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“Mossé”, mot Makoua (langue vernaculaire du Nord de la République du Congo) qui veut dire en français “Soleil”, est le titre du single de l’artiste musicienne Niska, disponible en format digital sur toutes les plateformes de téléchargement dès ce 11 novembre.
Produite par la maison Mwene production d’Eddy Fleury Ngombé, la chanson “Mossé” est le premier saut de Niska, une jeune chanteuse d’une vingtaine d’années du groupe Kingoli universel, dont elle est chanteuse depuis trois ans. Elle a été assistée par Gianny Olando et Freddy Massaki.
Restée dans l’univers folklorique, Niska a cependant des influences musicales éclectiques. L’artiste et sa maison de production sont dans la préparation de quatre autres titres qui sortiront en février 2023. Quant à la philosophie de ce titre, elle souligne que le soleil est le symbole de vie, d’espoir et ... Lire la suite
« Eluzam » est un titre explosif qui a causé d’énormes dégâts dans l’écosystème musical congolais. Avec cette chanson, Evoloko a vu sa cote de popularité être haussée.
« Eluzam » est sorti au Zaïre en octobre 1973, en format 45 tours, avec le concours des éditions Zaïre Music, sous la référence ZM 2. En 1974, elle sera rééditée en France sous les auspices du label African, sous la référence 90 833.
Evoloko, disons-le, fut incontournable au début de l’histoire de Zaiko Langa Langa. En 1973, il domina l’échiquier musical kinois avec des titres comme « Onasis », « Mbeya Mbeya » et clôtura avec « Eluzam ». Son ardeur fut calmée en 1974 par Bimi Ombalé avec son tire « Mwana wabi », élue meilleure chanson de l’année.
Cette œuvre, Evoloko la dédia à celle qui en ces temps là avait irradié son cœur. Dans cette mélopée, il ... Lire la suite
Paru aux éditions Hemar, "Blasphème sur terre, et l’homme devient la femme de l’homme ?" est un essai de 121 pages, dans lequel l’auteur se concentre sur une question d’actualité : l’homosexualité et la popularisation de la culture gay.
Paul Savinien Ondey M’Ônet, parfois sur un ton acerbe, n’hésite pas à donner son point de vue sur la question d’homosexualité, prenant ainsi le risque d’être qualifié d’homophobe. Mais, il défend ses convictions, tel son homonyme Paul de Tarse qui prêchait l’évangile du Christ sans relâchement aux chrétiens et païens des premiers siècles de l’ère actuelle. Pour la préfacière, Nancy Kiminou, ce livre vient à point nommé en cette époque où l’homosexualité se banalise dans beaucoup de pays. "Blasphème sur terre" est ainsi un ouvrage de mérite de quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux, ... Lire la suite
Talentueux, créatifs et dévoués pour la cause environnementale, quinze jeunes musiciens et un danseur donnent rendez-vous aux Brazzavillois, pour un concert engagé, le 18 novembre.
En clôture de la semaine de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Egypte, et à l’occasion du lancement de la campagne « Cœur vert », l’association Human empress et ses membres organisent un spectacle musical vibrant, engageant et joyeux avec des chansons originales et interprétations sur des chansons en rapport avec la protection de l’environnement et l’éducation.
L’objectif de ce concert est de lever des fonds, à travers le droit d’entrée, soit 2 000 FCFA, afin de financer des ateliers sur la protection de l’environnement que propose gratuitement l’association Human empress, à l’endroit des jeunes enfants de l’école primaire et du collège dans plus de cinq écoles à ... Lire la suite
Un éléphant devant la Tour Eiffel, place du Trocadéro en plein Paris, peut être trompeur. Sauf si l’éléphant n’est autre que Romaric Nzaou, surnommé ainsi au regard d’un nom de famille traduit du kituba en français. Dans ses bagages ? Une paire de baguettes !
Romaric Nzaou n’est pas qu’un batteur, c’est un très bon batteur ! Et, qu’on se le dise : un mec bien ! On ne compte plus ses apparitions musicales à la batterie, ici et là, accompagnant des artistes de renom mais sans pour autant quitter le sol africain. Doté d’un véritable talent, il y avait donc une suite logique à le voir prendre la pause au pied de la Tour Eiffel, en septembre dernier. Car, l’homme et ses baguettes étaient appelés à voyager plus loin. « Mon grand-père disait toujours, il y a un temps pour semer, un autre temps pour récolter », sourit un Romaric ... Lire la suite
L’orchestre Tembo (mot kongo qui signifie en français le vent ou la tempête) fut créé par Daniel Loubelo dit De la lune et Ganga Edo, au lendemain des événements des 13, 14 et 15 août 1963, marquant la fin du régime de l’abbé Fulbert Youlou. Appelé « orchestre révolutionnaire », Tembo chantait et glorifiait les bienfaits de la révolution congolaise avant de se disloquer en 1967.
Les événements des 13,14 et 15 août 1963 qui se produisirent au Congo Brazzaville marquèrent la fin du régime de l’abbé Fulbert Youlou. A la suite, les relations diplomatiques entre les deux Congo se dégradent, les deux pays n’ayant pas les mêmes convictions idéologiques et politiques car l’un prône le socialisme scientifique et l’autre le capitalisme. Un climat malsain règne entre eux, fait d’invectives, de menaces d'attaque. Le Congo Kinshasa menaçant ... Lire la suite
La communauté littéraire congolaise commémore ce 11 novembre les quinze ans de disparition de l’écrivaine Calissa Ikama Ngala, décédée en 2007 des suites d’un cancer qui avait prématurément écourté ses jours sur terre. Ainsi, la fondation qui porte son nom organise une série d’activités afin de lui rendre un hommage mérité.
Placée sur le thème « Calissa Ikama Ngala, 15 ans après, quel héritage ? », la commémoration vient relancer les activités de la Fondation éponyme qui a connu, entretemps, des problèmes de fonctionnement. Elle est donc une opportunité offerte à ceux qui, la main sur le cœur, se sont engagés à pérenniser la mémoire de la disparue, de réfléchir sur le sens de leur engagement et de rallumer la flamme pour que Victoria Calissa Ikama Ngala reste à jamais vivante.
Celle-ci est née le 8 juillet 1992 à Brazzaville, sous ... Lire la suite
On peut être jeune et jolie, chanter, et beaucoup mieux que certaines chanteuses d’ici, soit-dit en passant, et avoir des difficultés à faire entendre sa voix même - et surtout -lorsqu’on est loin du bruit. Zoom dans les starting-blocks d’une artiste en devenir.
C’est un peu comme si elle était la petite fille des Zoulous de la Bocanda, de l’orchestre Negro Band, d’OK Jazz ou encore des Bantous de la capitale, autant de vieilleries qui ont bercé son enfance, autant d’orchestres dans lesquels jouait son père A. Zalakanda Maurin. Le saxophoniste, dont la carrière aura été écourtée par la maladie, aura laissé son empreinte dans la belle époque de la rumba. Il aura aussi laissé dans les gènes de ses enfants le goût immodéré de la musique, initiant Lydia à la guitare. « On a tous un peu suivi le chemin de papa, c’est ancré dans la ... Lire la suite
Les slameurs congolais Mariusca Moukengue et Benaja Ntinu sont respectivement nominés dans les catégories « Meilleur artiste slameur » et « Meilleure révélation ». Pour gagner ces prix, tout dépendra des votes des internautes qui débuteront dans les prochains jours sur la page Facebook de Slam awards international.
Mordue par la poésie urbaine depuis 2015, Mariusca Moukengue est aujourd’hui l’une des artistes qui font la gloire du Congo au niveau national et international. « Le slam est devenu mon souffle de vie, un état d’esprit, à tel point que je pourrai passer tout un mois sans déclamer mais jamais un jour sans écrire un seul vers. Il y a une humanité dans cet art que je ne retrouve pas ailleurs », souligne l’artiste. Plusieurs fois primée, participante à des festivals et rencontres artistiques, Mariusca est engagée dans la formation des jeunes à ... Lire la suite
Aussi talentueuse que créative, Adriana Talansi n’a cessé d’émerveiller les férus de la mode de divers horizons, depuis le lancement de sa première collection « Simple et sublime », en 2014. Les prix honorifiques s’enchaînent, les podiums aussi.
« Je suis honorée de recevoir ce prix et voudrais par la même occasion attirer l’attention sur l’intérêt commun que nous aurions à gagner en exploitant nos matières et textiles de base. Ce trophée marque pour mon équipe et moi une raison de plus d’y croire », s’est exprimée la styliste en recevant son prix.
Les matériaux qu’elle utilise dans ses créations (raphia, pagne tissé, bogolan…) soulignent son engagement dans la défense des savoir-faire et des produits du continent. « En me lançant dans le raphia, je n'ai pas choisi le chemin de la facilité. Au travers de mes collections, j'essaie ... Lire la suite