Programme

Alors qu’approchent à grands pas les élections législatives et locales qui marqueront l’année 2022, l’on ne saurait trop conseiller à celles et ceux qui brigueront les suffrages des électeurs sur toute l’étendue du territoire national de peaufiner dès à présent leur programme. Dans le cadre collectif, bien sûr, qui est celui de la formation politique dont ils font partie mais aussi et peut-être surtout dans le cadre personnel qui est le leur.

Tout indique, en effet, aujourd’hui, que les obstacles dressés sur notre route par la crise économique dont nous entrevoyons enfin la sortie et par la crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus dont nous ne voyons, hélas !, pas encore l’issue, conduiront les citoyens à se montrer beaucoup plus exigeants qu’ils ne l’étaient jusqu’à présent. Rassurée par le début du nouveau quinquennat qui a confirmé les promesses de mise en ordre de la gouvernance et de lutte contre les antivaleurs affirmées avec force par le chef de l’Etat tout au long de la campagne présidentielle, la société civile attend des mesures précises, concrètes sur le terrain.

Elle ne se contentera donc certainement pas de beaux et nobles discours, mais va sans doute exiger la prise en compte des problèmes multiples auxquels elle se trouve confrontée dans sa vie quotidienne. D’où la nécessité, pour l’opposition comme pour la majorité, d’afficher clairement leur programme pour les mandats nationaux et locaux à venir; mais aussi l’obligation  pour chaque candidate et chaque candidat de traduire en propositions très concrètes les actions qu’elles ou ils engageront s’ils sont élus.

La vie politique, dira-t-on, est jalonnée dans toutes les démocraties par de telles obligations. Certes, mais les difficultés du temps présent sont telles, chez nous, que les citoyennes et les citoyens, où qu’ils vivent et travaillent sur le territoire national, vont se montrer à coup sûr de plus en plus exigeants. Autrement dit obtenir  clairement de celles et ceux qui brigueront leurs suffrages lors des scrutins à venir des engagements fermes, précis dont ils devront ensuite rendre compte tout au long de leur mandat.

Dans un tel contexte, le réalisme doit bien évidement l’emporter sur le rêve et l’illusion ! Avis d’observateur !