Médias : George Kazolias partage son expérience avec les journalistes congolaisLundi 18 Mai 2015 - 14:30 Sur invitation de l’ambassade des USA au Congo, ce journaliste américain va animer, à partir de ce 19 mai, des séances de formation au profit de professionnels congolais. À la veille de ces moments « d’échange d’expériences », George Kazolias qui sortait lundi d’une visite guidée au siège des Dépêches de Brazzaville a invité les Congolais à soutenir la liberté de la presse.
Cet ancien de Radio France International, AITV, France-Télévision et de plusieurs médias américains, essentiellement tournés vers l’Afrique, sera le principal animateur de la session de formation organisée au siège du ministère de la Communication, à l’intention de professionnels congolais. « Je suis ici pour des échanges d’expérience, en vue de regarder ensemble ce que c’est qu’encadrer une équipe, comment peut-on emmener une rédaction à participer pleinement à la réalisation de nouveaux objectifs pour essayer de remplir encore mieux nos missions auprès de la population. Nous allons également examiner où en est-on avec les techniques d’enquête journalistique aujourd’hui ? Comment les réaliser ? Quelle est l’importance de la vérification des faits ? Nous parlerons également de l’éthique », a-t-il notamment indiqué. « Votre musée m’a agréablement surpris » Parlant des premières impressions qu’il a tirées de la visite de quelques médias locaux, le journaliste américain s’est dit préoccupé d’étudier une approche de l’information dans ce pays qu’il juge « rassemblé » comme un village. « L’approche de la presse ici me semble vraiment axée sur la proximité. Parce qu’au niveau de la population vous êtes pratiquement un village », pense-t-il. Mais, George s’est montré plus qu’impressionné par les objets d’art qu’il a visités au musée Galerie du Bassin du Congo, au siège des Dépêches de Brazzaville. « Votre musée très riche en couleurs, avec ce mélange de tradition et de modernité en un. Il y a en plus le fait que l’exposition va au-delà du Congo pour mettre en avant l’unité culturelle de cette sous-région d’Afrique centrale. Je vois que les frontières imposées par l’histoire sont tellement artificielles », a commenté en substance ce passionné de l’Afrique. Il en était à dire, visiblement, qu’après plus de 30 ans d’activité régulière sur le continent, l’Afrique n’a pas fini de le surprendre. Thierry Noungou Légendes et crédits photo :George Kazolias, Photo Adiac Notification:Non |