Politique

Le pays a annoncé, le 25 mars, avoir décidé de financer sur fonds propres les scrutins qui permettront d'élire un successeur au président Joseph Kabila, invitant les bailleurs étrangers à orienter l'argent prévu à cet effet à d'autres secteurs.
"La RDC dispose des moyens pour financer seule les élections du 23 décembre puisque nous enregistrons une embellie dans les finances de l’État", a déclaré à l'AFP Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. "Il y a eu deux propositions que nous avons repoussées, parce qu'il est exclu que les prochaines élections soient financées par l'extérieur", a ajouté Lambert Mende. "Nous ne voulons plus revivre les expériences du passé où ceux qui apportent des financements ont tendance à vouloir orienter l'issue des élections", a-t-il expliqué.
Les participants à la réunion inter-institutionnelle ont "décidé de ... Lire la suite

Les Nations unies doivent renouveler, ce 26 mars, le mandat de leur force en République démocratique du Congo (RDC), la plus importante au monde, avec en ligne de mire les élections prévues pour le 23 décembre en vue d'organiser le départ du président Joseph Kabila.
D'inspiration française, la nouvelle résolution qui doit être approuvée par le Conseil de sécurité insiste sur la nécessité "de faire tout ce qui est possible pour que les élections du 23 décembre 2018 soient organisées dans des conditions requises de transparence, de crédibilité, d'inclusivité et de sécurité", selon un avant-projet reçu par l'AFP.
Cela suppose que les seize mille militaires de la mission des Nations unies au Congo (Monusco) assurent la protection des civils et soutiennent le processus électoral, jusqu'au transfert de pouvoir que les Nations unies envisagent non sans optimisme ... Lire la suite

Les personnes tuées ont été dénombrées dans des violences liées principalement aux groupes armés ou aux conflits à caractère communautaire dans les provinces troublées du Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon un rapport paru le 23 mars.
Le "baromètre sécuritaire des Kivu" de l'ONG Human Rights Watch et du Groupe d'étude sur le Congo (GEC) de l'université de New York indique qu'il y a eu "cent six meurtres, quatre-vingts enlèvements, quinze kidnappings et cinquante-deux accrochages entre belligérants" dans les deux provinces du Kivu, précise le rapport. Ces violences meurtrières sont réparties dans "quelques grandes zones" du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. A Beni (Nord-Kivu), le rapport met en cause les rebelles ougandais musulmans des Allied democratic forces (ADF) dans plusieurs cas de personnes tuées ou enlevées. L'armée congolaise a ... Lire la suite

Le pays a annoncé, le 23 mars, qu'il ne prendra pas part à la réunion prévue en avril qui a pour objectif de réunir 1,7 milliard de dollars pour faire face à ses crises humanitaires.
"La République démocratique du Congo décline sa participation à la conférence de Genève", le 13 avril 2018, a déclaré à la presse José Makila, Premier ministre par intérim, estimant que le niveau de la crise humanitaire n'est pas aussi "excessif" dans le pays qu'on le prétend. "Tout en reconnaissant que le pays fait face à des situations d’urgence", José Makila a estimé qu'elles n'impliquent pas "une considération aussi accrue", et que les "organismes et ONG (...) véhiculent une mauvaise image de la RDC à travers le monde".
La somme que l'ONU espère lever pour ses opérations humanitaires en 2018 en RDC représente le double des fonds demandés en 2017. La RDC est l'une des ... Lire la suite

Le parti aura son propre candidat au scrutin du 23 décembre et attend de la majorité présidentielle (MP) un appui conséquent au nom du deal passé en 2006 avec son autorité morale.
Qu’est-ce qui s’est concocté le 19 mars, au Palais de la nation à Kinshasa, entre le président de la République, Joseph Kabila, et le patriarche Antoine Gizenga, secrétaire général et chef du Parti lumumbiste unifié (Palu) ? Une question à laquelle le nouveau secrétaire permanent de ce parti, Wolf Kimassa, a tenté de répondre via une conférence de presse tenue le 24 mars, à leur siège.
Wolf Kimassa, qui a lu un message du patriarche Antoine Gizenga, a laissé entre que le déplacement de ce dernier vers le Palais de la nation était dicté par le principe de la « réciprocité symétrique ». Concrètement, a-t-il expliqué, la délégation du Palu est allée signifier à ... Lire la suite
Conduits par le Premier ministre, Clément Mouamba, seize ministres ont été interpellés, le 23 mars à Brazzaville, par dix-neuf membres de la chambre basse.
Dans leurs questions, les sénateurs sont revenus sur les problèmes que vivent les Congolais au quotidien, notamment le non paiement des pensions des retraités, des bourses des étudiants, les érosions qui détruisent certains quartiers de la ville de Brazzaville, la situation de la compagnie aérienne ECAir, la fonction publique territoriale, l’intérêt de la fibre optique, les barrages érigés le long de la route nationale 1 avec leur lot de tracasseries de la part des agents de la Force publique, la situation des forages implantés dans les localités par la société brésilienne Asperbras pour soulager la population en eau potable et surtout l’épineux problème de la sécurité de la population des grandes ... Lire la suite
Dans le cadre de la résolution pacifique de la crise qui prévaut depuis deux ans dans le département du Pool, l'exécutif a signé, le 23 décembre 2017 à Kinkala, un accord avec la rébellion.
Les termes de l'accord prévoient, en priorité, la réinsertion sociale des ninjas-nsiloulous à la solde de Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi, leur chef. Mais combien sont-ils exactement, cinq mille, dix mille ou plus ? C’est encore précoce de répondre à cette interrogation. Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’ils sont en nombre impressionnant, tel que constaté les 21 et 22 mars, à l’occasion d’une mission de sensibilisation que la commission ad hoc mixte paritaire (Camp) de l’accord de cessation des hostilités dans le Pool a effectuée à Kinkala, Mindouli et Kindamba.
Cheveux longs, petite canne en main et bracelets violets au bras ou à la jambe, ... Lire la suite
Les députés ont autorisé, au cours d’une séance plénière, le 23 mars, la ratification de l’accord entre les deux pays relatif aux services aériens, signé le 29 novembre 2013.
L’objectif du contrat est de permettre aux compagnies de transport aérien désignées par chaque partie d’exploiter les services aériens entre les deux Etats. A cet effet, chaque partie est tenue de garantir aux compagnies de l’autre partie le droit de : atterrir sur son territoire pour embarquer et débarquer les passagers ; survoler son territoire sans atterrir ; faire escale sur son territoire pour des besoins non liés au trafic.
Pour ce faire, l’accord fait obligation à chaque partie, entre autres, de: désigner par écrit, à l’autre partie, une ou plusieurs compagnies aériennes pour l’exploitation des services convenus sur les itinéraires spécifiés ; tenir compte des ... Lire la suite
Les deux parties ont fait leur aveu à la commission ad hoc mixte paritaire de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités, à l’occasion de sa première mission de sensibilisation effectuée du 21 au 22 mars à Kinkala, Mindouli et Kindamba.
Conduite par le vice-président de la commission ad hoc, Philippe Biby Ané, un proche de Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi, la mission à laquelle s’est joint le préfet du département du Pool, Georges Kilébé, fait partie des premières actions de terrain de cette structure.
De Kinkala en passant par les localités de Ngabari, Misssafou, Mindouli et Kindamba, la tâche n’a pas été facile à la commission pour faire passer son message. Mais en dépit de la résistance observée dans certains villages, les membres de la commission mixte ont usé d’un langage pédagogique et diplomatique pour les persuader. ... Lire la suite

Une conscience collective est en train de prendre corps, ces jours-ci, dans le chef des acteurs politiques qui se mettent déjà en ordre de bataille dans la perspective d’affronter les urnes d’ici à décembre.
Le temps n'est plus à la distraction. Après la valse des marches anti-Kabila qui, à la fin, s’est avérée une perte de temps et d’énergie, les lignes n’ayant pas véritablement bougé, le centre d’intérêt s’est à nouveau focalisé sur les élections. D’où le jeu des alliances qui se forment actuellement entre des partis se revendiquant d’un même idéal politique. L’heure est à la fédération d’énergies dans un enjeu électoral qui ne donne la chance qu’aux grands ensembles politiques.
C’est ainsi que la décision du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) consistant à dissoudre les partis dédoublés ... Lire la suite