Edith : humaniste et mécèneJeudi 17 Octobre 2019 - 21:57 Dans le panégyrique ou même l’exégèse d’un être d’exception, il est des moments charnières particulièrement symboliques et appropriés à commémorer. La décennie, le cinquantenaire et le centenaire sont de ceux-là, assurément !
Pour ma part, ceux de la santé, des arts et de la culture sont de ceux-là, qu’accompagnaient ses séduisants appâts, une élégance exquise, un raffinement à l’avenant. Notamment, les établissements hospitaliers à Libreville et son village natal Oyo, l’appui au Pr Marc Gentilini dans la lutte contre le VIH-sida. Et l’ouverture, l’appui marqué aux arts et la culture, réceptacles de notre mémoire collective. Panafricaniste inavouée et spontanée, elle est séduite par le projet d’un ouvrage regroupant des artistes peintres de l’estuaire de l’Ogoué dans Une dizaine de peintres des deux bords parmi les plus anciens et talentueux (Arenaut et Oyono de regrettée mémoire, Minko mi Nzé, Onewin, Mbourou, Emati, Youmbi, Kolo…) y affichent leurs signatures picturales singulières, fidèles à l’esprit de l’Ecole de leurs pays respectifs. Une lumineuse initiative : le stock d’ouvrages s’épuise en peu de temps. La fin des commémorations du cinquantenaire de nos indépendances, ainsi que celles de la décade de son décès, viennent, de magistrale manière, tirer leur révérence avec "Les peintres du cinquantenaire" (soixante-cinq peintres de vingt-deux pays y expriment en formes et couleurs, leurs émotions de ce jubilé d’or), co-préfacé par l’illustre président Abdou Diouf (Elisabeth Diouf, sa fille Fabienne et Chantal Biya font le déplacement de Rabat), et son non moins illustre géniteur, le président Denis Sassou N'Guesso.
Nicolas Bissek, ancien manager au cabinet Ernst & Young Internat Légendes et crédits photo :Edith Lucie Bongo Ondimba Notification:Non |