Art-Culture-Média
Nzongo Soul a quitté ce monde le 10 janvier 2018 et nous revient, du moins par la publication de son ouvrage à titre posthume, " Nzongo Soul Wa Semo, le livre de l’apprenti sage", préfacé par son fils Nelson et paru aux Editions Axis Mundi.
« Toute ma vie, je t’ai passé mes mots et mes gestes pour qu’ils soient encore plus puissants à mon absence, parce que remplis de ma présence. Tu vois, je pars, je resterais pour toi présence d’une absence, mais aussi absence d’une présence. Et souviens-toi que le présent est toujours le meilleur présent, de la présence elle-même. Dans le temps circulaire, aujourd’hui est demain d’hier. En kikongo : lumbuki ni tchia ma zono », ainsi Soul distillait ses conseils Faustin Nzongo, alias Wa Semo Nzongo, plus connu sous le nom de Nzongo Soul.
Nzongo Soul a eu le destin qu’il souhaitait en étant auteur, ... Lire la suite
Après trois jours de voyage plein de rire à l’Institut français du Congo (IFC), le bateau de TuSeo a enfin accosté le 29 octobre dernier, tout en donnant rendez-vous l’année prochaine au public brazzavillois.
C’est avec allégresse et émotion que s’est fermée la quinzième édition du rendez-vous international du rire de Brazzaville (TuSeo) qui réunissait, pour l’occasion, les artistes venant de la République démocratique du Congo (RDC), du Bénin, du Niger, du Burkina-Faso, du Mali, de la France et du Congo, pays hôte. Parmi eux, on peut citer Martinez Mawanga, Bruno Alves, Kromozom, Idéale, Iro le président de la Rue-Publique, Nana Cepho, Mister 100%, Att Junior, etc.
Le premier à ouvrir le bal de la soirée de clôture de TuSeo a été l’artiste congolais Jojo la légende. Rire de soi-même, c’est le fort de cet artiste. Ses sketchs ont porté, entre ... Lire la suite
Après plus de trois mois de formation en diverses disciplines artistiques et sportives, les participants aux ateliers d’été initiés par la Maison russe ont restitué leur apprentissage, le 29 octobre, au sein même de cet espace culturel à Brazzaville.
Regroupant des apprenants âgés de 4 à 25 ans, les ateliers d’été s’articulaient autour de la peinture, la danse classique, le chant, le piano, la guitare, le slam, le théâtre, la prise de parole en public et le judo. L’objectif étant d’élargir le savoir-faire et l’ouverture d’esprit des enfants en art, culture et sport. « Il y a quatre mois, nous avions pensé que les vacances sont la meilleure période pour les enfants d’élargir leurs compétences. D’où cette initiative qui a donné l’espace à plusieurs ateliers accompagnés par des artistes et sportifs professionnels. C’est un grand plaisir ... Lire la suite
Après les maxi singles « Les Martyrs africains », et « Canopus », le slameur Rey Sambinog s'apprête à sortir « Uppercut », un EP qui comprend quatre titres.
« Upper cut », bientôt disponible sur les médias et les plateformes de téléchargement légal, est une œuvre de quatre titres: "Les reliques (hommages à Lumumba"; " In my love life", "La vie est belle (Hommage à Papa Wemba)"." Uppercut traduit l'énergie brute de mon slam, de mes textes engagés, de ma musique", a dit l'artiste.
Pour la nouvelle année qui pointe à l'horizon, Rey Sambinog veut initier un projet novateur: faire du rapp business, un style de rapp avec un ou deux strophes, avec plus d'animation et sur un fond endiablé en deux minutes. Un recueil de poèmes exclusivement dédiée à la femme noire est également en préparation.
Rey Sambinog est un poète urbain. Il excelle dans le slam, ... Lire la suite

Nouvelle étape de son périple national après Bukavu en octobre 2021, l’événement tient sa dixième édition au Kongo central, du 28 au 30 octobre, avec des groupes de musique moderne et traditionnelle au Collège Ntetembwa et au village Manzi à Nsanda.
En tête de la délégation partie de Kinshasa le 27 octobre à midi, Brain Tshibanda veille personnellement sur le grain. C’est donc sous la supervision directe du directeur adjoint du Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) que l’orchestre R Liziba et le Ballet Longo ont embarqué dans le second bus mis à disposition par l’Office national du tourisme (ONT) pour l’occasion. Le premier des deux avait à son bord les sapeurs.
Les deux formations musicales, ambassadrices de Kinshasa, ont réalisé le voyage dans une ambiance bon enfant ponctué par trois escales avant de débarquer à Matadi aux alentours de minuit. "Le ... Lire la suite
La slameuse congolaise Mariusca Moukengue fait partie des cent lauréats du prix « Prince Claus 2022 ». Cette distinction lui a été décernée pour son engagement auprès des jeunes à travers son projet « Slamunité ».
L’engagement social de Mariusca l’a amenée à se lancer, en 2018, dans l’aventure « Slamunité ». Un projet panafricain qui vise à faire la promotion du slam comme thérapie en milieu juvénile à travers des ateliers, des rencontres et spectacles en faveur des personnes démunies. « Slamunité », c’est aussi le souci de former plus de jeunes possibles à la pratique du slam, d'interconnecter les jeunes slameurs avec les aînés, et de faire par conséquent la promotion de la poésie urbaine. C’est donc tout naturellement, au regard des enjeux du prix Prince Claus, que Mariusca a retenu l’attention du jury à travers ce projet.
Créée en ... Lire la suite
En 1965, les Bantous de la capitale recrutent un jeune chanteur, Côme Mountouari, dit Kosmos, qui sort sa première chanson intitulée ‘’Ebandeli ya mosala’’, et ‘’Makambo mibale ebomi mokili mobimba’’ un peu plus tard. Deux tubes, véritables chefs-d’œuvre qui le propulsent au firmament de la musique congolaise et qui vont connaître un succès incontestable chez les mélomanes des deux rives du fleuve Congo.
Au fil des temps, Kosmos et Pamelo Mounka forment un duo étincelant qui émerveille le public à travers les titres tels "Masuwa", "Bolingo Mado", "Mokolo okobala" et autres.
Edo Ganga, entre temps rapatrié de Léopoldville et transfuge de l’Ok Jazz où il excella avec brio, réintègre les Bantous après un bref séjour dans l’orchestre Tembo.
L’on retiendra de cette année 1965 une cérémonie organisée le 24 juillet, peu avant la clôture ... Lire la suite
Lilo Flood est parmi les rares auteurs ayant écrit une chanson pour Pointe-Noire. Pour sceller le centenaire de cette ville créée le 11 mai 1922, nous revisitons son titre « Week-end na Ponton », paru en France, en 1985, sous l’étiquette de « Equateur Records ».
Enregistré à l’Industrie africaine du disque, le long playing référencé SDI 119 EQ 3197 a été réalisé par la Société africaine de promotion du disque (Saprodis) de Brazzaville. Cet opus fut dispatché par le label Sonog distribution, sis 33, rue Antoine-Marie-Colin, 94400 Vitry-sur-Seine, en France.
L’auteur, à travers cette chanson, magnifie de façon subtile la ville de Pointe-Noire, encore appelée « Ponton la belle ». Il y évoque les sentiments d’un homme qui y a laissé sa bien-aimée et qui, au fil des jours, pense sans cesse à elle, aux lieux de détente et aux week-ends chauds ... Lire la suite
Les résultats de la première édition du concours international de poésie de la ville de Verquin, intitulé « Brazzaville, capitale de la France libre (1940-1942) » sont tombés la semaine dernière à Beuvry, en France. Cinq lauréats sont primés sur les dix-sept candidats, tous issus des pays francophones.
Après l’inauguration de la « Stèle Brazzaville, capitale de la France libre », le 15 novembre 2019 à Verquin, dans le Pas de Calais en France, et le quatre-vingtième anniversaire du « Manifeste de Brazzaville », la ville de Verquin et l’Association des poètes de la mémoire (APM), ainsi que la Maison de la poésie ont lancé un concours sur le thème « Brazzaville, capitale de la France libre ». Brazzaville, en effet, a joué un rôle majeur dans l’histoire de la France libre et mérite aussi d’entrer dans le panthéon des villes qui comptent ... Lire la suite
Absent des podiums depuis près de deux ans, Hyppolite Diayoka, toujours aussi élégant et pragmatique, se prépare à revenir au-devant de la scène avec une collection intimiste, qui retrace son voyage introspectif durant ces moments d’absence, son rapport avec autrui, la société congolaise et les rapports humains en général...
"Pendant la crise sanitaire et même après, j'ai appris tellement de choses sur moi, sur autrui, sur notre société hypocrite. La mode pourrait être un véritable pilier de développement certain pour ce pays, mais malheureusement, il n'existe aucune aide pour encourager et accompagner ce secteur prometteur car ce n'est ni les talents ni les vocations qui manquent , mais des structures adéquates pour aider l'industrie de la mode à prendre son envol ", a fait remarquer Hyppolite qui vogue entre l'envie de rester sur place ou de partir pour mieux ... Lire la suite