Art-Culture-Média
Le projet Yaoundé Film Lab est lancé à l’endroit des jeunes auteur (e)s et producteurs (trices) d’Afrique centrale. Les inscriptions se clôturent au plus tard le 30 janvier 2022.
L'appel lancé vise à sélectionner vingt projets, donc dix auteurs et dix producteurs passionnés et porteurs de projets de films. Il s’adresse aux hommes et femmes ressortissants des pays suivants : Guinée équatoriale, Gabon, Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Cameroun, Tchad, République centrafricaine, Burundi, Sao Tomé-et-Principe, Ouganda, Rwanda à postuler. La troisième édition de Yaoundé Film Lab se tiendra du 20 au 29 avril 2022, au Cameroun.
A l'exception des longs métrages (Fiction, documentaire et animation), les projets de séries sont acceptés. Chaque projet doit être soumis par un auteur et son producteur. Ces projets soumis doivent être au stade ... Lire la suite

Ouverte au public depuis son vernissage le 15 octobre, l’exposition "Kinzonzi : réinvestir les perspectives" est une curiosité qui intéresse diversement les visiteurs. Plusieurs sont enchantés d’y découvrir un art urbain qui les a portés à la découverte d’un univers méconnu à travers des évocations du passé remis au goût du jour.
Le public hétéroclite qui a participé au vernissage s’est laissé conduire sur l’ensemble du circuit à travers les quinze stations proposées sans pouvoir toujours suivre le rythme du guide, l’artiste Prisca Tankwey. En effet, entre surprise et découverte, chacun des visiteurs ou groupes d’amis invités, attentifs au début, ont commencé à marquer des arrêts sur des brins du parcours quelques fois intrigués, le regard curieux.
Alors que d’autres discutaient, partageaient leurs impressions, certains scrutaient comme ... Lire la suite
Pour son troisième roman "Dans le ventre du Congo" (Seuil), Blaise Ndala de la République démocratique du Congo succède à la romancière camerounaise, Hemley Boum, auteure de "Les jours viennent et passent" (Éditions Gallimard).
La remise du 18e Prix Ahmadou-Kourouma s’est déroulée le 22 octobre à L’iceBergues, dans le cadre du salon du livre en ville à Genève. Dans le pur tempo de la prose de l’auteur ivoirien Ahmadou Kourouma, Blaise Ndala évoque dans son roman la pacification des mémoires pour celles et ceux qui, de Kinshasa à Bruxelles, espèrent sans y croire que le passé puisse enfin passer un jour.
"Dans le ventre du Congo" raconte l'histoire de la princesse Tshala Nyota Moelo, qui s'affranchit des codes d'une des plus prestigieuses monarchies du Congo précolonial. Séduite par un jeune colon belge, elle finira dans le dernier zoo humain de l'Europe. Nous ... Lire la suite
À quelques jours de la COP26 à Glasgow, en Ecosse, l'auteur congolais alerte l'opinion, dans son nouvel ouvrage paru chez L’Harmattan, sur la nécessité de la préservation du deuxième poumon vert de la planète.
Dans "Le Bassin du Congo. Monde sans lui, monde sans vie" paru le 13 octobre, Michel Innocent Peya pousse son imagination jusqu’à dresser le portrait-robot d'un univers dénué du deuxième poumon mondial après l'Amazonie, constitué actuellement de forêts, d'eau, de tourbières, de grandes réserves de carbone et d'une riche biodiversité.
Pourtant, ces trésors sont malheureusement menacés par, d'un côté, les intérêts mercantiles des réseaux mafieux avides d'enrichissement et, de l'autre, par la mauvaise gestion des institutions et des puissances, qui occasionne des zones d'incertitudes qui échappent au contrôle des pouvoirs autochtones endogènes.
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L’événement est célébré ce 22 octobre jusqu'à demain, au conservatoire de Bobigny en France, à travers des spectacles de musique, ballet, théâtre, contes et danse organisés par l’association Kabou et le conservatoire Jean Wiener de Bobigny. L’icône de la musique traditionnelle congolaise, Michel Rapha, et le Ballet Théâtre Lemba ne seront pas seuls sur scène, plusieurs autres artistes congolais et africains seront aussi de la partie.
40 ans de carrière, 40 ans de péripéties, 40 ans d’expérience, cela se fête mais pas seuls. Michel Rapha et le Ballet théâtre Lemba, l’association Kabou et le conservatoire Jean Wiener de Bobigny, qui organisent l’événement, ont voulu associer d’autres artistes à cet anniversaire qui s’annonce comme une fête de la musique africaine. Il s’agit, entre autres, de Jackson Babingui, le Groupe Elima de Me Nono, Dr ... Lire la suite
Après une année d’absence sur le marché du disque, Grâce et Gloire Balossa, plus connus sous le pseudonyme des Sozzy Mapassa, viennent de mettre sur le marché du disque un single intitulé “Prophète”.
Le single est l’un des morceaux du prochain album de onze titres de Grâce et Gloire Balossa, intitulé « Immense », dans lequel ils ont essayé de mélanger plusieurs sonorités musicales. Véritable Afro pop, la chanson “Prophète” est une interpellation faite par les Sozzy Mapassa à la société suite au comportement néfaste des faux prophètes dans tous les sens. Cette chanson est disponible déjà sur You Tube, Amazone, bref sur toutes les plateformes légales de téléchargement. Elle est accompagnée d’un clip tourné avec quelques acteurs de cinéma du Congo Brazzaville.
« Nous sommes à deux dans ce titre et sommes aussi à l’origine de ... Lire la suite
De 1960 à 1963, l’orchestre Bantous enregistrera des départs et des arrivées. Dans la foulée, retenons la défection de Nganga Edo et Daniel Loubelo de la lune qui réintégrèrent l’Ok Jazz à Léopoldville, le départ de Dicky Baroza et Mambo Jacques (dit Dinos) pour le Cercul Jazz, et le retour de papa Noël et Bukasa Jojo à Léopoldville.
Suite aux différents départs, Essous Jean Serge, animé d’un sentiment d’amertume et de déception, fustigea le comportement de ses anciens compagnons qui venaient de quitter l'orchestre. Dans sa chanson intitulée ‘’Lolaka lua boso’’, il évoque ce départ avec des mots pleins de sens : « Baninga balandi nde bomengo, ngaï se molema ! Baninga ba kimi na Lipopo (Lipopo diminutif de Léopoldville), ngaï se na Béa ! (Béa diminutif de Brazzaville). En Français, "les amis nous ont faussé compagnie et sont allés à la ... Lire la suite
Roxy Tshimpaka a largement influencé la musique congolaise des années 1970-1980. Soliste incroyable, mélodiste à sensation, il continue encore d'inspirer aujourd’hui des grands noms et guitaristes en herbe. Il est auteur de plusieurs chansons dont « Po nini eza pasi ».
Paru en 1987 sous les auspices du label « Eprodis » qui avait son siège au no1 de l’avenue Masimanimba, dans la commune de Kasa Vubu à Kinshasa, le disque 33 tours référencé BBT. 07-619 avait fini par séduire les mélomanes congolais par rapport au mérite des quatre titres qui le constituaient, à savoir « Po nini eza pasi » de Roxy Tshimpaka, « Abengi ngai dépassé » de Djo Mali sur la face A et « Mauvais souvenir » de Carlito Lassa, « Zikondo » de Debaba sur la face B. Sur la pochette du disque, de couleur rose, Roxy Tshimpaka et Ben Nyambo sont représentés en tête ... Lire la suite
Ecrivain en herbe, Alvie Mouzita a été finaliste du Prix Tsemou 2021 avec son manuscrit "Chants pour une fleur" qui lui a permis d'être lauréat du prix Pabloemma du Congo Brazzaville. Il en parle amplement dans cet entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Vous êtes cette année le récipiendaire du prix littéraire Paloemma, quelles sont vos impressions ?
Alvie Mouzita (A.M.) : C’était une vive émotion lorsque j’ai appris cette nouvelle. De nos jours, être lauréat d’un prix littéraire est devenu, sans doute, une clé pour ouvrir le château dont les convives sont les lecteurs. Ainsi, recevoir un tel prix qui favorise une publication de surcroit m’a paru une véritable aubaine.
L.D.B.C. : Pouvez-vous nous parler de ce prix ?
A.M. : Le prix Pabloemma est un prix littéraire, organisé par l’écrivain camerounais Emmanuel Ngon, qui se déroule ... Lire la suite
L’artiste peintre Roger Ikouba a révélé, récemment à Pointe-Noire, sa volonté de marquer d’une empreinte la vie artistique congolaise par la créativité et l’innovation.
Roger Ikouba a fait sa déclaration au cours d’une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville. A cette occasion, il a fait savoir qu’il existait un lien étroit entre l’art et la vie. Selon lui, il est impossible de se passer de l’art dans notre existence. « La vie, c’est l’art », a-t-il argumenté.
« Je ne peux pas comprendre que l'art congolais ne soit apprécié que par les expatriés. Je me demande si une idée précise le nombre de tableaux qui sort de notre pays par année. Je souhaite que tous essayent d'aimer le Congo », a-t-il déploré.
Exprimant ses sentiments, Roger Ikouba s’estime heureux du fait que la ville océane dispose de quelques infrastructures ... Lire la suite