Grand prix de poésie Thomas-Sankara : Tristell Mouanda Moussoki lauréat de la deuxième éditionMardi 14 Avril 2020 - 12:30 Le concours de poésie qui s’est déroulé au Burkina Faso a mis aux prises dix-sept pays, notamment Belgique, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chine, République du Congo, Côte-d’Ivoire, France, Gabon, Haïti, Mali, République démocratique du Congo, Sénégal, Taïwan, Tchad, Togo, Etats-Unis d’Amérique. Et le Congolais Tristell Mouanda Moussoki a été désigné lauréat dudit concours.
Tristell Mouanda Moussoki a été choisi pour son texte « Je crie, je dis paix » avec une moyenne de 14. Il a été secondé du Burkinabé Ki Alfred W. Dibanne, avec une moyenne de 12.66 ; suivi du Canadien Pierre Marcel Mont Mory, avec une moyenne de 12.66 ; puis du Burkinabé Hervé Kinda Pingdwende, avec une moyenne de 12.33 ; et d’un autre Burkinabé, Marie Clotilde Bastide, avec une moyenne de 12.00… Aussi le jury a-t-il sélectionné douze poèmes qui seront édités sous forme d’un recueil. «Je suis très heureux de recevoir ce premier Grand prix Thomas-Sankara au Burkina Faso. Je me dis que le Congo est un pays fertile en poètes. En réalité, j’aurai été sans voix en ce temps des blessures liées au Covid-19, mais là où les mots sont représentés, il y a une lueur crépusculaire. Le Covid-19 menace la planète et j’ai dessiné à travers mon inspiration une Chine agressée par la nuit. Merci aux organisateurs du Grand prix de poésie Thomas- Sankara d’avoir choisi ma modeste personne comme premier lauréat. A la population africaine de respecter les mesures barrières édictées par nos chefs d’État pour dire non à la propagation du virus», a déclaré le lauréat. Notons que Tristell Mouanda Moussoki est un étudiant congolais en formation en Chine. Par ailleurs, le jury a déploré la pauvreté de plusieurs textes dont le langage abstrait ne fait pas usage des ressources de la langue et/ ou des tournures qui renvoient à des réalités concrètes, certains textes ne véhiculent aucune charge émotionnelle. Ce sont entre autres des aspects qui ne confèrent pas à la majorité de ces textes de l’épaisseur, de la profondeur et une capacité à émouvoir. Bruno Okokana Légendes et crédits photo : Le lauréat Tristell Mouanda Moussoki (crédit photo/DR) Notification:Non |