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Depuis l’ouverture qui a fait la part belle au cinéma local, fiction et documentaire, le samedi 2 juillet, à l’Académie des beaux-arts et le lendemain, le Festival international de cinéma de Kinshasa est au centre de la programmation actuelle de l’Institut français jusqu’au 9 juillet.
Lancée avec une programmation 100% congolaise, la soirée du 2 juillet, le 9e Fickin va projeter au total 74 films parmi lesquelles quinze réalisations de la RDC. Cinq d’entre eux ont meublé l’ouverture à commencer par le long métrage Juwaa, drame familial de Nganji Mutiri suivi des documentaires Bikeko, Molaso, L’être et Future. Un hommage a été rendu à Mars Kadiombo Yamba Bilonda, illustre comédien, scénariste, réalisateur et producteur disparu le 15 juillet de l’année dernière avec la première de Paris à tout prix. Sorti à titre posthume, ce long métrage, sa ... Lire la suite
Auteur-compositeur et chanteur à la voix admirable, Nguashi Ntimo a émerveillé les mélomanes avec ses œuvres mémorables. Dans les débuts des années 1980, avec l’Ok Jazz, il signe « Mboyo osali ngai nini », un succès tapageur.
Ce morceau fit son apparition sous deux formats. L’un, en format 45 tours, référencé Nt 34, sous le label « Nguashi Ntimbo », et l’autre en 33 tours, référencé 001, sous le label JNT Music. Il faut dire que Nguashi Ntimbo éditait déjà ses œuvres sous plusieurs noms, tels que « Nguashi Ntimbo », « JNT Music », « Ntimbo », etc.
L’auteur dépeint, dans cette pièce musicale, l’histoire d’un homme dont le cœur est tatoué d’amour pour sa femme, la nommée « Mboyo ». Leur idylle qui connaîtra des obstacles à cause de l’infidélité répétée de sa femme aboutira à leur séparation. Malgré cette rupture, ... Lire la suite

Le vernissage, qui va se dérouler du 8 au 31 juillet, plonge le public dans l’âge d’or de la rumba congolaise en mettant en scène des photographies anciennes en noir et blanc du photographe Jean Depara.
L’exposition « Rumba Oyé ! » se déroule dans le cadre de la version « Off » du festival pluridisciplinaire « Congolisation ». Cette version Off a pour objectif d’organiser des évènements en dehors de ce festival, initié en 2015 par Pitcho Womba Konga. La 7ème édition du festival a débuté le 30 juin et des artistes se sont succédé sur scène. De nombreuses activités ont été organisées à savoir des conférences, des concerts, des pièces de théâtre ainsi que l’expo photo « Rumba Oyé ». Après un bref passage à l’Espace Magh, à Bruxelles, l’exposition « Rumba Oyé ! » s’exporte à la Grand-Place de Bruxelles, qui , selon les ... Lire la suite
L'essai sur la dette du continent africain, publié aux éditions Syllepse à Paris, est une analyse critique réalisée avec le Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM).
Le constat général du statisticien français Damien Millet sur la question de la dette extérieure des Etats indépendants d’Afrique révèle trois synthèses à travers neuf chapitres que compte le livre. Le premier constat qui demeure d’actualité est le surendettement continuel des nations africaines malgré la proclamation de bonnes d’intentions de rupture avec les pratiques de dépendance financière vis-à-vis de l’extérieur. Malgré les diverses aides au développement et à l’allègement de la dette, la dette de l’Afrique continue de s’accroître de façon vertigineuse.
La deuxième hypothèse repose sur l’exigence de l’annulation de la dette extérieure publique de ... Lire la suite
Court métrage documentaire français réalisé par Chris Marker, Alain Resnais et Ghislain Cloquet, à la demande de la revue Présence africaine à l’aube des décolonisations, « Les statues meurent aussi » portent un regard assez particulier sur la place et le rôle de l’art africain en Occident.
Sorti en 1953, le film « Les statues meurent aussi » a été interdit de diffusion en France pendant huit ans, en raison de son analyse fondamentale de l’histoire de l’art africain en lien avec la décolonisation française. A ce sujet Alain Resnais explique : « On nous avait commandé un film sur l’art nègre. Chris Marker et moi sommes partis de cette question : pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au Musée de l’Homme, alors que l’art assyrien ou l’art grec, au Louvre ? ». Une question qui trouve d’ailleurs encore écho, comme le souligne Africavivre, dans les ... Lire la suite
Des tontons du village en Occitanie, en passant par le duo parisien Daft Punk, de diners spectacle au personnage de M en passant par le Kabanon, de Candice à Pointe-Noire, on a remonté le fil du « Mundélé » Christophe et de Koyemba.
A écouter Christophe Pionnier, on est surpris que vienne sans cesse, dans un flot de paroles quasi continu, ce maître mot : Plaisir. Un mot comme un gimmick pour évoquer tour à tour sa région natale, l’art culinaire ou encore la musique. Il serait aussi sans doute dommage de ne pas parler football, hein ? « Je vois où tu veux en venir », dit-il en riant, avant de poursuivre : « Oui, mon frère Laurent a été champion de Ligue 1 avec Montpellier HSC, disputant la ligue des Champions, ça date un peu mais, forcément, Montpellier est devenu mon club de cœur ».
Il y a dans la voix de Chris l’accent chantant venu du Sud de la ... Lire la suite
C’est un soupir de dépit. Un soupir ressenti comme un cri d’alarme récemment lancé par Josh Djido, manager de Fannie Fayar, en déclarant : « Les acteurs du secteur musical du Congo mélangent tout ». Il est vrai, qu’en ce domaine précis, la confusion règne en maître et qu’il convient parfois de mettre, selon l’expression consacrée, l’église au milieu du village.
Commençons par le début : Artiste. On passera rapidement sur la définition donnée par Wikipédia et qui, parfois, sied mal à certains artistes congolais : « Un artiste est un individu faisant œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, la poésie, l'originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes ». Oui mais voilà déjà que la confusion s’installe entre artiste interprète et artiste musicien. Car ... Lire la suite
Derrière sa fausse timidité et son joli poupin, Elijah comme l’appelle ses fans explose sur les planches, et se laisse guider par son inspiration. Remarquée par la maison de production 87 Industrie de Jay Ngombé, ce dernier veut en faire son égérie.
Du haut de ses 22 ans, Elie Victoire Mpika, auteur compositeur et interprète, chante et danse avec une assurance remarquable. Elle marche telle une sylphide, se déhanche quand il faut et cela provoque inévitablement les acclamations et cris du public. C’est du Elijah tout craché : douce et en même temps survoltée.
Une renommée qui ne s’est pas construite grâce à une baguette magique, mais avec le travail acharné comme l’indique la chanteuse. « Je vogue dans l’univers musical depuis l’âge de cinq ans, mais c’est vraiment au cours de cette année que je me suis entièrement consacrée à ma passion », a ... Lire la suite
Les meilleurs élèves de l’Ecole internationale chinoise au titre de l’année scolaire 2021-2022 ont été récompensés au cours d’une cérémonie organisée dans la grande salle de conférence du Palais des Congrès à Brazzaville.
La directrice de cette école, Esther Wilfriede Nanitelamio, a expliqué que cet établissement comprend des cycles préscolaire, primaire et secondaire (sixième en cinquième). L’école internationale chinoise de Brazzaville fonctionne en conformité avec le système éducatif congolais, a-t-elle ajouté.
Avec la mondialisation, l’idéal, pense Esther Wilfriede Nanitelamio, serait que l’enfant puisse se défendre en connaissant quelque chose de la Chine. La particularité de cette école se situe plus au niveau de la langue chinoise. « Nous avons notre enseignement en tant que Congolais auquel nous adjoignons la langue chinoise dès la ... Lire la suite

Découvert lors de sa remarquable prestation à l’ouverture d’Ewaggelion Festival, le chanteur gospel a accordé un entretien exclusif au Courrier de Kinshasa. Également pasteur, le serviteur de Dieu croit dur comme fer que la musique est indissociable au culte. Les deux services étant liés, il balaie d’un revers de la main le reproche fait aux chantres qui se lancent dans la pastorale d’avis que les deux services marchent ensemble.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Votre tour de chant à Ewaggelion a été très applaudi, Kinshasa veut faire plus ample connaissance avec vous. D’où nous venez-vous, quel est votre univers musical ?
Claude Mushikangondo (C.M.) : J’habite les Pays-Bas, je suis venu sur invitation d’Ewaggelion Festival et j’en suis content, les choses ont évolué. À mon retour au Congo dans les années 1995, le classique n’étant pas ... Lire la suite