Art-Culture-Média
Les inscriptions aux Visas pour la création sont ouvertes jusqu’au 31 juillet. L’offre est une opportunité de résidence créative destinée aux artistes africains et des Caraïbes.
Chaque année, une trentaine d’artistes internationaux participent aux Visas pour la création. Une aubaine permettant aux lauréats d’élargir leurs réseaux professionnels et de nouer des collaborations avec des opérateurs français. Au regard des restrictions liées aux déplacements en ce temps de crise sanitaire due à la covid-19, le réseau des instituts français invite les candidats à bien vérifier les conditions de voyage dans leurs pays respectifs, avant de formuler les demandes.
Prévue entre octobre et décembre, la seconde session des résidences « Visas pour la création 2020 » est ouverte aux artistes et commissaires africains résidant en Afrique ou dans la zone ... Lire la suite
Produit par BSL Production, l’album Teya Loloba est déjà disponible sur support cd et sur les plateformes de téléchargement en ligne.
L’album Teya liloba contient six chansons : « Ne deviens jamais voleur », « Teya liloba », « My Prayer », « Jesus meyinwan na mi », « Oh Mon djio Celestia », « Louons Jesus ». À travers ces chansons, l’artiste musicien loue la miséricorde divine et prodigue des sages conseils comme à l’accoutumée à travers ses messages éducatifs et instructifs.
En français, lingala et en anglais, il exhorte le peuple de Dieu à cultiver sans cesse l’amour du prochain et à faire preuve d’humanisme afin de bâtir ensemble un monde juste et convivial.
Serge Bakoué qui est fervent partisan de l’entente, l’amour fraternel et de la cohésion sociale, a toujours chanté la paix qui, selon lui, est l'idéal en vue d'un ... Lire la suite
Suite à l’appel à candidatures pour le Prix Rfi théâtre 2020, treize textes inédits ont été présélectionnés. Parmi ceux-ci « Le Poids du ciel sur la tête » de Vhan-Ohlsen Dombo, un texte inspiré par les effets de la pandémie de Covid-19 sur les populations vulnérables.
« Le Poids du ciel sur la tête » conte l’histoire de Gabrielle, confinée chez elle, ne supporte plus la misère du monde et la sienne. Elle a perdu de son seul compagnon : un chien. « Est-ce l’animal trouvé par le fou dans les poubelles ? Même solitude chez Gabor, sculpteur. Mais, dans les rues animées du marché, il retrouve les échos du monde », poursuit le texte présélectionné de Vhan-Ohlsen Dombo, dont l’écriture joue avec les mots et les sonorités.
Le dramaturge congolais est également rappeur, poète, slameur, comédien-metteur en scène et performeur sous le nom de ... Lire la suite
Décédé le 24 juin dernier à Brazzaville des suites des complications cardiaques, le journaliste-écrivain, Mfumu Fylla, a reçu plusieurs hommages à titre posthume.
Au nombre de ces évocations, on note celle du Dr Christian Ndombi, chef du secteur culture pour l’Afrique centrale de l’Unesco qui avoue avoir travaillé avec l’illustre disparu. « Il était grand de taille mais également grand pour ses talents et pour ses convictions », écrit-il avant d’ajouter : « professionnel averti des médias, producteur de musique et de spectacles vivants, auteur, le Grand Mfumu, nous laisse un des grands chantiers auquel il a consacré sa vie : la rumba ».
Sur ce sujet, poursuit Christian Ndombi, Mfumu a écrit des ouvrages de référence, fait des conférences et donné des interviews. « Il était le président du comité scientifique congolais de la rumba et ... Lire la suite
Pour le monde littéraire, juin demeure le mois de l’hommage à Sony Labou Tansi. Courant juillet, il se souvient, à 14 ans d’intervalle, des disparitions de Sylvain Mbemba, mort le 8 juillet 1995 à 61 ans, et, de Jean-Baptiste Tati Loutard , mort le 4 juillet 2009 à 71 ans, tous les deux décédés à Paris.
Jean-Baptiste Tati-Loutard est né en 1938 à Ngoyo dans la commune de Pointe-Noire. Après ses études de lettres en France, il enseigne la littérature à l’université de Brazzaville où il devient doyen de la faculté des lettres.
A partir de 1975, il est tour à tour ministre de l’Enseignement supérieur, de la Culture, des Arts et des Sports. En 1997, il devient ministre des Hydrocarbures. Il a toujours su concilier ses activités administratives et politiques avec celles de poète, de nouvelliste et de romancier (souvent primé : prix Simba, grand prix ... Lire la suite
Faire entendre et valoir la voix des survivantes de violences sexuelles, tel est l’objectif de « Sema ». Ce film fictif sorti en mars dernier a récemment remporté le trophée du meilleur film international au DC Independent Film Festival à Washington.
Le scénario de « Sema » a été écrit de manière collective par le Mouvement des Survivant(e)s, une ONG basée en République démocratique du Congo (RDC) qui se bat pour la reconnaissance des droits des femmes et la lutte contre les agressions sexuelles dont elles sont régulièrement victimes.
Cette réalisation de Macherie Ekwa Bahango raconte le quotidien de deux survivantes des violences sexuelles, incarnées par Sandra Bonve et Armande Mahabi. Les deux personnages font face au rejet de leurs communautés respectives. Par ailleurs, ce long-métrage aborde le quotidien de Mungi, cet enfant issu d’un viol qui ... Lire la suite
Court récit d’une dizaine de page écrit par Prince Malela avec le concours de l’écrivain Christ Kibeloh, « Moi, Jessica femme violée » est une interpellation sur les cas de violence, notamment de viol, perpétrés à l’égard des femmes. Un sujet sensible ayant fait écho durant et après le confinement dans plusieurs pays.
« Moi, Jessica femme violée », un titre évocateur qui interpelle au premier regard ou à la première écoute. Nous avons, pour la plupart, déjà entendu parler de ce sujet sensible, été témoins de la situation ou côtoyé des victimes de violence sexuelle. Une proximité pourtant très éloignée du fait d’en être victime. Et, c’est ce que nous partage ce récit inachevé, promettant une suite au lecteur.
Histoire fictive, le recueil raconte les péripéties d’une trentenaire qui a subi une agression sexuelle troublante lorsqu’elle ... Lire la suite
Ecrivain, metteur en scènes et président du centre de l’institut international du théâtre en République du Congo, Yvon Wilfrid Lewa-let Mandah prépare une anthologie sur le coronavirus. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Comment êtes-vous devenu écrivain ?
Y.W.L.M. : Depuis ma tendre enfance, je caressais le rêve de devenir médecin. Par bonheur, j'ai fait des études scientifiques jusqu'à la faculté des sciences de l'université Marien-Ngouabi. Hélas, je n'ai pu achever mon cursus scientifique à cause des soubresauts qu'a connus le pays à partir de juin 1998. La guerre fratricide de cette année m'a fait abandonner mon laboratoire lorsque j'ai quitté la capitale politique pour trouver refuge au bord de l'Océan atlantique à Pointe-Noire, havre de paix. Ainsi la poésie, le théâtre et leurs compères sont devenus mes cavaliers, en parallèle de ma ... Lire la suite
Jean Baptiste Tati Loutard déclarait : « La poésie n’existe que parce que la nature est imparfaite. » L’écriture devient, dès lors, le moyen qui permet de rendre compte de cette imperfection. Cette pièce de théâtre en quatre actes n’échappe pas à cette logique.
Par ce titre métaphorique, Florent Sogni Zaou revêt sa veste de dramaturge pour présenter aux lecteurs une fresque qui exhume les travers qui minent le département de la communication dans la République fictive de Mabalouka Ntangou, un nom qui tourne en dérision l’incompétence comme critérium de sélection chez ceux qui sont appelés à conduire la destinée des structures étatiques.
Le Labyrinthe revêt dès lors un sens triptyque : il est l’expression de la rupture, de la modernité et de la continuité. Rupture avec des vieilles mentalités et manœuvres favorisées par des anciens ... Lire la suite
En vue de prendre part à la sixième édition du festival de danse « Boya kobina », les artistes congolais peuvent désormais soumettre, jusqu’au 30 juillet, leurs projets artistiques.
Rencontres internationales de danse et de musique de Brazzaville initiées par le chorégraphe congolais, Delavallet Bidiefono, le festival « Boya kobina », en français venez danser, se tiendra dans un contexte fortement impacté par la Covid-19. « Nous avons réfléchi à la tenue de cette édition et nous sommes persuadés de l’importance de maintenir ce temps de visibilité pour les artistes malgré la pandémie de coronavirus qui sévit dans le monde. Nous appliquerons ainsi les règles de distanciation, de mesures d’hygiène et de sécurité dans les sites où se tiendra la manifestation », a déclaré l’un des organisateurs dudit festival.
Pour la sixième édition de ce ... Lire la suite