Art-Culture-Média
On connaît, peut-être, Guer2vie la slameuse, mais connaît-on la comédienne ? L’artiste congolaise sera une fois de plus à découvrir sur les planches le 24 mai, à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, lors de la représentation de la pièce « L’Afrique est morte ce soir ».
Aux cordes d’autrice et de slameuse de Guer2vie, il faut désormais ajouter celle de comédienne. « L’Afrique est morte ce soir », dans laquelle elle jouera le 24 mai, n’est pas sa première apparition au théâtre. En effet, en 2018, Guer2vie gouttait au plaisir des planches grâce à un rôle décroché pour jouer dans la pièce « La gueule de rechange » de Soni Labou Tansi, mise en scène par Harvey Massamba de la compagnie Tsala.
Pour cette nouvelle pièce, la compagnie Les rideaux des lianes était à la recherche d’une comédienne pour un second rôle devant ... Lire la suite
L’objectif de Cornellia Massamba, en écrivant son ouvrage de 107 pages, auto édition paru à Benjo Christ Sarlu Impression, c’est de pouvoir, à partir de son expérience, mettre à la disposition de la jeunesse des outils et des informations qui lui permettront d’être suffisamment armée pour affronter les dérives et les nombreux pièges abondamment véhiculés dans la société.
Véritable sonnette d’alarme contre les tentations et les dérives de la vie facile, "Pourquoi moi ? " délivre un message édifiant. Constitué de plusieurs titres, ce livre consacre dans sa partie "La genèse", la vie de l’auteure, née dans une famille de quatre enfants. En tant que benjamine, elle a reçu énormément d’amour de ses parents. Elle avait trois ans à l’époque lorsque ses parents l'ont envoyée en Normandie, en France, chez sa grande cousine Belle. Cette dernière ... Lire la suite
La quatorzième édition de la biennale d’art contemporain africain de Dakar (Sénégal), à laquelle participe la République du Congo à travers Les Ateliers Sahm de Bill Kouelany, s'est ouverte le 19 mai sur le thème « Ndaffa (la forge en wolof) », « la construction de nouveaux modèles ».
La particularité de la quatorzième édition de la biénale d'art contemporain est le fait que les artistes ont décidé d’investir l’espace public pour faire tomber les murs des musées et galeries, une innovation sans pareille. Un événement auquel d’intriguantes pyramides et un énorme chien jaune ont fait irruption sur la corniche de Dakar. En effet, face au bleu magnétique de l’océan, des habitants s’approchent en silence des deux mausolées en forme pyramidale. Faire "tomber les murs des galeries et des musées", déplacer " l’atelier de l’artiste dans la rue" ... Lire la suite
L’artiste rappeur et entrepreneur congolais Teddy Benzo est actuellement en tournée médiatique afin de promouvoir son deuxième album intitulé « Mwana mboka soldier ».
Disponible depuis quelques semaines, « Mwana mboka soldier » arrive sur le marché du disque huit ans après le premier album de Teddy Benzo, « Illegal ». Cet opus de dix-sept titres marque déjà son emprunte dans l’univers musical congolais.
Après le lieu où il est basé, Teddy Benzo est à Brazzaville depuis le 14 mai pour vulgariser et faire connaître son produit à travers les médias de la ville capitale. Caractérisé par sa diversité de styles et par les différentes thématiques abordées, « Mwana mboka soldier » est une véritable joaillerie musicale. Il combine, en lui seul, plusieurs grands noms du rap congolais.
Le patron du label Bellrage Music, Teddy Benzo dit Mobola ... Lire la suite
Rendre visible et accessible la Bande dessinée (BD) congolaise, c’est l’objectif fixé par l’espace Nsana-art Butsiêlé et le collectif « Dikouala Bulles» en lançant; en avril dernier, la première semaine de la BD dénommée « Bulle mosi». Plusieurs activités, parmi lesquelles le concours de la BD scolaire sur le thème «Non à la violence en milieu scolaire» destiné aux élèves, ont été retenues pour cet événement qui s’étendra jusqu’en octobre prochain dans les écoles de Pointe-Noire et de Brazzaville.
Rendez-vous dédié à la célébration de la BD congolaise dans les écoles (primaire, collège et lycée), la semaine de la BD «Bulle mosi» (une bulle en français) est organisée par l’espace Nsana-art Butsiêlé et le collectif «Dikouala Bulle». Elle réunit des auteurs de la BD basés à Pointe-Noire. A travers cet événement, les deux ... Lire la suite
Publié aux Editions+ et préfacé par Auguy Ibanga, le recueil de poésie de Renaud Kouoma Kobi est l’expression de son attachement à sa terre natale.
Le Congo, patrie de l’auteur, est la source inspiratrice des différents textes poétiques du recueil. Profitant d’errance solitaire, Renaud Kouoma Kobi s’arme de sa plume pour réécrire l’univers de son enfance. Le fruit qui en découle est une mélodie d’espoir. Car, c’est par un effort de réminiscence qu’il peint, à la manière des fresques, la trame de son vécu et de toutes les créatures mirobolantes qui l’ont marqué dans le temps. Des hommes aux paysages, cette description pittoresque enchante par une imagerie langagière qui procure des sensations diversifiées.
L’absence des siens et l’odeur mirifique au bord du fleuve Kouyou, dans la belle plaine d’Ottalla, stimulent la verve du poète. Il ... Lire la suite
L’ouvrage de l'historien a été présenté, le 17 mai, à Pointe-Noire au Centre de ressources du conte et des arts de l’oralité du quartier Côte mateve, à Ngoyo, à la faveur de la semaine des mémoires africaines et congolaises.
Le roman historique relate sous forme d’épopée littéraire la trame destinale de Nimi A Lukeni, un des monarques les plus déterminants du XVIe siècle, qui posa les jalons du kintotila kya Kôngo (Royaume Kôngo) et qui attisa plus tard la convoitise des Européens. Les détails de son ascension vers le pouvoir, les obstacles surmontés pour fonder le Kongo dia Ntotila, son règne et son hégémonie chez les Kongo sont racontés dans cet ouvrage à travers les quinze chapitres, véritable épique historique entre l’histoire et la mémoire.
Nimi A Lukeni, aussi connu sous le titre de Ntinu Mwené, reste une figure ... Lire la suite
Pour la quatrième fois, Tënk et "Mediapart" s’associent afin de soutenir trois à quatre projets de documentaires de création autour d’enjeux politiques, sociaux et écologiques contemporains. Le dépôt des dossiers se fera du 23 mai au 20 juin.
Depuis 2016, Tënk, plateforme de diffusion de documentaires d’auteur et "Mediapart", journal d’information numérique, indépendant et participatif, travaillent ensemble à la visibilité du cinéma documentaire. Cette année, ce soutien à la création est ouvert aux cinéastes professionnels du monde entier.
Pour postuler, le réalisateur ou société de production est invité à remplir un formulaire qu’il signera avant de renvoyer aux organisateurs. Ce, en plus d’autres éléments à fournir tels le dossier artistique (résumé ; note d'intention ; note de production ; traitement ; éventuellement un séquencer court) ne ... Lire la suite
Film puissant inspiré de faits réels, « Je suis toutes les filles » aborde la réalité du viol, de séquestration et du trafic des enfants sur fond d’enquête policière et de dénonciation des violences faites aux femmes et de leurs conséquences d’un point de vue psychologique.
Production Netflix, le film « Je suis toutes les filles » est sorti en 2021 et dure environ 1h 47 min. Le récit se déroule à Johannesburg, en Afrique du Sud. Jodie Snyman, une détective, enquête sur une série de meurtres impliquant des hommes riches et influents du gouvernement. Durant son investigation, elle découvre alors qu’un tueur en série venge des jeunes filles séquestrées et violées en éliminant, un par un, les hommes qui ont participé aux enlèvements, aux meurtres et aux trafics de ces victimes. Toute l’ossature du film s’articule autour du périple de Jodie ... Lire la suite
Né sur les berges du fleuve Congo, Kris Pannecoucke, d'origine belge, est un photographe et vidéaste qui est parvenu à saisir l'âme du grand Congo au travers de son objectif. Portrait de l'invité spécial du festival Kokutan'Art qui se tient du 27 mai au 1er juin, à l'Institut français du Congo de Brazzaville.
Léonard De Vinci, peintre et savant italien, a déclaré que « Celui qui aime va à la chose aimée comme les sens vont à la chose sensible ». Sensibilité est le mot qui reste à l'esprit quand on rencontre Kris Pannecoucke et quand on découvre son art. Tout comme l'on peut aussi dire qu' « une image vaut mieux que mille mots », un adage qui trouve ici tout son sens tant Kris arrive à traduire l'indicible au travers de ses clichés. L'on ne saurait déterminer si c'est Kris qui a choisi la photographie ou si c'est la photographie qui l'a choisi. En ... Lire la suite