Art-Culture-Média
François Rabelais, dans l'une de ses deux oeuvres majeures, "Gargantua", disait que " Rire est le propre de l'homme". Expression de gaieté, le rire est le signe par excellence de la joie de vivre. S'il se veut communicatif, voire contagieux, il peut se trouver devenir incontrôlable et prendre trop de place sinon toute la place, de même que selon les circonstances, on lui préfèrera un sourire, réservé mais tout autant radieux.
La vie, dans son vécu, offre de diverses saisons émotionnelles autant qu'une journée elle-même peut en offrir. S'il est vrai que les tiraillements, les réflexions et les tensions sont souvent le commun d'adultes entre guillemets responsables qui se focalisent sur des objectifs à atteindre, le rire a une valeur thérapeutique qu'il faut accueillir avec gratitude. Il libère les tensions, allège la charge mentale et agit comme un baume au coeur.
Pour ... Lire la suite
« De l’hôpital de la croix Saint Simon de Paris à l’Institut médical de Romainville : dans l’antre de la covid-19 », tel est le sous-titre du récit autobiographique de l’auteur qui a survécu du spectre du coronavirus.
Ecrivain et observateur avisé de la littérature congolaise, Noël Kodia Ramata a contracté l’an dernier la covid-19. La maladie s’est manifestée lors de son séjour à Brazzaville. Evacué rapidement à Paris aux côtés de son épouse et de ses enfants, il est hospitalisé d’urgence. Le temps passé à l’hôpital de la croix Saint Simon de Paris et à l’Institut médical de Romainville lui a inspiré ce récit qui sort de l’ornière de l’imaginaire. Tous les faits relatés sont vrais, parce que vécus et datés dans un journal personnel tenu par un malade pas comme les autres.
Noël Kodia Ramata profite du temps prolongé de solitude ... Lire la suite
Le conteur congolais fait partie des dix-huit artistes comédiens, metteurs en scène, auteurs, scénographes, concepteurs sonores bénéficiaires de la bourse Focuna, une bourse de création. Il participe, à partir de ce 28 septembre jusqu'au 10 octobre, à un laboratoire de création artistique dans la région de Hammana, au Liban.
La participation de Jules Ferry Quevin Moussoki au projet fait suite à un appel à candidatures lancé par le Focuna, en collaboration avec Theater federatioun, soutenu par l’Organisation internationale de la francophonie et l’espace Tiné. Durant deux semaines, le médaillé d’or en contes et les autres artistes choisis par les différents membres de la Commission internationale du théâtre francophone (CITF) vont prendre part à des échanges tant dans des cadres formels qu’informels, avec des artistes et des professionnels de la ... Lire la suite
Le métissage culturel et le retour aux sources se côtoient dans "Wallay ", un long-métrage sorti en 2017 et signé par le réalisateur suisse, Berni Goldblat.
"Wallay" est une expression arabe couramment utilisée en Afrique subsaharienne qui signifie « Je te jure ». De cette formule, Berni Goldblat a puisé le titre de son film, une œuvre à la fois joyeuse, vivante et sincère comme le voulait le réalisateur.
Le scénario gravite autour d’Ady incarné par Makan Nathan Diarra. A 13 ans, le jeune garçon métis se montre insolent envers son père qui juge bon de l’envoyer dans son pays d’origine, le Burkina-Faso, le temps d’un été afin de se faire redresser grâce à un rite initiatique. Persuadé de repartir en France après les vacances, Ady sera désenchanté au départ avant d’apprendre à apprécier la plongée dans ses racines ancestrales.
Première ... Lire la suite

Au rayon des essais politiques, les Éditions Paari ont mis en avant l’ouvrage de Ruffin Mpaka sur le fédéralisme et la refondation de l’État en République démocratique du Congo (RDC).
En 184 pages, l’auteur procède à un plaidoyer pour la refondation d'un État moderne au Congo Kinshasa. Il appuie sa thèse sur la base d'une observation attentive et engagée de la crise grave que traverse le pays depuis plus de deux décennies.
Par son essai, il fait une critique objective du système institutionnel hybride sous lequel ploie la RDC. Il esquisse des pistes de solutions pour sortir des crises permanentes, la réforme de l’État étant la priorité.
De ce fait, Ruffin Mpaka propose l'instauration du fédéralisme, la refonte du système de défense, la rénovation du système de représentation et du suffrage, le renouvellement du paradigme économique, l'établissement ... Lire la suite
Présent au Salon du livre africain de Paris, l'auteur a présenté aux amateurs de littérature africaine son neuvième roman, paru aux Éditions LC.
L’auteur joue le rôle de steward et invite le lecteur dans le périple du vol de mission de service effectué par Nody Benga à bord du vol 352. Le plan de vol prévoit de faire escale dans plusieurs capitales.
À mi-parcours, entre Béra et Harare, l’appareil perd de l’altitude et s’écrase au sol, causant la mort des passagers. Nody Benga survit seul au crash. Il reprend connaissance à bord de l’hélicoptère venu à la rescousse des victimes. Bien qu’il ait perdu la sensibilité, l’ouïe, la parole et la mobilité, il n’empêche qu’il conserve en lui la capacité de se souvenir, d’observer et de voir.
Un récit poignant entre intrigues amoureuses, économiques, politiques, militaires, culturelles et de ces ... Lire la suite
Le don constitué de quatre-vingt titres a été offert par le président du groupe Agence d’information d’Afrique centrale (Adiac), Jean Paul Pigasse, et son équipe à la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa, afin d’alimenter l’une des bibliothèques du deuxième module de cette institution, faisant partie du complexe culturel du Congo (C.C.C.), le 27 septembre.
Le secrétaire général du groupe Adiac, Ange Pongault, a fait savoir que la dotation des ouvrages constitués des essais dont les revues de Présence Africaine, les magazines des Dépêches de Brazzaville y compris ses Chroniques, les productions des éditions Les Manguiers et d’autres éditions, s’inscrit dans le cadre d’un devoir purement patriotique, vu que le mémorial Pierre- Savorgnan-de-Brazza est un lieu culturel incontournable.
« Nous avons pensé qu’il ... Lire la suite
Le centre que dirige l'artiste-peintre Carl Max a organisé un stage de vacances à l’endroit d'une dizaine d'enfants formés en bricolage, peinture et musique.
Lancé le 22 juillet, l’atelier vacances initié par Quebec’Art a pris fin le 25 septembre par la cérémonie de remise des certificats de participation aux apprenants. Une fresque collective intitulée "Mboté" a été réalisée par tous les enfants et leurs encadreurs Merveil Bambi au bricolage, Carl Max à la peinture et Marvin au chant.
Louthé Saint-Eudes, 11 ans, apprécie la formation. « Au cours de l’atelier, nous avons appris, avec Me Carl Max, comment mélanger les peintures, mais aussi les astuces pour faire un dessin. Cet atelier nous a donné aussi certains réflexes, notamment celui de récupérer les objets d’utilisation courante que l’on peut transformer en objets d’art en les décorant ... Lire la suite
Les photographies de Maurice Pellosh ont été présentées à la mairie du sixième arrondissement de Paris, le temps d’un salon.
Presque déroutant, les visiteurs ont dû emprunter à leur arrivée le passage d’un studio de fortune à l’entrée du Salon du livre africain qui s’est tenu du 24 au 26 septembre à Paris.
À l’initiative d'Emmanuèle Béthery, la diversification de cette fête du livre a fait une place belle à la photographie. Mais pas de n’importe laquelle. C'est uniquement celle développée à partir des négatifs à peine exploitables de Maurice Bidilou, dit Pellosch, à Pointe-Noire au Congo.
Après un travail remarquable, les deux passionnés de la photo ont pu ressortir près de dix mille négatifs de tous les recoins de la maison, de tous les tiroirs, caisses, dessous d’armoires, des dizaines de boîtes Kodak cartonnées rouge et jaune, pour la ... Lire la suite
L’écrivain congolais a pris part à la table ronde sur le questionnement « Comment l’héritage des premiers romanciers africains dialogue-t-il avec les jeunes auteurs contemporains ? ».
Le 26 septembre, une table ronde modérée par Fanny Campan, auteure, a permis un dialogue entre Henri Djombo, auteur de "Le miraculé du vol 352", Éditions LC, et Monique Ibouldo, auteure de "Carrefour des veuves" paru aux Éditions Lettres Mouchetées.
Pour Monique Ibouldo, écrire c’est d’abord se nourrir de ses prédécesseurs. Ensuite s’installe le dialogue en l’adaptant au contexte choisi. Prenant l’exemple de son dernier roman, il a fallu écrire en puisant dans la vie sociale et politique du Burkina Faso. L’histoire touche à l’universel en gardant les yeux grands ouverts sur les dysfonctionnements de cette région du monde en parlant de ces femmes intègres dans un pays ... Lire la suite