Province de l’ex-Équateur : demarrage du projet "Appui technique et logistique au programme village et école assainis"

Jeudi 28 Janvier 2016 - 16:19

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C’est dans l’ex-province de l’Équateur que ce projet vient d’être lancé. Sur le terrain, des activités sont déjà menées parmi lesquelles la sensibilisation de masse, le captage des sources, la fabrication des dalles et la construction des cabines scolaires.

Financé par l’Unicef via la Caritas Allemagne, le projet  intitulé « Appui  technique et logistique au programme Village et École Assainis (VEA) dans 24 anciens villages, 7 anciennes écoles et accompagnement dans 15 nouveaux villages et 2 nouvelles écoles des zones de santé de  Bumba, Yamaluka, Lisala, District de la Mongala, Province  de l’Équateur » a commencé au mois d’août 2015 et prendra fin au mois de mars de cette année.

Dans le souci d’impliquer la population, ce projet a effectué des sensibilisations de masse des communautés pour susciter de leur part l’apport des matériaux de construction des ouvrages, aménagements des sources d’eau. « La sensibilisation a aussi porté sur le mode de transmission des maladies liées à l’eau, sur la réalisation des trous à ordures, la pose des lave-mains et le programme de nettoyage des villages. Le projet a également recouru aux différents canaux des Églises afin d’assurer une large sensibilisation des communautés », souligne Caritas.

En vue de soutenir ce projet salutaire pour la communauté, l’évêque de Lisala, Mgr Ernest Ngboko Ngombe, s’est personnellement impliqué dans les activités. C’est dans ce cadre qu' il a visité des villages en processus et  a échangé avec les communautés.  

La participation communautaire, souligne Caritas Congo, est un facteur indispensable pour l’appropriation du programme école et village assainis par les communautés bénéficiaires  avec la  stratégie mise en place par Caritas. Les  membres des comités  locaux font des rotations autour des points d’eau. Ceux-ci exigent à tous ceux qui s’y présentent d’apporter  quelque chose avant de puiser de l’eau : sable, gravier, moellon…

La mise en œuvre de ce projet n’est pas seulement une partie de plaisir. Elle est butée à quelques obstacles, notamment la faible participation communautaire. « la  participation communautaire est lente et même incertaine et que les inondations compliquent la tache au projet », précise Caritas qui ajoute que la formation des comités des parents n’a pas encore été réalisée dans les écoles en processus. Ceci est à la base d’une certaine lenteur dans la contribution locale.

Aline Nzuzi

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