Kinshasa

La Banque centrale du Congo (BCC) dirigée par Deogratias Mutombo maintient son opposition à la dissolution de la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (Biac) prise par les actionnaires de cette institution bancaire en difficulté, le 4 novembre 2016, au cours d’une assemblée générale.
La décision des actionnaires propriétaires a été motivée par le souci de liquider la Biac et permettre ainsi le remboursement rapide des 400 mille clients épargnants de cette banque, la troisième de la RDC. Le communiqué des actionnaires du 29 décembre 2016 a alerté les épargnants contre tout remboursement de crédit. «Consécutivement à l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 4 novembre 2016 décidant la dissolution de la Biac et en attendant la suite des actions judiciaires en cours, les actionnaires de la Biac portent à la connaissance du public en ... Lire la suite

La croissance du produit intérieur brut devrait se rapprocher des 3 % au cours de la nouvelle année, alors que les prévisions de fin 2016 ont été revues à la baisse de 4,3 % à 2,5 %. Selon la Banque centrale du Congo (BCC), le pays va enregistrer une reprise timide de l’exportation de ses matières premières. Les mines et le pétrole contribuent à hauteur de 95 % aux recettes générées par les exportations.
S’appuyant sur les dernières prévisions plutôt encourageantes du Fonds monétaire international (FMI) pour 2017, l’autorité monétaire annonce une embellie attendue dans les économies avancées. Dès lors, elle projette un effet d’entraînement sur l’exportation des produits de base en RDC. Les projections pour 2017 indiquent une croissance de 2,9 % et un taux d’inflation de 5 % pour la période.
Pour autant, la RDC n’est pas totalement ... Lire la suite

Pour cette structure, il est incompréhensible que l’accord ne fasse pas allusion aux poursuites contre des dirigeants politiques véreux, sanctionnés par l’Union européenne et les États-Unis pour leur rôle cynique avéré ou leur participation active dans la violation de la Constitution ni analyser des cas des criminels dangereux.
Dans son bulletin électronique du 31 décembre 2016, l’Institut de recherche et droits humains (IRDH) s’est félicité de l’annonce par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco) de l’accord politique entre les forces politiques de la RDC, qui permet de gérer pacifiquement le pays vers la sortie de la crise politique. Mais, pour cette plate-forme, par ailleurs, il était incompréhensible que l’accord ne fasse allusion aux poursuites contre des dirigeants politiques véreux, sanctionnés par l’Union européenne et les ... Lire la suite

L'objectif de la plate-forme présidentielle, selon ses membres, est d'obtenir un plus large consensus pour éviter toute contestation à venir.
L’inclusivité de l’accord du Centre interdiocésain est au menu des discussions de ces dernières heures. La majorité présidentielle (MP) qui semble en faire son cheval de bataille entend aller jusqu’au bout de la logique en scrutant toutes les voies pouvant conduire à une véritable inclusivité, gage de paix et de stabilité du pays. Cette composante qui avait signé sous réserve l’accord du Centre interdiocésain estime que ce compromis politique n’a pas rencontré les desiderata de son autorité morale qui vise plus d’inclusivité dans la recherche des solutions du pays. Il s’agit de réunir tous les Congolais dans un compromis censé s’appliquer à tout le monde. En tout cas, à la majorité présidentielle, c’est ... Lire la suite

À peine qu’il a été signé, l’Accord politique ayant sanctionné les discussions du Centre interdiocésain fait déjà l’objet de contestation dans certains milieux politiques.
Une certaine opinion relativise sa portée en se fondant notamment sur son caractère non inclusif du fait que certains participants ne l’ont pas signé, à défaut de le faire sous réserve. Le Front pour le respect de la Constitution qui paraît piloter la dynamique contestataire dit ne pas être concerné par ce qu’il qualifie de partage du pouvoir préférant jouer le rôle de monitoring dans la mise en œuvre de ce compromis politique « en vue de ne pas permettre à ceux qui vont gérer l’exécutif d’être juges et parties ». Le fait pour le Rassemblement de s’être accaparé la primature en plus du Conseil national de la transition, organe censé revenir au Front pour le besoin de ... Lire la suite

Après moult tergiversations, l’accord global et inclusif du Centre interdiocésain est désormais une réalité.
C’est dans la foulée des festivités de la Saint-Sylvestre, soit le 31 décembre 2016, que le texte a été adopté consacrant ainsi le dénouement d’un processus laborieux qui a mis autour d’une table, sous la médiation des évêques catholiques, les signataires et non-signataires de l’accord du 18 octobre de la Cité de l’Union africaine. La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco) a, pour ainsi dire, gagné son pari en facilitant la signature de ce nouvel accord qui éloigne un peu plus le spectre de la guerre civile en RDC. Les uns et les autres ont, en effet, fait preuve de dépassement en privilégiant l’intérêt général en lieu et place de leur quête de positionnement. En l’absence des délégués du Front pour le respect de la ... Lire la suite

Le leader du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) est reconnu coupable d’arrestation arbitraire et de détention illégale aggravée pour avoir séquestré à son domicile trois soldats de la garde républicaine.
Le sort de Franck Diongo, leader du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), est enfin connu. Le député national qui était en procès dans une procédure de flagrance écope de cinq ans de prison ferme. C’est le 28 décembre que la Cour suprême de justice faisant office de Cour de cassation a prononcé ce verdict qui rajoute à la tension dans le ciel politique congolais qui ne fait que s’assombrir. Le prononcé du jugement s’est négocié dans une ambiance électrique sur fond de tohu-bohu en l’absence des avocats survoltés. Ces derniers ont, en effet, soulevé deux exceptions séance tenante liées à l’incompétence de la Cour tout en dénonçant ... Lire la suite