Afrique centrale : les États veulent améliorer l’accès à internet haut débit avec une approche communautaire

Samedi 2 Mars 2019 - 12:45

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Les ministres en charge des télécoms de la zone se sont réunis, le 1er mars à Kintélé, au nord de Brazzaville, et ont mis l’accent sur la construction des infrastructures. Ils entendent ainsi réaliser dans les six années à venir une couverture de plus de 95% de la population de la sous-région en moyens et services haut débit à des prix compétitifs.   

La quatrième réunion des ministres des Télécoms de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été précédée des travaux des experts consacrés à l’examen et la validation du plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques en Afrique centrale (Pacdice-AC), des projets nationaux et de leur cadre institutionnel de mise en œuvre.  

« Nous encourageons les États membres à prendre des mesures pragmatiques afin de créer un climat d’investissement transparent, stable et prévisible à la mise en œuvre du Pacdice-AC ; à promouvoir les avantages socio-économiques de la réalisation des infrastructures large bande auprès des utilisateurs et à participer à l’initiative visant à renforcer les capacités des États en matière de gouvernance de l’internet », souligne la déclaration des ministres.     

Ceux-ci ont promis d’assurer une utilisation harmonisée du spectre des fréquences ; d’améliorer le niveau des cadres politiques, juridiques et règlementaires des technologies de l'information et de la communication ; de renforcer la coordination entre les autorités de régulation nationale et des associations et de développer les stratégies numériques nationales à portée sous-régionale.

Mieux, les moyens et les services des télécoms large bande pourront être mis à la disposition de la population, surtout rurale, et des entreprises. A en croire le secrétaire général adjoint en charge du département programme de la CEEAC, Abdallah Manirakiza, ils vont accélérer la modernisation de l’économie puis stimuler la compétitivité des entreprises et des territoires.

"Les discours doivent céder la place aux actions concrètes" 

C’est aussi la vision politique des autorités congolaises qui plaident pour une meilleure coordination des projets communautaires. L’intégration des économies exige de tous les États l’ouverture, l’accessibilité et la compétitivité pour faciliter la libre circulation des données et échanges numériques mutuellement avantageux, a insisté le Premier ministre, Clément Mouamba, à l’ouverture des travaux de la réunion ministérielle.  

« La poursuite des chantiers de construction des infrastructures des communications électroniques constitue un défi communautaire et un enjeu pour l’arrimage inévitable de nos États à la modernité (…) Nous devons donc agir, agir vite afin que les discours cèdent le pas aux actions concrètes en matière de développement des télécoms », a lancé le Premier ministre congolais.   

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

-Clément Mouamba ouvrant les travaux de la réunion ministérielle - La photo de famille

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