

Les nuits des 14 et 16 juin seront consacrées à une série d’animations culturelles en attendant le recueillement autour de la dépouille du défunt chorégraphe, Lambert Moke, dit Lambio lambio, à la morgue de l’Hôpital du cinquantenaire, le 17 juin, avant ses funérailles prévues dans l’après-midi à la Nécropole Entre terre et ciel.
Le programme officiel des obsèques du réputé chorégraphe Lambert Moke, plus connu sous son nom d’artiste Lambio Lambio ou encore Ndoki ya ndombe, prévoit deux veillées mortuaires. La première devrait se tenir à une commune de sa résidence, la nuit du 14 juin, à la salle Elizau située à 10e rue Limete – industriel. Cette cérémonie funèbre ouverte au grand public sera essentiellement réalisée autour des animations musicales chrétienne et populaire ponctuées par des moments d’humour avec la participation des ... Lire la suite

Des prix créés en mémoire des deux défunts catcheurs albinos Mwimba Texas et Ilunga Police Belge ainsi que du regretté dermatologue Dr Kabasele, tous trois engagés dans la cause pour la défense des albinos, seront décernés à l’occasion de la sixième édition du festival " Fièrement ndundu", qui se tiendra les 12 et 13 juin, à Kinshsasa.
Coordonnateur de l’association "Plus de couleurs" et initiateur du festival Fièrement ndundu, Yan Mambo entend décerner le « Prix d’honneur Ilunga Police » aux albinos qui font la promotion de leur couleur de peau et luttent pour leur communauté, en souvenir du combat mené par le premier catcheur albinos de la République démocratique du Congo, Ilunga Dianishay, mieux connu sous son nom de ring « Police Belge ». Secrétaire général adjoint de la Fédération du catch congolais, il est décédé l’an dernier, ... Lire la suite
Le Marché de la poésie s’est installé à nouveau sur la place Saint-Sulpice, à Paris, pour accueillir, comme chaque année, près de 500 éditeurs et revues, plusieurs milliers de lecteurs. Gabriel Mwéné Okoundji figure parmi les intervenants.
Le poète congolais, sous l’œil bien veillant de son compatriote et écrivain Emmanuel Dongala, a signé sa participation par la table ronde « États généraux le son du poème », du 8 juin.
Lors de cette table ronde sous la Scène/Chapiteau du Marché, Gabriel Mwéné Okoundji, Hortense Raynal et Éric Sarner, avec Didier Cahen dans le rôle de modérateur, ont permis à l’assistance des échanges interactifs.
Bel exercice d’explication de texte de la part de ces trois poètes qui se sont prononcés à propos de l'assonance, sa répétition, l’instauration des échos entre les mots et, par là - même, l’installation ... Lire la suite

Sorti le 4 juin sous le label S-evy Records, le titre « Yeshua », une rumba chrétienne déjà bien accueilie par les internautes la considérant comme la douce mélodie sur laquelle repose la déclaration d’amour de la jeune chanteuse à Jésus-Christ, approche, cinq jours plus tard, les 2 500 vues sur YouTube.
La douce voix veloutée de Pris Ango se joint à la guitare qui s’entend dès les premières secondes de la vidéo. Au début du clip, la chanteuse gospel y apparaît dans un look vintage avec une coupe de cheveux rappelant les années 1930 et vêtue dans un style qui renvoie à la même époque. Que ce soit sa blouse aux grandes manches bouffantes ou la veste ample en jeans à franges, tout de son accoutrement nous y ramène tout autant que la corvette décapotable à l’arrière de laquelle elle se trouve assise conduite par un chauffeur, lui aussi coiffé ... Lire la suite

De son vrai nom Baruti Kandolo Lilela, le réputé dessinateur de bande dessinée et auteur-compositeur-interprète congolais, Barly Baruti, est désigné par la ministre Catherine Kathungu Furaha « Facilitateur des partenariats et des relations culturelles en Europe », un mandat spécial articulé autour de quatre missions essentielles.
La note signée par la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines investit Baruti Kandolo Lilela d’un « Mandat spécial ». Se confiant au Courrier de Kinshasa à propos de cette charge exceptionnelle dont il est désormais investi, l’artiste s’est montré fort enthousiaste. « C’est toujours un plaisir et une raison de fierté d’être sollicité pour ce genre de mission », a-t-il affirmé. « En même temps, je suis conscient de la lourde charge qui pèse déjà sur mes épaules dès à présent et je suis préparé depuis ... Lire la suite
Court-métrage camerounais sorti en 2017, « Hands » pose le problème de la fuite des cerveaux en Afrique, véritable épine pour son développement.
En 2017, Frank Thierry Léa Malle séjourne en Allemagne et en profite pour réaliser son troisième court-métrage, Hands. Un film au titre à la fois très évocateur une fois qu'on l’a regardé, et un peu intrigant si on ne l'a pas encore vu.
Mboe est une brillante chirurgienne qui a quitté son Cameroun natal pour travailler en Allemagne en tant qu'infirmière. Un jour, alors qu’elle accomplit son service, un cas d’urgence se présente et une chirurgie s’avère indispensable pour sauver la vie du patient, un homme d’un certain âge, accompagné par sa fille, tous deux Allemands. En l'absence de chirurgien, la jeune femme s’occupe du patient et réalise avec succès l’opération. Dans le même temps, une ... Lire la suite
La réalisatrice et productrice congolaise, Armel Lyuzo Mboumba, fait partie des cinq membres du jury panafricain retenus pour la troisième édition du concours le « Pitch o’ féminin ».
Le programme « Pitch o’ féminin » est un concours organisé en marge du « Salon du cinéma o’ féminin » qui se tiendra cette année du 5 au 7 octobre, à Abidjan, en Côte d'Ivoire Tel un incubateur, il vise à détecter des talents et à les impulser.
Les inscriptions sont actuellement en cours jusqu’au 15 juillet. Pour ce faire, un jury composé de professionnels de l’industrie cinématographique africaine a été mis en place afin de choisir vingt meilleurs projets qui devront poursuivre l’aventure après les inscriptions. Il s’agit d’Armel Luyzo Mboumba du Congo, Faissol Fahad Gnonlonfin du Bénin, Mousthapha Sawadogo du Burkina-Faso, Fatou Jupiter Toure ... Lire la suite
La réalisatrice congolaise, Claudia Yoka, a reçu le prix pour l'interprétation des actrices dans son film « Mayouya », au festival international du film Dakhla, au Maroc. Après le festival de Cannes 2022, le festival Vues d’Afrique, cinéma Pathé en France, ce film qui met en valeur le génie congolais poursuit son chemin.
La récompense de Claudia Yoka est une excellente nouvelle pour l’univers cinématographique congolais. Si le film « Mayouya » peut se donner à comprendre comme une magouille, la réalisatrice l'aborde sous le prisme de la débrouillardise, de la résilience et de la stratégie comme art de survie.
Par ce film d’environ 1h 52 min réalisé en français, majoritairement au Congo, Claudia Yoka montre une fois de plus son attachement à des sujets engagés. Sur fond d’humour, elle met en lumière les difficultés liées au manque de ... Lire la suite