Lutte contre la traite des personnes : la RDC enregistre des avancées notables

La rencontre a permis de dresser un état des lieux des avancées enregistrées par la République démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre toutes les formes de traite humaine. « En 2019, le président de la République a créé une agence dédiée à cette problématique. En 2022, une loi spécifique sur la traite des personnes a été adoptée et des mécanismes de référencement ont été mis en place », a rappelé Mme Yelu Mulop en introduction de ses propos. Parmi les progrès réalisés, elle a notamment souligné la baisse significative des cas d’exploitation d’enfants dans les mines ainsi que la réduction des mariages précoces. Elle a également salué le fait que la RDC ne figure plus sur la watch list du Département d’État américain, laquelle liste recense les pays qui ne répondent pas aux normes minimales de la loi américaine sur la traite des personnes.

De son côté, l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Mme Lucy Tamlyn, a réaffirmé l’engagement de son pays dans cette lutte complexe, en particulier dans l’Est du pays, marquée par des conflits prolongés. Elle a insisté sur le partenariat constant des États-Unis avec la RDC, dans l’objectif de mettre un terme à la crise sécuritaire qui dure depuis trois décennies entre la RDC et le Rwanda. La cheffe de mission de l’Organisation internationale des migrations (OIM), Alexandre Simpson a, de son côté, indiqué que des solutions durables sont en passe d’être trouvées en faveur des personnes déplacées censées retourner dans leurs milieux d'origine et ce, grâce aux efforts des autorités congolaises en synergie avec des agences des Nations unies.

Rappelons que depuis 2014, la Journée mondiale de la lutte contre la traite d'êtres humains, anciennement Journée mondiale de la dignité des victimes et de la traite d'êtres humains, est célébrée le 30 juillet de chaque année. Le thème retenu en 2025 était « La traite des êtres humains est un crime organisé – en finir avec l'exploitation ».