Art-Culture-Média

Star du théâtre populaire, l’actrice âgée de 62 ans est décédée le 15 juin à 2 h du matin à HJ Hospital où elle était admise aux urgences quelques heures plus tôt.
Pour le comédien Jean Shaka, la disparition de Jacqueline (Jackie) Diala Anahengo, alias Shako, devenue Mama Shako au fil du temps, est « une grande perte pour le théâtre congolais et le Congo ». Le directeur d’Ecurie Maloba pour qui l’illustre disparu « était une grande amie » se rappelle d’elle en affirmant : « Nous avons commencé le théâtre presque au même moment. Nous étions très proches et discutions souvent sur le travail ». Et de poursuivre : « Elle a joué plusieurs fois avec moi à l’Ecurie Maloba notamment dans Les retraités, Administrateur d’hôpitaux et Est pris qui croyait prendre ». C’est une génération plus proche de ses aînées du Groupe Salongo à qui ... Lire la suite
Adapté de l’œuvre de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi, « La vie et demie », ce spectacle de danse en solo commémore le 26e anniversaire de sa mort.
Sony Labou Tansi est mort le 14 juin 1995, mais son souvenir reste encore immuable dans le cercle culturel congolais, et même au-delà des frontières. Pour avoir marqué son époque et continuant de parcourir le temps, l’écrivain congolais est une fois de plus rappelé au souvenir à travers le spectacle de danse « On ne brûle pas l’enfer », diffusé en ligne et sur quelques médias nationaux le 14 juin dernier. Une création, datant de 2016 et qui a été légèrement revisitée, puis enregistrée en off à l’Institut français du Congo avec l’appui de l’espace Baning’art.
Premier roman de Sony Labou Tansi publié aux éditions Seuils en 1979, « La vie et demie » est une fable-farce sur le chaos, ... Lire la suite

Le sport, aux petits soins à travers les travaux actuels en cours dans les stades Tata Raphaël et des Martyrs ainsi que leurs abords immédiats, fait ombrage à la culture dont les infrastructures sont à l’abandon, le gros des préparatifs est dirigé vers le volet sportif de l’événement que va accueillir la RDC en août 2022.
Depuis le coup d’envoi des travaux effectués, le 9 avril, par le président de la République, les Kinois réalisent un peu mieux l’importance du rendez-vous à venir. Les prochains Jeux de la Francophonie se préparent. Pour Kinshasa, c’est une joie de voir les deux plus grands pôles d’attraction qui rythment sa vie sportive entourés de palissades. Un encouragement à l’endroit des sportifs alors que l’indignation qui se murmurait jusqu’ici dans l’univers de la culture kinois se dit à voix haute. Artiste et opérateur culturel, ... Lire la suite
Plateforme pluridisciplinaire des industries culturelles et créatives africaines, le Moca se tient les 17 et 18 juin 2021 à Paris en France dans le cadre de la saison Africa 2020, sous le thème « Africa for Future ».
Cette année le festival propose deux jours de rencontres, de partage et de collaboration, pour mettre en lumière une nouvelle vague d’acteurs visionnaires, des expériences novatrices, à la fois ancrées et avant-gardistes, qui donnent une nouvelle impulsion entre les membres de la communauté de la culture en France et dans les pays africains.
Le Moca fait la promotion et met en synergie les acteurs de cet écosystème afin de leur assurer une production durable, créatrice de valeurs et d’emplois pour la jeunesse. Ce rendez-vous rassemble chaque année les créateurs, les entrepreneurs de la culture et les décideurs (politiques et économiques) autour ... Lire la suite
Doborah Vanana, plus connue sous le pseudonyme de « Ya Mado », s’apprête à sortir un maxi single qui sera présenté en septembre prochain à Pointe-Noire.
Chanté en langue Tshiluba, "Amour Mortel", l’un des titres phares de ce maxi single, a été écrit par Deborah Vanana en s’inspirant du quotidien. C’est l’histoire d’une femme abandonnée par son homme pour une autre femme. La déception doublée de la trahison vécue par l’infortunée meuble les paroles de ce morceau de rumba. Cette chanson va figurer dans l’album en préparation dont les autres titres sont : Envol (chanté avec Cindy Le Cœur), Merci Dad, Atterrissage, Nouveau départ. Elle a aussi chanté dans le premier titre du label Koffi Central qui s’intitule « Ici on travaille ».
C’est depuis 2014 que Déborah Vanana évolue dans l’orchestre Light Music de Fabregas, en tant que ... Lire la suite

La célébration, qui devrait avoir lieu le 19 juin au Pullman, des cinq ans de la disparition et de l'anniversaire de naissance à titre posthume de Papa Wemba, a été renvoyée sine die à la suite de la troisième vague de covid-19 annoncée plus virulente et donc plus mortelle.
Annoncé depuis fin avril, le show du 19 juin prévoyait un concert live d’hommage au Maître d’école. Papa Wemba Forever devait se jouer « avec le groupe Molokaï de Papa Wemba et Viva La Musica », mentionnait l’affiche. Le 14 juin, Papa Wemba aurait totalisé 72 ans s’il n’avait pas rendu l’âme il y a cinq ans en Côte d’Ivoire. Une occasion offerte aux nombreux fans et mélomanes de la ville de célébrer la mémoire de l’icône de la rumba rien qu'avec sa musique. Jusqu’ici, c’est dans le cadre populaire de Matonge, le fief de l’illustre disparu, que l’on assistait à un ... Lire la suite
L’évènement qui se déroulera du 30 juin au 4 juillet connaîtra la participation des artistes et groupes du Congo, de la République démocratique du Congo (RDC) et de l’Australie. Musique, Théâtre, danse et chants seront au rendez-vous.
Contrairement à la 16e édition qui, en raison de la pandémie, a été organisée sous un format réduit et a été suivie (concert live à l'espace Yaro), le 28 novembre dernier, en direct en ligne grâce au soutien de Music In Africa, la 17e édition du festival international des musiques et des arts Nsangu Ndji-Ndji se déroulera en présentiel sur trois sites, à savoir : l’Espace culturel Yaro, l’Institut français du Congo (IFC) et Chez Raphaël. Si l’année dernière ledit festival n’a réuni que trois groupes locaux (Les Bons Bergers, BNG Band et Berléa Bilem) cette année, 11 participants sont attendus.
Il s’agit ... Lire la suite
Nawal Montassere est née le 18 décembre1973 à Rabat au Maroc, où elle a vécu jusqu'à ses 19 ans, avant de s’installer à Paris en France. Ses toiles, très appréciées, révèlent un univers surréaliste marqué entre l’ombre et la lumière, l’immobilité et la fugacité. Sans nul doute parce que c’est le fruit du génie d’une poétesse.
C’est à l'âge de 14 ans que Nawal Montassere découvre l’amour de l'écriture par la sensibilité à la lecture. En s’imprégnant des mots des autres, elle est allée jusqu’à chercher et forger les siens. « L'âge adolescent a suscité beaucoup de questions entre autres existentielles, un âge peu docile où la solitude a creusé l'écart avec la société me laissant seule avec mes écrits. Une sorte de maturité sensible qui défie la loi de la tristesse en trouvant refuge dans la poésie », confie-t-elle.
... Lire la suite
La sapologie congolaise a désormais une égérie toute trouvée en la personne de Tchianna Tchikou Pembey, une femme pétillante qui représente à elle-même un cocktail de couleurs, un vrai plaisir pour les yeux et un court-circuit pour les neurones du public congolais.
Après quinze ans passés sur le territoire français, Tchianna retourne dans son pays de naissance pour s'imposer dans un milieu qu'elle considère trop masculin. Son style est, quant à lui, très moderne et même plus. Elle le considère comme futuriste et pérenne.
Styliste de métier et de passion, cette jeune femme a dû se former à la couture en ne trouvant point satisfaction auprès des couturiers locaux et étrangers installés sur le territoire congolais. Il faut bien ne faire qu'un avec un créateur pour comprendre exactement ce qu'il veut et l'exécuter parfaitement comme lui l'aurait fait. Les ... Lire la suite
Le Belgo-Congolais, Flavien Eldridge Oniangué, publie un recueil de six nouvelles intitulé: "L'appel du pagne", aux éditions Renaissance africaine. Un livre préfacé par l’écrivaine Alfoncine Nyélenga Bouya, et qui se caractérise par son aspect réaliste.
La communauté des lettres congolaises s’enrichit d’un nouveau nom, celui de Flavien Eldridge Oniangué. Pour son premier ouvrage, il a opté pour le réalisme, répondant à l’appel des mots. Raconter la vie réelle des Congolais (ou des Africains), en Europe, apparaît comme l’acte inaugural. C'était en quelque sorte l'idée fixe première, le fil rouge de son recueil de nouvelles.
Dès l’ouverture de son recueil, il annonce la couleur. La nouvelle nommée « Celui qui part » aborde, en effet, la tragédie d’un homme ayant perdu femme et enfants en Méditerranée, lors d’une traversée vers ce qu’il ... Lire la suite